mercredi 29 décembre 2010 - par
11-Septembre : Roland Dumas persiste et signe
Scoop. En exclusivité pour Oumma.com, Roland Dumas avoue douter de la version officielle du 11-Septembre et s’en explique pour la première fois. L’ancien président du Conseil constitutionnel se révèle également favorable à une nouvelle enquête internationale. Décryptage d’une confession choc.
Roland Dumas, l’homme par qui le scandale arrive.
Quelques mots comme « Le 11-Septembre, je n’y crois pas » , exprimés laconiquement le 16 décembre dans l’émission Ce soir ou jamais de Frédéric Taddeï, auront suffi pour enclencher le processus : dès le lendemain, nous avions joint par téléphone l’ancien ministre des Affaires étrangères pour qu’il éclaircisse ce propos inattendu de la part d’une figure éminente de la vie politique française. Débonnaire, Roland Dumas nous répondait qu’on ne pouvait « pas faire plus clair » avant de préciser qu’il y avait selon lui assez de « faits anormaux dans le version officielle » pour mettre celle-ci en doute.
Le mardi 21 décembre, soit quatre jours après notre conversation téléphonique, l’homme a bien voulu nous accorder un entretien dans son bureau pour étayer ses interrogations sur le sujet. Durant l’interview, Roland Dumas, se disant « impressionné » par les arguments critiques à l’endroit de la version officielle, a insisté sur la « controverse » du 11-Septembre qui « mérite, en raison de la gravité exceptionnelle de cet évènement, qu’on en discute ». L’ancien président du Conseil Constitutionnel a rappelé qu’il n’existait pas de preuve « formelle » de la responsabilité d’Al Qaida dans la planification et l’exécution des attentats. Sarcastique, il reprend et assume le qualificatif, exprimé à son encontre par Guy Sorman, de « théoricien du complot », définissant pour sa part celui-ci comme quelqu’un qui tente « comme tout le monde, d’expliciter, avec son bon sens, une machination d’un complot ». Etonnamment, il se révèle, neuf ans après les faits et six ans après la publication du rapport officiel, favorable à une nouvelle enquête, plus « en profondeur », quant à ces évènements. Et bien qu’il juge « bonne » la proposition iranienne, formulée l’automne dernier, de créer un comité international dans ce but, il estime préférable de confier sa supervision à un pays réputé unanimement pour sa neutralité.
Contexte de la polémique et retranscription intégrale de l’entretien sur Oumma.com :