jeudi 19 juillet 2018 - par Tuco

Madeleine Albright : "The right price"

 

500 000 enfants morts en Irak, suite à la guerre de destruction menée par les USA ; ce fut, selon Madeleine Albright, "the right price"  : le juste prix à payer, comme elle l'affirme sans aucune équivoque à la fin de cette vidéo suite à une question très claire qui lui est posée sur ce sujet précis.

Pour la Lybie, le "juste prix" fut encore plus élevé et ne cesse même de grimper encore aujourd'hui (...). Quant à la Syrie, il commence à atteindre des sommes vraiment astronomiques.

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Pourquoi la guerre ?

Toujours pour les mêmes raisons, sur le continent africain : 

1. Le contrôle des ressources énergétiques. Notamment en Syrie, afin de s'opposer, par tous les moyens à la fameuse "stratégie des quatre mers", de Bachar El Assad. La Syrie est d'un point de vue géostratégique idéalement située pour devenir un "hub" d'approvisonnement et de distribution en hydrocarbures, lesquelles sont vitales, notamment pour l'Europe... Par "tous les moyens" ? Alors, pourquoi pas aussi le terrorisme, puisque Laurent Fabius lui-même déclara à propos d'Al Nosra, qu'ils "faisaient du bon boulot" ? Pourquoi pas aussi la CIA, afin de renverser les balbutiements de démocraties, les nations trop fortes militairement aux yeux des USA et d'Israël, telles que le furent l'Irak, la Lybie, et la Syrie, afin d'éliminer leurs chefs, et de les remplacer par d'autres "démocrates", ou des tyrans mais qui soient sous contrôle de la CIA, donc des USA ? Ce cas de figure s'est déjà présenté en Iran, dans les années cinquantes.

2. Empêcher que le continent africain puisse se doter d'une monnaie africaine qui le rende indépendant de l'escroquerie du franc CFA, et aussi du dollar. C'était aussi l'un des projets de Mouammar Kadhafi dont Nicolas Sarkozy ne voulait à aucun prix, évidemment ; ç'eût été la fin de la "Françafrique" en Lybie ?...

3. Empêcher que des pays africains, et en particulier certains pays du Moyen-Orient soient en mesure de contester la suprématie militaire d'Israël dans la région, donc des USA, donc de l'OTAN, donc ... de l'Europe. Pourquoi ? Retour au 1. Or, Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, et Bachar El Assad n'ont jamais accepté de se coucher devant Israël ou les USA. Ceci a signé l'arrêt de mort des deux premiers avec leurs pays respectifs. Le cas de Bachar El Assad est seulement en suspend.

D'autres pays africais suivront, ce n'est qu'une question de temps, et l'Algérie est déjà dans les projets d'un certain BHL, le "grand libérateur"..

 

 



3 réactions


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 19 juillet 2018 11:46
    Y a-t-il une erreur ?
    - Les Palestiniens capturent un militaire israélien : ça fait une gigantesque banderole sur la façade de la Mairie de Paris.
    - on affame ou assassine périodiquement des millions d’enfants au nom de la "Liberté" ( à la mode Yankee ) et ça passe comme lettre à la poste.

  • jjwaDal 19 juillet 2018 12:19

    Le chiffre des "500 000" enfants (surnuméraires) morts en Irak, à cause de Saddam Hussein (des sanctions économiques décidés par les USA et leurs caniches pour empêcher l’Irak de se doter d’AMD) est aujourd’hui considéré comme du pipeau intégral. Il a d’ailleurs servi de justification pour envahir le pays pour éviter ces "morts atroces de jeunes enfants". Pas plus d’enfants morts en masse du fait des sanctions que d’AMD, mais on va passer faire un coucou quand même.
    Comme joueurs de pipeau, ils sont seulement dépassés par l’enclave sioniste en territoire palestinien.
    On se demande rarement le critère qu’ils se donnent pour choisir les pays à qui ils vont apporter la démocratie à main militaire, car on connaît un peu la musique. A noter que leur "Département de la Défense " serait plus justement nommer "Ministère des Attaques", vu que leur arsenal ne sert jamais à défendre le territoire (qui oserait ?) mais défendre les intérêts illégitimes de moins d’un pourcent des citoyens américains.
    Un pays en guerre permanente depuis la fin de la seconde guerre mondiale (c’est plus ancien bien sûr), a forcément un gros soucis. Une règle simple pour les déchiffrer est de considérer toute déclaration officielle comme de la propagande et de la désinformation éhontée. 9 fois sur 10 on a bon...
    Ils sont passés récemment au lynchage direct, les enquêtes mêmes bidonnées prenant un peu trop de temps à leur goût.


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