mercredi 27 juin 2007 - par Astrid

Paris prend la main sur le dossier Darfour

Durant la conférence organisée par la France, il fut davantage question de politique que d’humanitaire.

Seize pays et six organisations internationales, membres du groupe de contact élargi sur le Darfour, se sont retrouvés le temps d’une demi-journée pour tenter d’esquisser, selon l’objectif affiché par Paris, « un consensus international sur les actions à mener au cours des prochaines semaines ».

Lors de la conférence finale, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, se trouvait entouré à sa gauche par la secrétaire d’État, Condoleezza Rice et à sa droite par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Étaient également présents Javier Solana, secrétaire général de l’Otan, Louis Michel, commissaire de l’Union européenne (UE) pour le Développement ainsi que la présidence allemande de l’Europe.

Tous, et bien d’autres, dont une importante délégation chinoise menée par le vice-ministre des Affaires étrangères, venaient de consacrer leur déjeuner et plus d’une heure, expliqua un diplomate français, à un « échange de vues sur ce qu’il fallait faire pour faire avancer le processus ». Concrètement, le diplomate eut quelque difficulté à faire état de progrès : « Il faut réfléchir, dit-il, faire le constat d’où l’on en est et conserver l’impulsion ». En quatre-vingt-dix minutes, après le déjeuner, fut-il précisé, la diplomatie internationale réunie à Paris au chevet du Darfour passa donc en revue les questions sécuritaires, humanitaires ainsi que de développement et de reconstruction.




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