dimanche 8 décembre 2013 - par
Johannesburg : Le repli sur soi
Dix ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud a du mal à entrer en démocratie. La société sud-africaine continue de fonctionner à deux vitesses. La peur de l’insécurité est le rare point commun entre les communautés noire et blanche.
Johannesburg, jungle urbaine gangrenée par la criminalité, nourrit chez ses habitants une angoisse quotidienne et continue de diviser : d’un côté le quartier riche et blanc de Sandton, de l’autre le township noir d’Alexandra.
Deux mondes que tout oppose. D’un mur à l’autre, les barrières raciales d’hier ont été remplacées par celles de l’argent et de la peur. Et partout, Johannesburg bruit d’une clameur sourde, celle de l’injustice sociale qui mine la ville.