Les Occidentaux
« Les Occidentaux » sont une expression qu’on n’entend plus, alors qu’elle avait été utilisée ad nauseam durant les rapports Est-Ouest.
http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux
Cela, pour des raisons pour des raisons bien compréhensibles : le bloc de l’Est n’existe plus comme repoussoir fédérateur ; le lien transatlantique n’est plus pertinent ; les Européens sont divisés (on a assez parlé ici même des divergences intra-communautaires et du durable clivage franco-allemand).
Or, les différences entre les peuples sont une réalité, d’ailleurs enrichissante : les Européens sont pétris de leurs spécificités depuis des siècles. Déjà, durant l’antagonisme américano-soviétique, Washington avait les plus grandes difficultés à faire la différence entre les cultures de ses alliés d’outre-Atlantique.
Avec la crise mondialisée surgie en 2007, on voit l’importance des mentalités historiques : un allemand n’est pas un grec qui n’est pas un finlandais, qui n’est pas un portugais, l’anglais restant hors de toute norme européenne, etc.
Dans le nouveau contexte européen, en quoi le facteur culturel est-il fondamental pour comprendre les rapports de force entre les Etats ?
Georges Nurdin est directeur de collection à L’Harmattan.