lundi 13 janvier - par mat-hac

Soudja, capitale de la douleur

L'exécutif ukrainien n'a jamais si bien porté son nom : il continue à sacrifier des brigades entières pour tenir encore quelques champs - et quelques mois - dans le saillant de Soudja. Plusieurs dizaines de milliers d'ukrainiens y ont été tués ou fait prisonniers, le saillant n'a plus aucun début d'intérêt stratégique, mais il est devenu une grande dinguerie politique, un cache-misère à la folie collective qui préside désormais à Kyiv, et dont les généraux ukrainiens eux, ont bien compris la terrifiante grandeur.

On en vient à se demander s'il n'existait pas un groupe d'individus aussi homicides que rancuniers qui voulaient, depuis le début, verser deux peuples slaves dans un immense chaudron pour les y sacrifier vivants. Si tel fut bien le cas, au moins la généralisation des drones sur le champ de bataille, en empêchant toutes les grandes concentrations de forces, a sans doute divisé par dix le bilan humain de cette guerre, et aura au moins eu l'heur de contrarier logarithmiquement de tels plans sacrificiels. Il n'empêche, il s'agit de tenir un petit arpent de territoire russe, qu'importe si l'on y hache pour rien la fine fleur de la jeunesse ukrainienne...

Regis Le Sommier et Charles d'Anjou, en direct de l'Oblast de Koursk, nous partagent leurs analyses au plus près du terrain depuis des mois.




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