Nouvelles mesures d’austérité votées par le Parlement grec
Le Parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi de nouvelles mesures de rigueur. Ces mesures étaient exigées par la zone euro et le FMI pour poursuivre leurs versements de prêts d’un total de 8,8 milliards d’euros.
La loi prévoit une restructuration du secteur public avec la suppression de 15 000 postes d’ici à la fin 2014. Elle prévoit aussi l’extension d’un impôt foncier très impopulaire existant depuis 2011.
"Tous les travailleurs doivent élever leur voix pour s’opposer à ces politiques, dans notre pays et en Europe, nous devons coordonner notre bataille ensemble pour les contrecarrer." a déclaré Kostas Tsikrikas, le leader d’Adedy, le syndicat des fonctionnaires.
La loi adoptée ne compte qu’un seul article, une pratique courante pour obliger les députés à voter l’ensemble des propositions. Dans la fonction publique, 4000 postes doivent être supprimés d’ici à la fin de l’année, et 11 000 en 2014. Il s’agit d’une véritable destruction du service public selon certains fonctionnaires.
"Nous sommes contre cela et maintenant ils augmentent notre nombre d’heures et cela va seulement mener à plus de pertes d’emplois." affirme une enseignante. "Et comme vous l’avez compris cela ne bénéficie pas aux enseignants, ni au système éducatif et encore moins aux enfants."
Pour permettre rapidement ces suppressions de postes, la loi permet d’accélérer les procédures de licenciement dans la fonction publique.
L’Eurogroupe doit approuver aujourd’hui une nouvelle tranche d’aide de 2,8 milliards d’euros à Athènes.