mercredi 24 novembre 2010 - par Bob34

Slogan nazi au Parlement européen : un député expulsé

Grave incident aujourd’hui au Parlement européen...

Godfrey Bloom, un eurodéputé britannique membre du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) - mouvement qui réclame la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE - s’est fait expulser à deux reprises du Parlement européen ce mercredi après avoir comparé le discours de l’Allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste, à celui des nazis. "Ein Volk, ein Reich, ein Führer" ("un peuple, un empire, un chef", la devise de l’Allemagne nazie), a-t-il lancé, au moment où Schulz s’exprimait.
 
L’échange très vif est intervenu dans le cadre d’un débat sur la crise économique, alors que l’eurodéputé allemand défendait la nécessité pour les pays européens d’agir de concert pour préserver l’UE. C’est "tout juste s’il n’a pas rajouté : et on met des camps de concentration pour régler le problème", s’est ensuite indigné le président du groupe conservateur, le Français Joseph Daul, exigeant des excuses immédiates du Britannique. Prié une nouvelle fois de s’excuser par le président du Parlement, le Polonais Jerzy Buzek, Godfrey Bloom a refusé et même ajouté que Martin Schulz était "un fasciste non démocratique". Buzek lui a donc demandé de quitter l’hémicycle.
 
La condamnation des propos de Bloom a été quasi unanime. Dans un communiqué commun, les présidents des groupes conservateur (PPE), libéral (ALDE), Vert, gauche communiste (GUE/NGL) et de la droite eurosceptique (ECR) ont réclamé des sanctions contre l’eurodéputé britannique : "Jamais nous n’accepterons que, d’aucune façon, des députés européens injurient leurs collègues, d’une façon qui rappelle les pires heures de notre histoire", ont-ils souligné, demandant à ce que Bloom soit sanctionné "de la façon la plus sévère".
 
Un nouvel incident a eu lieu au moment des votes. Godfrey Bloom, qui était de retour dans l’hémicycle, a été une nouvelle prié de s’excuser ou de sortir. Refusant d’abord de le faire, il a été finalement forcé de quitter le parlement durant une interruption de séance. Le président d’UKIP, Nigel Farage, a pris sa défense, de même que des députés d’extrême droite, comme Bruno Gollnisch, le vice-président du Front national.
 
Partie 1 (en version originale)
 
Partie 2 (traduction en français)


7 réactions


  • manon des bourses 24 novembre 2010 18:02

    aucun humour ces 68 tards , toujours sur la defensive , la vérité facherait elle ? jusqu a quand vont ils se retrancher derrière l exploitation de l histoire pour eviter de parler du fond ?

    regardez tous ces visages , c est l equipage d un navire qui coule


    • Zowie elfableo 24 novembre 2010 21:41

      la vérité ? Ta vérité , ouais ! moi , j’ai la mienne et c’est pas tout à fait la même !


    • kemilein kemilein 25 novembre 2010 19:41

      "sombres heures de notre histoire"
      heuh non... c’est pas la notre, pas la mienne, celle de ceux qui l’ont vécu, celle de ceux qui y pensent encore et s’y complaisent.
      c’est l’histoire d’une minorité exterminant une autre minorité... y’en a mare 60 ans après de faire le deuil de pof connards qui voudraient nous faire culpabiliser de leur propre merde.
      les USA on massacré quasiment tous les amerindiens... ils pleurent encore eux ? on va nous culpabiliser encore combien de temps avec ça ?


  • galac 24 novembre 2010 18:40

    Je suis etonné de ne pas voir de depêche AFP sur cet incident !


  • GregTheBegue 24 novembre 2010 19:19

    Geesh....La démocratie, on est d’accord qu’elle soit là mais c’est vraiement pitoyable à regarder. 


  • Maldoror Maldoror 24 novembre 2010 21:54

    "C’est le comportement d’une organisation proto-Fasciste. Ainsi, si l’Irlande maintenant - par une ironie de l’histoire et au nom de représailles méritées – enclenche la réaction en chaîne qui va détruire la zone euro et l’Union européenne, il sera difficile de résister à la tentation d’ouvrir une bouteille de whiskey de Connemara de bouteille et de savourer le moment. Mais il faudra résister à cette tentation. Car le cataclysme ne sera pas joli."

    Ambrose EVANS PRITCHARD

    Daily Telegraph

    16 novembre 2010

    http://www.u-p-r.fr/


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