Sarkozy lance un ultimatum à Mugabe
"Mugabe doit partir." C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy a lancé un ultimatum au président du Zimbabwe, Robert Mugabe, lundi à l’Élysée, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
"Toutes les discussions ont été engagées, et hommage soit rendu à l’Afrique du Sud et au président sud-africain Thabo Mbeki, mais il est un moment où, quand un dictateur ne veut pas entendre, ne veut pas comprendre, alors j’entends moi-même que les chefs d’État et de gouvernement doivent cesser de discuter", a-t-il expliqué. "Il est temps de dire à M. Mugabe : vous avez assez pris en otage votre peuple, les habitants du Zimbabwe ont le droit à la liberté, à la sécurité et au respect", a-t-il lancé.
Le président de la République s’exprimait devant plusieurs représentants des ONG humanitaires, dont l’association The Elders ("les Anciens"), qui réunit l’ancien président américain Jimmy Carter, le chanteur Bono ou le patron de Virgin, Richard Bronson.