mercredi 19 septembre 2007 - par Celine

Pesticides : quels risques ?

À l’heure où le scandale éclate à la Martinique et en Guadeloupe, je voulais vous faire partager cette interview réalisée pour Naturavox. Jean-Charles Bocquet, directeur Général de l’UIPP (Union de industries de protection des plantes), décrit le rôle de son organisation, parle des pesticides, des produits phytopharmaceutiques et de l’agriculture biologique.


7 réactions

  • MrPiment 20 septembre 2007 23:45

    Le directeur d’une union de producteur de pesticides ("protection des plantes") représentant 95% du marché français (dixit l’interviewé), nous explique qu’il n’y a aucune preuve d’un lien quelconque entre les produits qu’ils vendent et les maladies découvertes dans des régions où ces produits ont été utilisés (de manière intensive soit dit en passant).

    On a envie de le croire, il ne peut être qu’impartial.

    "Il n’y a aucune preuve de corrélation certaine" : Technique éprouvée, bien connue et très utilisée, où des milliers d’études sont produites (dont une bonne part subventionnés par les industries mises en causes) de manière à noyer les études qui disent ce qu’elles voudraient ne pas voir publier.

    Le résultat (beaucoup d’études "pour" MAIS aussi beaucoup de "contre") est que rien ne bouge (et c’est le but récherché) jusqu’au jour où il devient vraiment impossible de nier l’évidence mais peu importe, les bénéfices sont faits, il y a déjà d’autres marchés à conquérir et tant pis pour vous.

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    • voilamamie (---.---.248.24) 18 mars 2008 21:01

      Quand Monsanto nous empoisonne, Danone, Nestlé, coca-cola et consorts nous sortent les "alicaments". Vous respirez du baryum, mangez des fruits et légumes contaminés et achetez très cher les produits bourrés d’oméga 3, 6, 9 et j’en passe, du yaourth "essensis" etc. Quitte à crever : je fume mes cloppes (sur le trottoir) et bois ma bière de Hollande. J’ai des vertiges, me choppe la grippe et la gastro, mais je sais de quoi je vais mourrir. Piètre consolation.

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  • acedit (---.---.97.79) 30 septembre 2007 09:23

    Les citoyens français sont toujours dans le doute quant aux dires d’expert,il me semble que nous oublions que la planète a faim. D’autre part toutes ces pratiques et ces usages décriés ont apporté dans nos assiettes une qualité et une variété alimentaire exceptionnelles qui sont sans doute à relier à l’augmentation de l’espérance de vie constatée depuis 30 ans (1 année de plus tous les 3 ans)

    Nous sommes devenus majoritairement urbains et le jardin de nos grands mères avec du consommé sur place n’est plus qu’un lointain souvenir (et encore pas pour tout le monde) acédit

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    • (---.---.196.246) 1er octobre 2007 12:36

      Vous confondez l’espérance de vie apportée par la médecine et sa diminution actuelle en fonction de la catégorie sociale ou des risques professionnels voire de la localisation géographique. smiley Les agriculteurs traditionnels nous intoxiquent de bonne foi avec leurs alliés de l’industrie chimique. smiley Il n’y a qu’à voir l’augmentation du nombre de cancers mais que l’on soigne de mieux en mieux. smiley

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    • acedit (---.---.109.11) 5 octobre 2007 14:53

      Bonjour Cancer ? Entre 1980 et 2000 le nombre de cancers en France a progressé de 15.50%,les changements démographiques auraient du conduire à une augmentation de près de 30% : 10.3% à cause de l’accroissement de la population et 18.8% à cause de son vieillissement..l’augmentation est donc bien inférieure à celle attendue et ceci est un produit multi factoriel au sein duquel la qualité de l’alimentation joue un rôle significatif Catherine HILL et Françoise DOYON "mortalité par cancer en France :le nombre augmente mais le risque de décès par cancer diminue la presse médicale ,mars 2007

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  • djo (---.---.248.16) 22 octobre 2007 16:18

    Quand je vois les traitements chimiques utilisés par les agriculteurs pour "sauver" leurs cultures, j’ai peur : ces traitements font crever tout ce qui vit autour, je veux parler des fleurs, parfois même des arbres alors pourquoi pas nous.... Souvent je me dis qu’il vaut mieux habiter en ville que près d’un champ à la campagne.

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  • voilamamie (---.---.248.24) 18 mars 2008 20:48

    Le bio est trop cher pour moi, c’est sûr. Mais s’il n’y avait pas les gros nuages et les petites pluies acides je ferais le sacrifice. Mais les produits bio arrosés à l’eau de pluie "orange", non, autant me suicider tout de suite au Roundup.

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