La guerre du 6 octobre 1973
Je vous propose quelques vidéos sur la guerre du 6 octobre 1973, dite aussi guerre du Kippour ou guerre du Ramadan.
Il y a peu d’analyses historiques et militaires de cette guerre. Globalement, les Egyptiens ont adhéré au roman national : c’est une victoire de leur armée.
Comme d’habitude, cette année, le 06 octobre est un jour de commémoration d’une victoire et tout le monde est invité à participer aux festivités.
Comme d’habitude, les frères musulmans ne sont pas de la fête, comme d’habitue l’armée est leur adversaire, voire leur ennemi, et ils ne vont pas se réjouir pour elle, même s’il s’agit d’un mythe, mais ils ont des raisons de lui en vouloir, c’est un militaire qui a imposé des accords de paix à son peuple sans contrepartie réelle. Et c’est un autre militaire qui a assuré le maintien et la survie de ces accords. Pourtant, Morsi a bien assuré qu’il n’a eu aucunement l’intention de revoir les accords signés par le passé.
Quant aux Israéliens, ils considèrent que c’est l’échec du renseignement militaire.
Il est indéniable que l’armée egyptienne concrétisât des exploits qu’elle pouvait présenter comme une réalisation faisant oublier l’humiliation de la guerre des Six Jours.
Mais la fin est moins glorieuse, elle est une défaite d’un point de vue militaire, ce qui n’a pas empêché Anouar Sadate de crier victoire. C’est vrai que c’est moins ubuesque que le cri de victoire alors que la défaite fut consommée pendant la guerre des Six Jours.
Peu de critique, sinon du côté syrien, concernant les objectifs, le déroulement, la fin et les conséquences de la guerre du 6 octobre 1973.
Les Syriens estiment que la guerre a été déclenchée par Sadate pour ses propres intérêts personnels, à savoir se construire une aura équivalente à celle de Nasser, et ensuite de forcer la main aux Américains à s’impliquer dans une proposition de paix au Proche-Orient.
Sadate n’avait aucunement l’intention de récupérer le Sinaï par la guerre. Il l’a dit explicitement. Les Américains étaient occupés par la guerre du Vietnam. Et le calme précaire du Moyen Orient n’était pas une urgence. Ils n’interviendraient que s’il y avaient une menace grave pour la paix dans la région.
Sadate avait deux plans. Un plan pour leurrer les Syriens, leur faisant croire que la guerre fut pour la récupération totale des terres, et un autre plan pour son état major qui fut limité aux capacités réelles de défenses aériennes égyptiennes.
Le Traité de paix fut imposé au peuple égptien comme le prix de cette pseudo victoire, plusieurs personnalités politiques égyptiennes ont démissionné jugeant la diplomatie égyptienne se comportant en Etat défait, le contraire de ce qui est proclamé au peuple. Que l’Etat hébreux n’a pas concédé grand-chose en contrepartie des compromis égyptiens, que les accrods mettent en place la sécurité d’Israël aux dépens de celle de l’Egypte. Sadate a imposé ses vues en bon dictateur. L’amitié qui liait Sadate à Carter lui a enlevé toute capacité de jugement et de discerenement. Sadate fut subjugué par Carter. Ce dernier a eu de l’ascendant sur lui au point qu’il savait d’avance que Sadate ne pouvait plus lui refuser quoique que ce soit.
La défaite (parce qu’il s’agissait d’une défaite pour les armées arabes) est l’oeuvre de Sadate qui a imposé une stratégie militaire après le franchissement de la ligne de Bar Lev, réputée infranchissable, une stratégie malgré l’opposition de son Etat major (d’où le déclassement et l’accusation pour haute trahison d’un des maître d’oeuvre du franchissement du Canal, Saad El Shazl, alors qu’il fut convenu que les armées égyptiennes devaient rester sous la protection de la défense aérienne). Elle consistait à faire avancer les armées dans les profondeurs du Sinaï sans protection aérienne. C’est un quasi suicide d’une inutilité déconcertante.
Le plus grave, c’est d’avoir laissé une brèche entre la 3ème et la 2ème armée égyptienne que l’armée israélienne a su exploiter pour inverser le cours de la geurre et s’en sortir gagnante.
Il faut signaler que les renseignements israéliens et américains ont bien eu les informations sur les préparatifs de guerre des pays arabes, les politiques ont été informés. La question est de savoir pour quelle raison Israël n’a pas pris au sérieux l’hypothèse d’une guerre imminente. D’aucuns disent que "le Mossad n’a pas tiré suffisamment la sonnette d’alarme au niveau politique de façon à ce que le politique puisse en retour engager les préparatifs en rappelant par exemple les effectifs des forces des réserves" On peut tout aussi estimer que le renseignement fut bien compris mais qu’il y avait d’autres calculs politiques. La guerre a failli échapper à ses auteurs, heureusement qu’il y a eu le cessez-le-feu qui contente toutes les parties.
Ce qui est suspect dans cette guerre c’est que les pays arabes, notamment l’Egypte, n’ont pas eu d’objectifs précis.
http://www.checkpoint-online.ch/Che...
http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.546843
http://www.lars-klein.com/start/usa/nixon/nixonyomkippur.html
http://www.youtube.com/watch?v=ElCN...
http://www.youtube.com/watch?v=Qveu...
http://www.goodreads.com/book/show/...
http://www.terredisrael.com/Sharon.php
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