jeudi 27 septembre 2007 - par Astrid

La répression s’abat sur la Birmanie

Neuf jours après le début des manifestations démocratiques qui mêlent moines bouddhistes, populations birmanes, étudiants et membres de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), contre la flambée des prix et le gouvernement du général Than Shwe, la junte militaire commence sa répression. Dans les deux plus grandes villes du pays, Rangoon et Mandalay, 5 personnes ont été abattues et 300 blessées. Balles perdues des forces anti-émeutes annoncent les autorités.

Les leaders charismatiques de l’opposition seraient emprisonnés un à un. La prix Nobel de la paix Aung Suu Kyi, le chansonnier Zargana, le dissident Min Ko Naing et le poète Ko Ko Gyi seraient déjà en prison.

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni et après avoir demandé un retour au calme, il envisage des sanctions contre la junte au pouvoir. C’est le cas de Nicolas Sarkozy, qui a rencontré le "Premier ministre" de l’opposition birmane en exil, le Dr Sein Win. Le président français a également demandé aux entreprises privées de geler leurs investissements. Total est présente depuis 1992 en Birmanie et tristement célèbre pour le travail forcé qu’elle y ferait pratiquer.

Lors de la conférence de presse à Paris en présence de Sein Win, la chanteuse et actrice Jane Birkin a lancé un appel à la mobilisation pour Aung Suu Kyi. Elle ne souhaite pas que l’on revive l’indifférence offerte en 2001 au commandant Massoud avant sa mort.




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