vendredi 28 août 2015 - par Cercle des Volontaires

Voyage en Crimée, ingérence internationale, démocratie : entretien avec le député Jérôme Lambert

Suite à son voyage en Crimée au sein d’une délégation de dix parlementaires français, nous avons souhaité interviewer le député Jérôme Lambert. Siégeant au sein du groupe des Radicaux Républicains Démocrates et Progressistes sur les bancs de la majorité, il n’en garde pas moins une certaine indépendance d’esprit et d’action. N’ayant voté ni la confiance au gouvernement Valls 2, ni le budget, il a marqué à nouveau sa désapprobation à la politique de François Hollande en allant rencontrer les autorités de Crimée.

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Nous revenons avec lui sur ce voyage et sur la politique de sanctions contre la Russie, ce qui nous amène à aborder les sujets d’ingérence internationale et d’indépendance nationale. Finalement, nous en arrivons logiquement à la source des ennuis du peuple français : les institutions et la démocratie. Concentration du pouvoir, trahison du traité de Lisbonne, référendum d’initiative populaire, autant de sujets sur lesquels il est intéressant d’entendre le point de vue d’un homme faisant partie intégrante du système représentatif.

Baptiste Mannaia, pour le Cercle des Volontaires



 



2 réactions


  • Maetha 29 août 2015 12:56


     La France est dans le marécage jusqu’au cou.


  • Flash 31 août 2015 17:00

    Discours de Jérôme Lambert plutôt bien jusqu’à... 29min.30.

    A ce moment de l’interview, le CV pose la question du référendum. Et là, monsieur Jérôme Lambert de nous expliquer qu’il n’est pas tellement pour...

    Nous, vous comprenez, si on se lancait là-dedans, il faudrait en faire tout le temps, et les Français se lasseront vite de la politique, etc.

    Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah !!!

    Bref, toujours les mêmes arguments éculés et de la plus parfaite mauvaise foi (puisque contraires à toutes les observations sérieuses).
    Parce que le système actuel, il ne lasse pas les Français, peut-être ?!!!
    A ce sujet, se reporter au "Baromètre de la confiance politique" du CEVIPOF (vagues 5 et 6) vaut mieux qu’un long discours... (àpd la page 18).

    Non, la vrai raison pour laquelle nos parlementaires ne trouvent "pas que le référendum soit une bonne solution", c’est que ça remettrait en cause leur utilité (au moins au niveau du nombre), càd la poule aux oeufs d’or que cette activité représente pour eux (voir aussi ici).


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