jeudi 3 juillet - par mat-hac

L’UE verse 15 millions à la viticulture sud-africaine alors que la filière française est en crise

L’UE accorde 15 millions d’euros pour la “croissance inclusive” de la viticulture en Afrique du Sud
 - Avec Joël Boueilh


Président des Vignerons Coopérateurs de France, vigneron dans le Gers à Saint-Mont



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  • Étirév 4 juillet 08:54

    Rappel : La (pseudo) « séparation des pouvoirs » telle qu’institutionnellement comprise, alliée au mandat représentatif est, en réalité, une stratégie utilisée par les « puissances d’argent » pour prendre le pouvoir politique à l’intérieur des pays. C’est cette prise de contrôle institutionnelle, à l’intérieur des États européens, qui a permis l’avènement de l’Union Européenne en tant qu’institution.
    Les institutions européennes ont été, historiquement, faites par et pour les multinationales ; non pour le commerce en général, mais plus précisément pour le commerce des multinationales.
    Les Traités européens, tels les traités de Maastricht ou de Lisbonne, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés, s’opposent à toute possibilité de « patriotisme économique » de la part d’États qui ne doivent jamais privilégier leurs propres entreprises « nationales ». Cette interdiction est sanctionnée, institutionnellement et financièrement, par l’interdiction générale des « aides de l’État » ainsi que par les « recours en manquement » à disposition de la « Commission européenne » pour faire condamner les États réfractaires à appliquer les règles de l’Union.
    Rappelons que les Commissaires sont nommés (non élus) à la Commission européenne par les chefs d’État ou de gouvernement des États membres, c’est-à-dire en réalité par les actionnaires des multinationales et les banquiers qui ont financé leurs campagnes, et sont donc sous le contrôle de l’oligarchie, dans leurs pays respectifs. La « Commission » aux ordres oligarchiques peut ainsi rappeler à l’ordre (financier) les États qui auraient eu des velléités de déroger à leur propre sabordement. Ce sabordement est, notons-le, « librement » consenti par les États qui s’interdisent, par leur adhésion aux Traités constitutifs scélérats de l’Union Européenne, toute capacité de défendre et de protéger leurs propres ressortissants, personnes physiques ou morales.
    On comprend, facilement aujourd’hui, pourquoi, à peine élu à la présidence de la République en 2007, une des « missions » de Nicolas Sarkozy était de « s’assoir » sur le « NON » des français au référendum sur le Traité Constitutionnel de 2005, en validant lui-même, avec la complicité des pantins corrompus du Parlement, le Traité de Lisbonne, sa copie quasi-conforme.
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