Debré tacle Mitterrand... et Schwarzy attend Polanski
Jean-Louis Debré, Président du Conseil constitutionnel, s’est dit scandalisé des propos de Frédéric Mitterrand (qu’il a refusé de nommer) au sujet de l’arrestation de Roman Polanski : "Quand on est ministre, on doit être le premier à dire que la justice est la même pour tous", a-t-il déclaré.
L’ancien magistrat se dit "révolté" par ceux qui estiment cette arrestation injuste : "il ne doit pas y avoir de justice à 2 vitesses."
Schwarzy ne fera pas de cadeau à Polanski
Debré est sur la même ligne que le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger. Celui-ci a estimé jeudi 1er octobre que Roman Polanski "devrait être traité comme tout le monde". S’il a reconnu être un admirateur du réalisateur, il a estimé que la justice ne devait pas s’arrêter à ce genre de considération : "Peu importe que vous soyez un grand acteur, un grand réalisateur ou un grand producteur", a-t-il déclaré sur CNN.
En sa qualité de gouverneur, Schwarzenegger aurait la possibilité de gracier Roman Polanski... mais il ne semble donc pas disposé à le faire. Le gouverneur a plutôt défendu le procureur de Los Angeles, accusé par des artistes et des politiques européens d’avoir "tendu un piège à Polanski".
Arnold Schwarzenegger appelle néanmoins à prendre en compte les voix qui dénoncent le procès inéquitable fait, selon elles, au cinéaste en 1977 : "On devrait regarder toutes les allégations, pas seulement celle concernant (Polanski) mais aussi celles concernant son procès. Y a-t-il eu des erreurs ?".
Immunité artistique ?
L’avocat du cinéaste a, quant à lui, réaffirmé sur Europe 1 que la fillette de 13 ans était consentante pour avoir une relation sexuelle avec Roman Polanski, âgé alors de 46 ans, et a réclamé la remise en liberté de son client.
Maître Hervé Temime, avocat de Roman Polanski, débattait hier avec Maître Eolas, blogueur et avocat au barreau de Paris, sur la possible "immunité artistique" dont pourrait bénéficier Polanski.
Selon Me Paul Gully-Hart, avocat genevois, "Roman Polanski sera probablement extradé" aux Etats-Unis pour y être jugé.
12 réactions
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joelim
2 octobre 2009 12:29
Bien dit ! J’hallucine d’être d’accord avec Debré mais pourquoi pas, dans ce domaine les clivages n’ont pas lieu d’être.
La gouvernance française, avec des ministres amateurs de garçons et défenseurs d’élites violeurs d’enfant, commence singulièrement à ressembler à la gouvernance de la sombre époque des Borgias.
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abdelkader17
2 octobre 2009 12:34
incroyable, on touche les sommets de l’hypocrisie,l’immunité artistique elle est bien bonne celle là. La sionisation complète de la société est en marche,ces malfaiteurs sont en train de détruire un à un les socles et les fondements de la légitimité nationale et internationale.
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abdelkader17
2 octobre 2009 20:27
@Scaevola c’est pas la brigade à Bhl qui défend l’immunité artistique de Polanski.
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Echo
4 octobre 2009 04:14
BHL dans ses œuvres.
Pitoyable ! Un monument de mauvaise foi. Désolé, mais je ne m’y habituerai jamais, cette interview m’a écœuré
http://www.dailymotion.com/video/xan0bq_polanski-peutetre-une-erreur-de-jeu_newse
Echo
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Papi ensoleillé
2 octobre 2009 12:49
"Quand on est ministre, on doit être le premier à dire que la justice est la même pour tous". Chez nous les personnes protégées, ça existe !
A connaitre, cette affaire d’Etat entre les mains de MAM, et relative à la survie de la Presse.. On va bien voir si tous ceux qui sont impliqués passent encore entre les gouttes Ou bien si comme dit Sarkozy on met fin aux combines
http://www.lepost.fr/article/2009/09/28/1715860_parce-qu-ils-enquetent-sur-cette-affaire-d-etat.html
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lord volde
2 octobre 2009 17:44
Les mensonges du défenseur de Polanski sont pathétiques. Il focalise l’affaire de son arrestation sur la volonté de la victime de vouloir se retirer de ce dossier, alors que l’intérêt de la justice est de sanctionner un comportement criminel. En droit français, la prescription des crimes commis contre des mineurs est actuellement de 20 ans. A chaque acte de procédure, il y a interruption de la prescription qui repart à zéro. La justice californienne a émis plusieurs mandats d’arrêt depuis la cavale du criminel intervenue en 1977. Ce qui, autrement dit, démontre que même en France, il n’y aurait pas eu prescription sur ce dossier. A titre d’exemple, on peut citer les mandats d’arrêt internationaux émis contre Carlos, Cesare Battisti, Marina Petrella qui ont interrompu les prescriptions concernant ces affaires remontant aux calendes grecques. Et ces grands moralistes qui défendent à tout prix un violeur d’enfant, n’ont eu aucune réaction pour demander l’arrêt des poursuites. En fait, il s’agit tout bonnement de sauver un privilégié bénéficiant de l’appui de la Nomenklatura artistico-économico-politico mafioso, alors qu’un simple quidam aurait été présenté devant ses juges et condamné à exécuter une peine de prison sans que personne ne s’en émeuve autrement.
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ffi
2 octobre 2009 19:13
La justice de l’empire est sujette aux humeurs de l’empereur (2 poids, 2 mesures) : un tel est coupable, tel autre ne l’est pas, selon le désir impérial. La justice de la république est la même pour tous.
On devine mieux qui sont les élites de l’empire et ses ennemis.
Debré est un authentique républicain. Cela est rassurant de voir que la république n’a pas encore totalement succombée à l’empire.
La vrai opposition politique qui existe est : république / politique
Loi fondée sur la philosophie morale de la nation / loi négociée selon le bon plaisir de l’empereur.
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Sentero
3 octobre 2009 10:12
@Abdelkader
Aucun rapport avec le sionisme... Samantha 13 ans, Aïcha 9 ans... est-ce décent de se servir de leurs calvaires pour faire de la "politique" et essayer de salir des idéologies ou des religions ???
Au plaisir de vous lire.
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extralucide
3 octobre 2009 22:39
Dans la foulée, le journaleux aurait pu demander l’avis de Debré sur le jugement du nabot à propos de Clearstream. Encore un rève