vendredi 30 septembre 2011 - par À Mehdi The

Le Mécanisme Européen de Stabilité

Cette vidéo nous montre en détail les aspects techniques de ce mécanisme...On y est...

 

Qu’est ce que c’est Le Mécanisme Europeen de Stabilité,voici la version de notre cher gouvernement :


Le 21 mars 2011, les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus à un accord sur les modalités de fonctionnement du Mécanisme européen de stabilité (MES). Destiné à soutenir les Etats membres de la zone euro sur lesquels pèsent des difficultés financières importantes, cet organe de coopération intergouvernementale sera opérationnel dès juillet 2013.

 

Le communiqué de presse

 

Réunis en Eurogroupe exceptionnel les ministres des Finances de la zone euro ont trouvé un accord le 21 mars 2011 sur les principes du futur Mécanisme européen de stabilité (MES) qui sera mis en œuvre à compter de juillet 2013. Cet instrument intergouvernemental a pour objet de refinancer des États membres de la zone euro et bénéficiera, à cet effet, d’une garantie de 500 milliards d’euros apportée par l’ensemble de ces États. D’autres États européens dont la monnaie n’est pas l’euro souhaitant témoigner de leur solidarité pourront y contribuer.

 

Une institution internationale établie par traité

 

Le MES est destiné à remplacer le fonds européen de stabilisation financière à partir de la mi-2013. Organisation nouvelle de droit public international établie par un traité entre les États membres de la zone euro, son but est d’apporter une assistance financière aux États de la zone euro touchés ou menacés par de sévères difficultés financières afin de sauvegarder la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. Les décisions les plus importantes seront adoptée par consensus par un Conseil des gouverneurs composé des ministres des Finances de la zone euro. Ce consensus se fera sur la base d’une analyse de soutenabilité de la dette de l’État membre concerné, réalisée par la Commission européenne et le Fonds monétaire internationnal (FMI), en liaison avec la Banque centrale européenne (BCE)

 

Une institution disposant d’une capacité d’intervention financière adossée à deux instruments
Le MES sera doté d’une capacité d’intervention financière effective de 500 milliards d’euros qui sera assurée grâce à la constitution d’un capital total de 700 milliards d’euros, composé de 80 milliards d’euros de capital libéré et de 620 milliards d’euros de capital appelable.
40 milliards d’euros de capital libéré seront disponibles dès juillet 2013, la mise à disposition des 40 milliards d’euros autres s’étalera sur les trois années suivantes. Chaque État contribuera au capital du MES en fonction d’une clef de répartition basée sur les contributions au capital de la BCE ajustée marginalement pour tenir compte de la richesse relative des pays. Pour la France, cela impliquera une contribution proche de 20 % de ce montant total.

 

Une institution travaillant en étroite collaboration avec le FMI

 

Le MES coopérera étroitement avec le FMI, afin de définir conjointement les programmes d’ajustement et de coordonner les modalités d’assistance financière, dont la tarification et les échéances des prêts. En outre, l’intervention du MES s’accompagnera d’une participation du secteur privé, conformément aux pratiques du FMI. Afin de faciliter la participation du secteur privé, des clauses d’action collectives identiques et standardisées seront, par ailleurs, introduites dans tous les obligations souveraines de la zone euro pour des maturités dépassant un an et à compter de juillet 2013.

 
« Cette institution nouvelle de droit public international apportera, dans le cadre d’une stricte conditionnalité, une assistance financière aux États de la zone euro touchés ou menacés par de sévères difficultés financières et dans le but de sauvegarder la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. La contribution française sera protégée par le statut de créancier privilégié reconnu au MES, similaire, mais subordonné à celui du FMI »
 
Christine Lagarde

 

...La Dictature européenne prend place.



8 réactions


  • traboule traboule 30 septembre 2011 11:06

    c’est terrifiant tout ça... j’ envoie de ce pas une lettre de protestation au parlement.



  • sheeldon sheeldon 30 septembre 2011 14:27

    http://es.euronews.net/2011/09/29/la-policia-portuguesa-indignada/

    terrifiant mais c’est pas encore gagné ...... les flics indignés vivement les flics révoltés :D


  • B_D_R 30 septembre 2011 21:42

    Bah oui c’est exactement ça, c’est une dictature.

    Un cercle privé, l’argent, contrôle des entités, l’Union Européenne ou les USA.

    C’est le but du Nouvel Ordre Mondial, avoir un système global au dessus de la tête des gens pour leur ôter tout pouvoir démocratique, les réduisant essentiellement à des travailleurs-consommateurs. C’est du Orwell mot pour mot.

    C’est la raison pour laquelle il faut interdire à un pays d’être un Etat, c’est à dire lui ôter la possibilité d’émission de monnaie, l’obligeant à emprunter au cercle privé. Loi 73-7 http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France et par conséquent créer une dette envers ces privés qui n’existait pas auparavant (la FED,Banque Centrale Européenne).

    C’est ce qu’ils veulent absolument empêcher pour la Grèce, sont retour à sa propre émission de monnaie (et surtout la France, les pays-bas, l’Allemagne, etc,etc... D’ou le passage en force du traité de Lisbonne contre le référendum démocratique).

    Ils jouent donc sur les peurs pour arriver à leur fin, alors qu’au contraire il n’y a absolument rien à craindre, juste la perte de leur système de détournement d’argent sur le dos des peuples.


    • B_D_R 30 septembre 2011 21:43


      Mais il y a un autre but caché... C’est que ce système tient les pays de la sorte pour ne pas isoler le financement d’Israël, puis le cercle privé engrangeant ces milliards par rente sur le travail des peuples y investi massivement. (Certains dont Attali y voient même Jérusalem capitale mondiale)


    • B_D_R 1er octobre 2011 03:20

      Oui c’est cela.

      Mais tu n’as pas besoin d’avoir le vertige et pas besoin de croire en une 3ème guerre mondiale.

      Premièrement parce que les gens ne veulent pas. de cette merde.
      Deuxièmement : ils n’ont pas d’armée. Ils tentent de la contrôler.(comme ils ont créé les deux guerre mondiales).
      Troisièmement : tu ne peux rien contre le peuple et son entente, absolument rien contre un pouvoir.
      Quatrièmement SI ET SEULEMENT SI QUELQU’UN s’oppose au peuple pour se sauver, il va décupler sa destruction.


    • B_D_R 1er octobre 2011 04:26

      Et t’inquiète ils m’écoutent....

      Ils vont donc, pour la paix le faire d’eux même.


    • B_D_R 1er octobre 2011 04:44

      Bref pour résumer....

      Que les banques se cassent la gueule, aucun risque pour toi puisque l’État redeviendra État par son émission et son peuple,
      L’État reprendra donc pour lui et sans dettes sont avenir.
      Juste un énorme taux de pourcentage en moins à payer pour Rotschild.

      Il est temps de signer la fin de Rotshild et non la fin du monde comme l’incroyable peur de je ne sait quoi qu’ils ont pu engendrer.

      Moi... à mon avis.... quand on ne connait rien et quand on est capable d’inventer des conneries pour envahir les autres c’est qu’on ne doit pas être très net chez soi....


  • ChatquiChouine ChatquiChouine 1er octobre 2011 15:26

    Alors je les attends les europeïstes, je les attends les europhiles.

    Si vous croyez que cette vidéo est une caricature, alors visualisez le texte original ici (en anglais) ou encore un commentaire en français .

     Comme le soulignait Naomi Klein, les crises servent souvent de prétexte pour imposer des mesures qui n’auraient jamais pu passer sans elles, la démonstration se perpétue cette fois ci encore

    La différence, c’est que nous avons les outils pour comprendre, l’information alternative existe, et elle n’a rien de complotiste comme s’évertuent à nous convaincre les médias dominants.

    Il y a quelques mois, Alexandre Adler avait parlé de "dictature bienfaisante" concernant la mise sous tutelle de la Grèce. Certains ne s’offusquaient pas de ces propos, persuadés que les problèmes des Grecs étaient liés uniquement à leur indiscipline budgétaire et n’hésitaient à fustiger un peuple qu’ils désignaient sans vergogne de "profiteur".

     Alors, à ceux là, tiendront-ils les mêmes propos concernant le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie, puis la France. Quand les fonds versés à ce tonneau des danaïdes, prélevés par les taxes, les réductions des salaires, des montants des retraites génèreront une recession telle qu’il faudra supprimer toutes traces de législation sociale et que, outre les désordres et violences que cela suscitera, l’appauvrissement général nécessitera une intervention massive de l’Allemagne et des pays du nord, les faisant entrer de facto dans la spirale récessive, que croyez vous qu’il se passera ?

    Ah elle est belle l’Europe de la paix, elle est belle l’harmonie européenne !

     A ce stade, il n’y a plus ni droite, ni gauche, il n’y a que l’urgence de quitter au plus vite cette construction dictatoriale avant qu’il ne soit trop tard (en vertu de l’article 50 du TCE)

    Dans tous les cas, on ne pourra pas dire que l’on ne savait pas.


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