mardi 21 mars 2023 - par mat-hac

Pourquoi la Russie résiste aux Sanctions ?

Il y a un an, les sanctions devaient selon Bruno Le Maire "mettre à genoux l'économie russe", tout ne s'est pas passé comme prévu. Pourquoi la Russie résiste aux sanctions ? Qu'elle a été le bilan commercial de l'année 2022 ? Comment les sanctions occidentales sont en train de transformer le monde ? La Russie a réalisé un excédent commercial historique en 2022. La multipolarité géopolitique se concrétise avec des échanges de plus en plus nombreux à destination de pays tiers et l'ouverture de nouvelles routes. La Russie commerçait majoritairement avec l'Union Européenne et la Chine. Elle est en train de multiplier ses flux commerciaux pour atteindre la principale clientèle à l'aide de pays proxy et de nouvelles plaques tournantes. Dans le même temps, la dédolarisation du monde est en cours et la Chine avance ses pions dans toutes les régions. Les Etats-Unis et l'UE feront tout pour stopper l'abcès.



6 réactions


  • microf 21 mars 2023 11:19

    Ceux qui veulent faire perdre la Russie ont perdu la raison, et, lorsqu´on perd la raison, on se perd soi même, c´est ce qui est entrain d´arriver á ceux qui veulent faire perdre la Russie.


    • Et Hop ! 23 mars 2023 18:12

      @microf

      C"est ce que savait la sagesse des anciens : Quo vult perdere Jupiter dementat : Dieu rend fou ceux qu’il veut perdre.


  • Fantômette contre Jean Robin Fantômette contre Jean Robin 22 mars 2023 10:15

    Pour aller vers un monde multipolaire (multiple, plus simplement), il faudrait que toutes les grandes aires culturelles de l’humanité soient représentées au Conseil de sécurité de l’ONU ; ni l’Amérique centrale ou latine, ni l’Afrique, ni le Moyen-orient ou l’Asie centrale, le sous-continent indien ou l’Indochine, l’Insulinde ou l’Océanie ne sont représentés. Dans la liste des douze pays les plus riches au monde désormais, six ne font pas partie de l’aire européo-nord-américaine : Chine, Japon, Inde, Brésil, Russie, Corée du sud et la tendance s’accentuera.


    • Et Hop ! 23 mars 2023 18:21

      @Fantômette contre Jean Robin

      L’ONU a une fonction qui est en principe limitée à défendre la souveraineté des nations membres contre les menace et les ingérences des autres nations.

      Non seulement elle ne remplit pas du tout sa mission en laissant, voire en favorisant oitrageusement l’empire américano-sionniste et sa domination prédatrice sur les autres nations, mais elle en est complètement sortie en s’ingérant dans leur gouvernement pour leur imposer une politique commune dans les domaines médicaux (OMS), énergétique (GIEC), monétaire (FMI), culturel (UNESCO), commercial (OMC), etc.


    • Fantômette contre Jean Robin Fantômette contre Jean Robin 24 mars 2023 09:02

      @Et Hop !

      Le but premier de l’ONU était de "garantir" la paix entre nations souveraines, effectivement. Je ne méconnais pas le vice fondamental de cette organisation, usine à principes abstraits, financée essentiellement par la puissance dominante, économiquement et idéologiquement, depuis l’époque de la Guerre froide. Elle apparaît comme un "machin" totalement dépassé. La SDN avait déjà coulé dans le contexte bien connu des années 1930.

      L’ONU est allé plus loin cependant que la SDN en rassemblant, pour la première fois dans l’histoire humaine, quasi tous les Etats existants (au sein de l’AG, en tous cas). Même si l’action de l’ONU est limitée, inversement proportionnelle à ses prétentions gigantesques, je crois que le rôle du CS est valable, symboliquement du moins. Les Américains furent sérieusement agacés par la position de la France en 2003. Elle se grandirait encore à vouloir étoffer la composition de ce Conseil comme je l’ai indiqué.


  • AmonBra AmonBra 24 mars 2023 15:45

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    Les anglo$ionnards et leurs lèche-boules dont, hélas en notre nom, la France, veulent détruire la Russie et ils s’en cachent à peine, c’est de cela qu’il cause le B. Lemaire mis au parfum et qui se la joue, ainsi que la "Frau" A. Merkel qui, lors de son premier aveu merdiatique concernant son non respect de l’application des accords de Minsk, a fait état d’une intention occidentale de "pacifier" la Russie par proxy ukrainien surarmé durant 8 ans.

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    Pour qui connait le discours colonialiste durant les guerres de colonisation et de décolonisation, le terme utilisé par l’ex chancelière ne peut que laisser songeur, notamment sur la continuité idéologique et transgénérationnelle des dirigeants européens.

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    Aveuglés par leur suprémacisme quasi culturel, leurs supérieurs hiérarchiques d’outre atlantique le revendiquent avec encore plus d’arrogance, cela ne datant pas d’hier, telle Condoleeza Rice à propos de la fédération de Russie : « Un pays trop grand, riche en matières premières, en traditions et en spiritualité profondément enracinée : ce n’est pas un pays qui convient à l’époque actuelle ».

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    Contraindre les russes a intervenir en ex ukraine pour défendre leurs coreligionnaires, afin de les faire passer pour agresseurs, les isoler internationalement, les saigner à blanc dans une guerre d’attrition et, "last but least", justifier ainsi plus de 14 000 sanctions économiques de toutes sortes, visant l’effondrement socio-économico-financier de la Russie, facilitant de la sorte un énième "regime change", était leur plan dans les grandes lignes, car démembrer et piller la Russie les turlupine depuis des siècles.

    Une vieille obsession que l’opposition efficace de cette dernière à leurs sanglantes manigances en Tchétchénie, Géorgie et, surtout, en Syrie(*) n’a pu que réactiver fortement.

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    Mais les russes observant et analysant le manège U$ depuis belle lurette, ont mis également à profit ce délai pour "blinder" efficacement leur système économique et financier, renforcer qualitativement et quantitativement leur armement et établir une stratégie militaire, de sorte que le piège mortel qui leur était tendu se retourne contre ses auteurs qui, à ce jour et malgré toutes leurs menaces/provocations, ne savent toujours pas comment s’en sortir sans subir une profonde humiliation, aux conséquences cataclysmiques pour l’U€, l’OTAN et les U$A, faisant passer les honteuses fuites de ces derniers du Vietnam et d’Afghanistan, pour de modestes hors-d’œuvres . . .

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    (*) La destruction de la Syrie était la clé de voute de leur plan de redécoupage du proche et moyen orient, type accord colonial Sykes-Picot, essentiellement au profit de leur tête de pont coloniale dans la région.



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