mercredi 25 septembre 2013 - par
La justice populaire au Pérou
En France, on a vu ces derniers temps se multiplier des actes d'autodéfense de la part de personnes exaspérées par des vols à répétitions, comme la récente affaire du bijoutier de nice, Jacques Blondel, "le héro de marignanne" qui s'est fait tuer en essayant d'arrêter deux cambrioleurs, Papy Galinier, septuagénaire incarcéré apres avoir blessé deux femmes roms qui le cambriolaient, ainsi que les multiples incendies de camps de roms à Lyon, à Marseille ou en Seine-saint-denis.
Au Pérou, pour pallier le manque de résultats de la police et de la justice du notamment :
au centralisme des moyens sur la capitale,
aux trop peu de budget depuis les années néolibérales 80-90
à la corruption
et surtout au laxisme directement importé des idéologies occidentales et de leur "cochinos derechos humanos" qui selon les péruviens ne donnent de droits qu'aux délinquants,
Certaines communautés andines et autres quartiers populaires ont décidé d'éxercer la justice eux-mêmes.
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Avec l’aggravation des manques de moyens de la justice française et le laxisme institutionnalisé, qui sait si l’exaspération populaire grandissante ne pourrait pas faire apparaitre ce genre de scène de justice populaire en France ?
La nature a horreur du vide, et la justice aussi.
Les citoyens ont délégué le monopole de la violence a l’Etat, mais ceux-ci ne sont-ils pas en droit de le récupérer si les institutions ne l’éxercent plus ?
Ne serait-ce pas un signe de nécessité de renforcement rapide de notre police et de notre justice avant le développement de ces justices populaires ?