La confe ?rence de Me ?re Agne ?s-Mariam de la Croix
Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du monastère Saint Jacques le Mutilé, a donnée une coférence à Paris ce vendredi 6 mars sur la situation en Syrie.
Mère Agnès-Mariam de la Croix est née en 1952 au Liban, de père palestinien, originaire de Nazareth, et de mère libanaise. Après la mort de son père elle devient marginale et parcours le monde, en quête de Dieu, avec un groupe de hippies communautaires et nomades. De retour au Liban elle intègre le Carmel de Harissa. Après des années de cloître, de contemplation et de charité elle se rend en France où elle étudie le monachisme primitif, perfectionne l’hébreu et le syriaque et fonde la Maison d’Antioche, association déclarée qui s’occupe de la préservation du patrimoine de l’église d’Antioche. Elle quitte la France en 1993 pour la Syrie, et c’est là qu’elle découvre la ruine d’un monastère du VIe siècle, Saint Jacques le Mutilé. Après avoir obtenue l’autorisation de restauration et les encouragements de l’évèque de Homs Mère Agnès, avec deux autres religieuses et l’aide des enfants du village de Qâra, commence à déblayer à mains nues les gravats des ruines du monastère. Une aide internationnale lui a permis de continuer les travaux. C’est en 2000 que l’évèque émet un décret de refondation du monastère et la création d’une communauté monastique du nom de l’Unité d’Antioche. L’emblème de la communauté est dessiné par Mère Agnès : formé de la croix de saint Siméon de Stylite et des quatre points cardinaux.