lundi 1er novembre 2010 - par Paul Dallio

Rokhaya Diallo, Young Leader : les Etats-Unis, un modèle pour la France

Invitée le 31 octobre de Masse critique sur France Culture, Rokhaya Diallo a expliqué en quoi la France devait s’inspirer des Etats-Unis dans sa politique vis-à-vis des minorités. Selon elle, notre pays doit accepter, comme l’Amérique, son multiculturalisme et renoncer définitivement à l’assimilation. Chaque immigrant doit pouvoir rester tel qu’il est, avec sa culture d’origine. Elle a aussi expliqué son rôle de Young Leader aux Etats-Unis.
 
Il y a quelques jours, Rokhaya Diallo avait déclaré au sujet des menaces de Ben Laden envers la France : "Ce que dit Ben Laden n’est pas faux. On lui donne des arguments pour nous menacer." Ben Laden demandait le retrait des troupes françaises en Afghanistan et celui de la loi contre le port du voile intégral dans l’espace public.


12 réactions


  • pied 1er novembre 2010 16:23

    agent de la propagande américaine cette meuf !
    les citoyens ont plus de droits ici qu’aux états-unis.
    elle défend le voile integral, elle est là pour descendre la république, formée par la cia...dommage aussi manipulée que tony blair ou notre prèz ( ou barrosso)


  • nodx 1er novembre 2010 16:55

    Cette "young leader" enfonce des portes ouvertes : ça fait plus de 30 ans que nos élites américanophiles tente d’imposer un modèle d’immigration à l’anglo-saxonne. Et ça fait justement depuis 30 ans que ça ne marche plus et que la guettoisation devient de plus en plus marquée en France.
    Le modèle assimilationniste français n’était certes pas parfait mais il avait fait ses preuves avec les vagues d’immigrations antérieures (italiennes, espagnoles, portugaise, etc.) et il était en bonne voie pour gérer les nouveaux flux d’immigration : faut-il encore rappeler que Gaston Monnerville était le second personnage de l’Etat dans les années 60 ? Sur ces questions, la France avait une très large longueur d’avance sur les USA qui en étaient encore à un modèle ségrégationniste. Et on aurait sans doutes conservé cette avance si on n’avait pas enrayé la machine au tournant des 70-80s avec des mouvements comme SOS-Racisme, directement sous influence anglo-saxonne.
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    Rokhaya Diallo cite pour références le Cosby Show et le Prince de Bel-Air... qu’elle aille plutôt visiter les guettos américains pour cottoyer les gangs communautaires, ou dans l’amérique profonde où les Tea Parties et les confédérations racistes sont à 2000 lieues du pseudo-racisme qui régnerait soi-disant en France. Obama n’est que l’arbre qui cache la forêt : les USA sont dans une tension communautaire permanente qui ne peut aboutir à un modèle de société stable.
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    Bref, l’américanisation on en a assez mangé (et à tous les niveaux, à commencer par l’Europe qui crève de l’influence anglo-saxonne) l’heure est plutôt à tirer les leçons de l’échec du "multikulti" et à réfléchir cette fois par nous même à un modèle de société stable.


    • manon des bourses 1er novembre 2010 17:58

      "nos elites americanophiles "oui mais aussi l europe , Bruxelles honnit notre modèle assimilationniste on l a encore bien vu sur la recente polemique rom


    • nodx 1er novembre 2010 19:50

      Oui, ça revient au même problème de l’américanisation : "Bruxelles" est un euphémisme de "Washington" aujourd’hui, puisque comme pour notre modèle de société, c’est le modèle anglo-saxon qui a largement piloté la construction européenne.
      Pourtant j’ose encore croire à un sursaut européen, l’axe Chirac-Shroeder-Poutine n’est pas si lointain, et même l’Allemagne de Merkel donne quelques signaux positifs : Merkel aura été la première chef d’Etat à reconnaitre l’échec du "multikulti". Même si l’on peut penser que c’est purement electoraliste, ça marque quand même un précédent et c’est une claque pour le sacro-saint modèle anglo-saxon. Dommage que les autres chefs d’Etat ne lui aient pas emboité le pas, mais ça viendra sans doutes : c’est le sens de l’Histoire.


    • ffi 2 novembre 2010 20:47

      Tout ça est assez normal.
      Aux Etats-Unis furent érigés en principe constitutionnel les dispositions qui permettaient de marginaliser les indiens.
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      En Angleterre, la démarche est la même, en tant qu’empire mondial (le commonwealth), ils se pensèrent obliger de donner des gages à toutes les cultures qu’ils ont vassalisé.
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      La France n’y a pas échappé avec la laïcité. Du temps de l’empire colonial, il fallait bien accepter que l’empire contiennent des populations de cultures divergentes... Mais avec la fin de l’empire, sachant que la France se réduit à sa métropole, cela est-il encore pertinent ? Allons nous recréer l’empire français dans nos 550 000 km² ? Vu la réussite de celui-ci, cela me semble assez hasardeux.
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      C’est le problème de prolonger à l’identique des systèmes légaux, pertinents dans un contexte historique particulier, quels que soient les changements politiques et démographique d’un pays.


  • Alsace Alsace 1er novembre 2010 17:31

    Vous comprenez peut être mieux maintenant ?
    Cette femme n’est finalement qu’un agent commercial.
    Très franchement , si elle ne se sent pas bien dans son pays la France , qu’elle se casse fissa pour les USA , personne ne la regrettera elle et sa propagande.
    Franchement , comment peut on croire un seul instant une personne comme elle qui pretend donenr comme modèle les USA , pays encore légalement raciste et ségregationniste il n’y a pas 40 ans ???
    Elle ne se rend meme pas compte a quel point elle est elle même raciste , pour amalgamer les français d’origine africaine ou francais de souche antillaise , avec les afro - américains.. ;


  • sahabas 1er novembre 2010 17:34

    Merci pour ce petit scoop... Peut-être qu’elle se retrouvera au dîner du Siècle un jour qui sait, aux côtés des Dati, Chabot and co

    http://resistancemusulmane.over-blog.com/article-le-diner-du-siecle-revele-la-reunion-occulte-des-elites-mediatiques-et-politiques-chabot-dati-emmanuel-chain-alain-gerard-slama-etc-59962669.html


  • manon des bourses 1er novembre 2010 17:54

    lors des dernieres elections etasuniennes elle devait etre de ceux qui se baladaient avec un tee shirt d Obama . On ne peut que constater que la recente immigration francaise est fascinée par l Empire , et pour cause puisqu il leur permet de vivre comme leurs ancetres


    • Mr.Knout Mr.Kout 1er novembre 2010 23:02

      Oui, a boire du coca,regarder des serie et manger au macdo,que des truc qui se pratiquait pas mal dans le temps en "musulmo-immigratie".
      Vous connaissait pas ce pays ??Mais si ,vous savez c’est de là que viennent tout ces mechants clones pour nous imposer leur culture de musulmo-immigrant.


  • ffi 2 novembre 2010 14:16

    Universel : étymologiquement, uni vers. C’est donc avoir un but commun.

    L’universel est littéralement définit comme tous unis vers le même but, c’est-à-dire qu’il implique une concorde. . Par conséquent, la promotion de la diversité contemporaine, en légitimant la division communautaire, provoque divergence au niveau des buts, et au final, discorde, dont les effets criminels sont perçus comme les actes racistes et les discours comme des propos racistes (les gens s’allient en fonction de leurs buts communs). Qu’il n’y ait pas de race n’empêche pas que les gens s’identifient eux-même à une race... Les races existent d’abord dans les têtes (un peu comme Dieu, en fait).
    .
    Autrement dit, en principe, l’universalité est à la diversité ce que le convergence est à la divergence, d’un point de vue dynamique, ce que la concorde est à la discorde, du point de vue de l’état social, ou encore ce que l’unification est à la division, pour la société.
    .
    Or, il faut diviser pour régner.
    .
    La pluralité des origines n’empêche pas l’unicité du but commun : c’est cela l’assimilation.
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    Le problème potentiel est que dans la foi des origines, il y a l’éducation paternelle, laquelle nous donne des buts. D’où qu’une pluralité de patrie (dans les têtes) posera des problèmes.


    • Madoff Madoff 2 novembre 2010 15:20

      Qu’est ce qu’elle raconte l’agent américain là ?
      Elle n’aime pas notre pays car le modèle d’assimilation ne lui convient pas ? Elle voudrait plus de communautarisme comme aux Etats Unis ?
      Mais qu’elle aille vivre là bas ... Nous serons les premiers à nous marrer quand ca pétera ( d’ici quelques années ) aux Etats Unis et à ce moment là on verra bien qui voudra de sa salade pas fraiche ...
      Fort à parier qu’à ce moment là on la verra moins ouvrir sa bouche inculte et naîve dans toutes les émissions télé.
      Je pense même pas qu’elle soit agent du système , juste une idiote qui lui est bien utile ma foie ... Elle ne me semble pas assez " vive " pour le faire de mauvaise foie . je la crois juste endoctrinée dans un système ou elle a un rôle à jouer , ce rôle lui va très bien car elle croit défendre le peuple mais elle est utilisée pour justement tout autre chose sans qu’elle le sache...
      C’est limite triste pour cette dame fort charmante d’ailleurs...


    • ffi 2 novembre 2010 16:48

      Les immigrés sont favorables au mondialisme, car ils veulent pouvoir garder l’intégralité de leur culture à l’étranger, ce qui est compréhensible.
      .
      Cependant, cette position souffre d’un défaut qu’ils ne mesurent pas : si les étrangers s’autorisent à imposer leur loi ici, alors, par symétrie, leur culture s’éteindra chez eux où des étrangers y imposeront la leur. Ils seront pour le coup vraiment orphelins. Du fait du système actuel, ce seront les moeurs du monde marchand qui seront promues au rang de nouvel universalisme (et c’est d’ailleurs déjà le cas, c’est la tactique des propriétaires d’infrastructures : laminer toutes les cultures pour imposer la seule culture, la seule aspiration qui leur sied bien : celle du consumérisme marchand universel - la mondialisation).
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      Le défi du migrant est de s’accorder à la patrie qu’il rejoint et de faire le lien, une synthèse entre les moeurs de son pays d’origine, et celle de son pays d’accueil, sachant que les moeurs du pays d’accueil ne sont pas négociables : on ne peut avoir les fruits d’une société tout en en changeant les principes sur laquelle elle repose.
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      il y a en grec, la dualité ethos / ethnos : toute ethnie a une éthique. Le fait d’être en groupe implique ainsi toujours des règles et des moeurs particulières afin que la vie y soit sans malentendu, donc apaisée et profitable pour tous. Accepter celles-ci revient à s’identifier au groupe, donc qui refuserait les moeurs du groupe en sera bannis puisque perçu comme potentiellement non fidèle (du fait du non respect des coutumes et codes culturels) , ce qui provoque une fragmentation de la société, puis dégénère en perception de races antagonistes, puis en violence raciale et ethnique.
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      Les évènements de Yougoslavie, guerre de religion, etc... ont bien montré l’engrenage tragique et fatal où les sociétés multiculturelles conduisent.
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      Les cadeaux faits à l’humanité, tant en matière artistique que scientifique par la civilisation française, engendrée par les moeurs qui la fonde, justifie de la défendre, pour l’avenir.
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      Toute nation a le droit de faire épanouir son principe de civilisation en son sein, sans ingérence externe. Les mondes Islamiques, Asiatiques et Africains sont suffisamment vastes pour qu’y puissent s’épanouir ces moeurs particulières avec leurs qualités respectives, de manière à ce qu’elles puissent légitimement prouver la pertinence de leur apport pour l’avenir de l’humanité.
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      Les US ont voulu recréer le monde en miniature (en constitutionnalisant les principes inventés pour justifier la marginalisation des amérindiens), et ce faisant ils ont réinventé le principe impérial antique : des groupes culturellement antagonistes agrégés par un principe supérieur (en l’occurrence le consumérisme marchand). Mais les empires sont fragiles du fait de leur tendance au fractionnement et aussi de l’absence de cohérence logique dans leur principe de civilisation : le consensus des moeurs n’aboutit qu’à une conception culturelle moyennée, non à une vérité culturelle durable.
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      C’est la profondeur d’une culture qui produit une économie particulière et originale. Tout appuyer sur l’économie rend peu à peu la culture superficielle, ce qui finit par faire se désagréger toute l’économie dans du n’importe quoi (exemple : la nullité de la télévision et la frénésie de gadgets électroniques inutiles) : l’offre finit par se désynchroniser des besoins nécessaires à l’entretien de la vitalité sociale.


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