mercredi 14 mai 2014 - par Frida

Palestine. Rapprochement ou réconciliation entre l’Autorité palestinienne et le Hamas ?

 

 

Le rapprochement entre les deux frères ennemis palestiniens, le Hamas et l’Autorité palestinienne découle indiscutablement de l’échec des pourparlers de paix entre Israël et le Mouvement de Mahmoud Abbas.


Affaibli sur le plan interne, discrédité dans l’opinion de son pleuple, il cherche à travers ce rapprochement avec le Hamas à conforter une position de plus en plus précaire.

 

Pour les islamistes de la bande de Gaza, totalement soumis à un blocus du voisin égyptien, qui ont vu leur source de financement venant de l’étranger se tarir, cet accord est également bénéfique.

 

 

Agnès Levallois est spécialiste du monde arabe

 

Invité(s) :
Agnès Levallois, journaliste, spécialiste du Moyen Orient

 

Liens :

 

LE MONDE. Que prévoit l’accord de réconciliation palestinienne ? L’OLP, créée en 1964, est composée de plusieurs organisations, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP). Le Hamas et le Djihad islamique n’en font pas partie. Reconnue internationalement comme seul représentant du peuple palestinien, l’OLP est chargée des négociations de paix avec Israël et occupe le siège de la Palestine aux Nations unies
MENA POST. Palestine : Fatah et Hamas, la ve ?ritable re ?conciliation ? Il faut espe ?rer pour les palestiniens que cette re ?conciliation sera la bonne et que les futures e ?lections n’entraineront pas de nouvelles dissensionsUni, un peuple est toujours plus fort. La fin de la division c’est aussi peut – e ?tre un nouveau pas en avant pour la construction d’un État palestinien comprenant a ? la fois la bande de Gaza et la Cisjordanie
ICI RADIO CANADA. Le Hamas et l’OLP formeront un gouvernement d’union. Les États-Unis ont fait part de leur « déception » après la conclusion de l’accord interpalestinien, qui ne peut que compliquer, selon Washington, la recherche d’une solution négociéeentre Israël et les Palestiniens. « On voit mal comment Israël pourrait négocier avec un gouvernement qui ne reconnaît pas son droit à l’existence », a dit Jen Psaki, porte-parole du département d’État
AL AHRAM. Fatah-Hamas : Un accord dicté par les interêts. « Il y a plusieurs dossiers épineux en suspens qui exigent de longues négociations et des concessionsPar exemple, le dossier sécuritaire est compliqué : le Hamas ne cédera jamais la sécurité à Gaza sans participer à la sécurité de l’Autorité palestinienne. Une question que rejettent Israël ainsi que la communauté internationale »
ORIENT XXI. L’impossible définition de l’« État juif ». Pour qu’un accord soit ratifié, il faudrait désormais que les Palestiniens reconnaissent Israël comme « État juif »Le refus de Mahmoud Abbas de ratifier ce cinquième élément a déclenché le processus qui a amené le gouvernement israélien à mettre fin aux négociations
GEOPOLIS. Les américains rejettent la responsabilité de l’échec sur Israël. Nahum Barnea, l’éditorialiste vedette du quotidien Yediot Aharonot publie un scoop majeur, ce weekend :l’interview de médiateurs américains qui ont, pendant neuf mois, accompagné l’initiative de paix de John Kerry. Ces diplomates ont-ils gardé l’anonymat pour pouvoir critiquer la position israélienne sans risquer de subir les foudres des organisations pro-israéliennes
GEOGRAPHIE SOCIALE ET POLITIQUE. Les relations entre Palestiniens et Israéliens sont marquées depuis plus de 60 ans par le conflit et la guerre, mais aussi par la haine et la défianceDepuis des décennies, les souffrances s’accumulent et le chemin de la paix semble à chaque fois toujours plus loin et tortueux. Combien d’occasions manquées, combien de morts, de blessés, d’emprisonnés, combien d’injustices jalonnent l’histoire de ces deux peuples ?
LE POINT. Israël-Palestine : la guerre des olives. Des décennies de violence et de colonisation ont fait de l’olivier, symbole de paix planétaire, un objet de discorde entre Israéliens et PalestiniensDépassant le simple enjeu économique, l’olivier revêt aujourd’hui dans cette région du monde une symbolique toute particulière qu’Israéliens et Palestiniens se disputent jalousement. Après avoir détrôné le figuier de Barbarie et l’oranger, l’olivier, robuste et millénaire, a été dressé au rang d’emblème national chez les Palestiniens

AMNESTY INTERNATIONAL. Israël et territoires palestiniens occupés La situation des droits humains : État d’Israël. Rapport 2013

 

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5 réactions


  • Pablo el GENIO Pablo el GENIO 14 mai 2014 13:51

    ...Oui, je me rappellerai jusqu’à la fin de mes jours, puisque l’on parle de "la guerre de l’olivier", de l’image de ce très vieil homme de 80 années pleurant et suppliant des soldats israéliens de ne pas détruire ses oliviers plusieurs fois centenaires ! Il était là, assis, silencieux, impuissant, pleurant et seul, assistant à ce massacre de la nature et des lois de la compassion humaine ! Cela étant dit il faut absolument que la résistance palestinienne apprenne à ne plus être le jouet des israéliens en misant tout sur l’union et les compromis nécessaires à la libération des territoires occupés ! 


    • Pablo el GENIO Pablo el GENIO 14 mai 2014 13:52

      ...Lorsque je parle de compromis ce n’est pas avec l’état d’occupation, évidemment !


  • Triboulet 15 mai 2014 22:18

    La réalité de la période Mai 1945/Mai 1950 est très peu connues et certains"bons auteurs"/conférenciers ont trompé leurs lecteurs


    Avez-vous lu Cattan, Brzozowski, Mayer ?

    La création de ce pseudo état sans frontières unanimement reconnues 65 ans après sa naissance) est éthiquement et juridiquement inadmissible.

    Ce sont des sionistes juif ou chrétien qui le disent

  • cathy30 cathy30 16 mai 2014 04:59

    l’Egypte en faillite, plus de tourisme, l’Arabie saoudite ne paiera pas la note :


  • cathy30 cathy30 16 mai 2014 08:42


    Dictionnaire de la bienséance :

    Palestine, nom qui n’a pas été donné ni par les romains pour faire oublier le mot Israël ni par les arabes ni d’ailleurs par les européens

    Palestiniens, sympathiques électeurs du Hamas "par dépit", rien du tout à voir avec l’élection "choisie" de l’aquarelliste délicat d’origine autrichienne, d’ailleurs Hamas ne veut pas dire violence comme Fatah ne voulait pas dire attaque en arabe.


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