Guillon doit-il quitter France Inter ?
Nicolas Sarkozy veut-il la tête de Stéphane Guillon ? Suite aux chroniques récentes du chroniqueur de France inter à propos notamment de Dominique Strauss-Kahn, on se demande si Guillon voire Cluzel, le patron de Radio France, devront quitter la chaîne publique ?
5 réactions
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parousnik 3 mars 2009 14:49
L’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme """Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.""" Dieudonné est le premier visible a subir cette violation de droit ces dernières années mais combien sont ils a ne pas être invité dans les médias de masse a s’exprimer...a faire leur travail d’artiste humoriste uniquement parce qu’ils ont a dire déplait aux parasites dorés qui aujourd’hui condamnent notre démocratie Qu’est ce qu’a dit Jean Marie Bigeard pour lui aussi être vilipendé par ces médias maccarthysés depuis longtemps et aujourd’hui stalinisés... Sont rare les artistes a avoir soutenu Dieudonné ou Jean Marie Bigeard... Stéphane Couillon a accusé et diffame encore ceux qu’ils aurait du soutenir et même aujourd’hui ne se rend pas compte qu’en condamnant Dieudonné il se condamnait lui même... et quelque part ce n’est que justice qu’il récolte les fruits amères dont il a semé lui aussi les graines... C’est dommage car il peut être drôle...si si...mais être intelligent ce lui est peut être plus difficile...
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jacques 3 mars 2009 17:07
Guillon ou un autre ou est le problème ,c’est le rôle de poil à gratter ,de fou du roi qui n’est plus accepté Dieudonné dans ses provocations sans limites en est bien la preuve ,puisque maintenant ses détracteurs lui reproche son manque d’auto-censure,ses fréquentations et non pas ses sketchs.J’espère que Guillon continuera même si ce n’est plus celui des girouettes Guillon.
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kalki 3 mars 2009 17:20
Video interressante, l’humour c’est important.
Regardez l’histoire et les cycles, après des durcissements des événements on se relache l’humour dans la société est libre (selon la conjecture et les dirigeants), puis quand il y a des problemes, des extrèmistes idéologique saint ni touche, l’humour est pointé du doigts.
Tout ceci est question d’expérience de l’élite, et de intelligence collective (il y a un retard entre la génération adulte et ce qu’elle vit) qui se replace dans un monde nouveau face auquel soit on accepte d’en rire ou soit on préfère faire taire.
Un cycle ? Comment casser le cycle ?
La connaissance de l’histoire, en tirant quelques leçons vitale peut aider.
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3.14 3 mars 2009 18:57
Exprimer une opinion au nom de l’humour ? Mais c’est intolérable ! L’humour ne doit servir au peuple que d’antidépresseur pour supporter les injustices que l’élite lui fait subir ! Enfin, ça doit être a peu près ce qui se pense dans les hautes sphères en ce moment...
Il est toutefois intéressant de noter que Guillon, dans une de ses chroniques visible sur ce cite, a participé au lynchage de Dieudonné, mais qu’aujourd’hui il défend la liberté d’expression de l’humour...paradoxal.
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On ne peut plus rire de tout avec tout le monde, merci de la fermer
Les lois permettent-elles de légiférer sur la fonction cathartique de l’humour ? La morale, les mœurs et l’argent sont-ils devenus le triumvirat de base du rire moderne ? Certains encéphales dépourvus de zygomatiques affirment que oui, car pour eux ce qui est drôle est la matérialisation de la bêtise crasse, d’autres prouvent cette affirmation dans votre salle de spectacle la plus proche.
Nous pourrions pleurer tous ensemble avec plus ou moins d’opportunisme la disparition - le temps d’un éventuel biopic pour César - de la mémoire de l’humour à la Desproges, à l’heure où il faut avoir sa carte dans un parti ou en créer un. Mais il faudrait encore plus larmoyer sur les restes de Coluche qui a malencontreusement engendré des professionnels de l’engagement, plus proches du politicien que du marionnettiste du quotidien.
Aux jeux des tests de paternité et des portraits robots, on justifie toute notre époque uniquement par le passé proche et moins par l’histoire générale.
À croire que la peoplelisation est une visée subjectivement déculpabilisante, qui pourrait avoir sa chaire d’Histoire dans le futur.
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