dimanche 8 décembre 2013 - par Un monde meilleur

Johannesburg : Le repli sur soi

 

Dix ans après la fin de l’apartheid, l’Afrique du Sud a du mal à entrer en démocratie. La société sud-africaine continue de fonctionner à deux vitesses. La peur de l’insécurité est le rare point commun entre les communautés noire et blanche.
 
Johannesburg, jungle urbaine gangrenée par la criminalité, nourrit chez ses habitants une angoisse quotidienne et continue de diviser : d’un côté le quartier riche et blanc de Sandton, de l’autre le township noir d’Alexandra.
 
Deux mondes que tout oppose. D’un mur à l’autre, les barrières raciales d’hier ont été remplacées par celles de l’argent et de la peur. Et partout, Johannesburg bruit d’une clameur sourde, celle de l’injustice sociale qui mine la ville.


3 réactions


  • Schweizer.ch 8 décembre 2013 11:43
    Mandela a eu l’intelligence de comprendre qu’il ne fallait pas tuer la poule aux oeufs d’or, une leghorn d’origine. Son autorité morale a ensuite évité le pire, même si on ne peut passer les 2000 fermiers blancs assassinés depuis 1994 (2 par semaine en moyenne), par profits et pertes.

    Ses héritiers sont loin d’avoir le même prestige, et il y a sérieusement lieu de craindre que les jouisseurs corrompus de la bourgeoisie issue de l’ANC ne détournent, dans un avenir relativement proche, la colère des déçus du pouvoir noir, sur la minorité blanche, au risque de provoquer la "zimbabwéisation" de l’Afrique du Sud.

    • marceau 8 décembre 2013 17:22

      -35000 blancs plus 3000 fermiers blancs ont été assassinés depuis la fin de l’apartheid.

      -Sur une population blanche totale de 4000 000 de personne, je vous laisse calculer par vous même l’ampleur du génocide en cours


    • Vla l'Jean Jean Valjean 8 décembre 2013 18:25

      Ce n’est pas possible et ça ne rentre pas dans le logiciel, seuls les blancs peuvent être racistes.


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