jeudi 20 septembre 2018 - par Ozi

Notre inconséquence écologique est une folie !

Plus aucun pouvoir politique qui ne ferait pas de l’écologie sa priorité n’est aujourd’hui crédible !

Aurelien Barrau, Astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, dresse un constat sans appel sur les catastrophes en cours et à venir.

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Le vivant est en train de disparaître, que ce soit au niveau du climat, de l'effondrement de la biodiversité, de la raréfaction des ressources, etc. Tous les voyants sont au rouge !

L'enjeu écologique conditionne tous les enjeux du 21ème siècle.

 

Dans les années 70 déjà, Dennis Meadows, dans son rapport au Club de Rome prévoyait un effondrement de notre mode de consommation et de notre société pour les années 2030. Qu'en est-il aujourd'hui et à quoi devons-nous nous attendre dans un futur proche ?

Cyril Dion : "L'effondrement est déjà là" :



36 réactions


  • gaijin gaijin 20 septembre 2018 09:28
    youpi bravo !
    hélas il manque a ce beau discours un ou deux pans de lucidité ....
    - premièrement les gouvernements quels qu’ils soient ne vont pas s’opposer aux lobbys vu que ce sont les lobbys qui les financent
    - ensuite les gouvernements n’ont jamais été là parce que nous le voulions " 
    10’10 : " c’est pour ça que nous avons crée le politique , le politique sert a nous sauver de ce genre de situation " c’est un fantasme le politique s’est imposé depuis le néolithique uniquement en tant que moyen d’enfumage et d’exploitation du troupeau
    - après le réchauffement climatique est actuellement perçu comme une aubaine économique qui va ouvrir des territoires au nord ( ça a déjà commencé ) nouveaux accès a des ressources et nouvelles routes commerciales. peu importe le nombre de centaines de millions de morts pour ceux qui vont s’enrichir de l’argent consacré au massacre vu que de toute façon la main d’oeuvre humaine n’est plus indispensable au bien être de l’élite : exit le troupeau
    - enfin contrairement a ce qu’il dit il y a déjà des cultures qui ont fait ce virage de l’écologie raisonnée mais ça a toujours été aux prix de l’effondrement de la population dans un effondrement de leur civilisation antérieure


    • PumTchak PumTchak 20 septembre 2018 11:29

      @gaijin

      On peut chipoter avec les détails, pour l’essentiel, l’intérêt d’Aurélien Barrau est de savoir pointer la catastrophe qui nous attend et les raisons qui nous y poussent. Il sait aussi parler clair, synthétique et aller au delà de la nécessaire dénonciation des uns et des autres : on est tous dans le problème chacun à sa manière. Il a en plus une belle gueule, il a une autorité d’être un universitaire hautement qualifié : cela peut faire un bon format télégénique dans le paysage médiatique pourri, c’est toujours bon à prendre. Et il l’a dit d’emblée à Thinkerview : il ne se fait pas d’illusion et dit que ce n’est pas lui qui résoudra les problèmes, il essaye de faire ce qu’il peut pour alimenter la nécessaire prise de conscience générale.

      Dès lors qu’il y a un groupe humain, au niveau communal comme national, on a de toute façon besoin d’organiser nos activités les uns les autres et cela fabrique un système politique, quel qu’il soit. C’est un outil incontournable de gestion des sociétés. En attendant, il faut foutre des baffes au système actuel qui ne fait qu’accélérer la catastrophe. L’idéal est évidemment un système coopératif, reste la question de l’autorité qui est anthropologiquement peut-être irréaliste, en tout cas difficile à dépasser.

      Il y a l’hypothèse qui dit que les aborigènes, arrivés en Australie entre 70000 et 50000 ans BP, on détruit la couverture forestière de l’ile-continent. Ce qui est plausible : la pratique du brûlis a été une catastrophe qui a provoqué des incendies géants, mais qui ne posait pas tant de problème que cela pour un peuple mobile. Je le vois bien avec les mélanésiens autour de moi, il reste encore cet atavisme qui leur "échappe" et il y constamment des incendies sur l’ile. En dépit de leur dévotion naturaliste. Je suis le premier à déplorer la disparition des peuples premiers, c’est même parmi eux que je me sens bien. Mais il faut dépasser cette vision rousseauiste du bon sauvage et admettre, comme le propose Aurélien Barrau, le caractère endémique de notre activité destructrice du simple fait de notre présence, pour être plus clairvoyants sur ce que nous avons à faire. En France, les forêts étaient moins étendues avant 1789 qu’aujourd’hui et si on revient aux matériaux et à la combustion de bois, la problème se posera à nouveau.


    • Croa Croa 20 septembre 2018 12:16

      À gaijin,

      Je dirais même plus. Pour les forces dominantes tout est aubaine, même les guerres et même cette peut-être fin du monde qui se profile ! En attendant, la pollution est bien utile pour vendre toujours plus de bagnoles, soit-disant « moins polluantes ». Il n’y a rien d’autre à attendre de ces gens.


    • gaijin gaijin 20 septembre 2018 12:59

      @PumTchak
      " les aborigènes " il y à plusieurs points a propos de cela :

      bien sur les aborigènes ont modifié leur éco système : extinction de la méga faune etc. toute survenue ou disparition d’une espèce modifie l’écosystème* c’est la base même de la notion d’écologie mais les aborigènes on su transformer cet ecosystème en fait il avaient transformé l’ australie en jardin en tirant le meilleur de chaque élément : pisciculture , entretien des ressources par brulis rotatifs ...." un peuple mobile " non ! les aborigènes occupaient tout le territoire mais dans un système clanique ou chaque peuple avait un territoire attribué dont il lui était interdit de sortir ........

      mais je ne parlais pas des aborigènes ( pour une fois smiley ) je pensais plutôt aux descendants des cultures mayas , incas etc ......qui quoi que vivant en " harmonie " avec la nature ne sont pas des peuples premiers ....dans notre questionnement les peuples premiers ne sont pas pertinents ......

      *par exemple ce sont les troupeaux de ruminants qui créent les prairies .....

      " Mais il faut dépasser cette vision rousseauiste du bon sauvage "

      tout a fait mais c’est aurélien barreau qui fait du rousseauisme avec ses fantasmes de contrat social ....


    • gaijin gaijin 20 septembre 2018 13:13

      @PumTchak
      " , on a de toute façon besoin d’organiser nos activités les uns les autres et cela fabrique un système politique "

      une organisation n’est pas nécessairement un système politique mais vous êtes condamnée a penser que toujours plus de la même chose pourrait finir par être la solution

      " C’est un outil incontournable de gestion des sociétés."

      c’est surtout le système qui nous a conduit dans cette merde smiley et en pratique les dirigeants actuels étant des sociopathes combien de temps survirait le leader efficace qui mènerait le troupeau ? ( pas de soucis avec les leaders inefficaces bien sur .......)

      " l’intérêt d’Aurélien Barrau est de savoir pointer la catastrophe qui nous attend"

      oui bravo ! je l’ai dit il y a trente ans je pensais exactement comme lui

      " et les raisons qui nous y poussent."

      a bon ? ou ça ? parce que la vraie question c’est l’humain et il n’en parle pas ....ce que j’ai découvert* il y a trente ans c’est ça : toutes les solutions existent sauf que personne n’en veut ( ou presque ) a titre individuel : tout le monde veut que les autres changent le monde ....

      * je précise que j’ai rien découvert d’autres s’en étaient déjà chargé, je n’ai découvert qu’une chose : le monde n’a pas besoin de moi


    • gaijin gaijin 20 septembre 2018 13:20

      @Hieronymus
      oui mais comme le dit pumtchak il a une belle gueule et même une gueule de messie christique : blanc, propre sur lui les cheveux longs parfaitement schampouinés* ....rien a voir avec l’autre bougnoule en guenille smiley smiley

      " notre père qui êtes aux cieux

      donnez nous un sauveur pour demain

      laissez nous espérer en des lendemains qui chantent

      et ne nous obligez pas a faire face au réel

      amène ...."

      * non mais allo quoi ?!


    • CoolDude 20 septembre 2018 13:35

      @PumTchak

      Il a en plus une belle gueule...

      Euhhh... La beauté est un jugement de valeur.

      Par contre, c’est un très bon orateur, un très bon pédagogue, intelligent et cultivé, ça c’est indéniable. Bon il ne faudrait pas qu’il prenne la grosse tête n’ont plus.

      Bref, un Talent bienvenu et de choix pour cette cause.


    • PumTchak PumTchak 20 septembre 2018 14:15

      @gaijin

      Je n’y peux rien si la bellegueulocratie règne sur les plateaux télés, qui prescrivent en France le conditionnement social du pays. De même que je n’y peux rien si 94% des ménages ont la télé dans le centre de leur habitat. Après je trouverais bien plus utile de voir se multiplier les gueules d’un Aurélien Barrau, plutôt que celles d’une Hapsatou Sy (même si je n’ai rien contre elle en soi, je la trouve bien moins toxique qu’une Rokaya Diallo qui, elle, prétend refaire le pays à sa manière au lieu d’y contribuer).

      De même, cela ne m’importe pas que je sache déjà, ou pas, ce qu’il raconte.

      Paul Watson a raconté qu’il a milité en vain contre la chasse aux bébés phoques pendant des années. Il a invité Brigitte Bardot à y aller faire son numéro. Quelques années plus tard, toute la CEE a imposé l’embargo contre l’importation des fourrures. Depuis, Paul Watson utilise des stars pour sauver la vie des océans. Il a raison, tant mieux, osef.


    • gaijin gaijin 20 septembre 2018 16:26

      @PumTchak
      "Après je trouverais bien plus utile de voir se multiplier les gueules d’un Aurélien Barrau "

      bien sur c’est mieux que rien c’est évident ....


    • manolo79 20 septembre 2018 21:11

      @Croa

      en l ecoutant proner son idée des priorités que les hommes politiques devraient promouvoir jem suis dit il est d accord avec la nécessité de casser le système en place mais en fait non, de part sa deconnexion totale avec le reel, il pense suffisant de demander au pouvoir de s executer. Quelle ignorance dans un esprit brillant !


    • manolo79 20 septembre 2018 21:13

      @Croa

      en l ecoutant proner son idée des priorités que les hommes politiques devraient promouvoir jem suis dit il est d accord avec la nécessité de casser le système en place mais en fait non, de part sa deconnexion totale avec le reel, il pense suffisant de demander au pouvoir de s executer. Quelle ignorance dans un esprit brillant !


    • PumTchak PumTchak 21 septembre 2018 11:09

      @gaijin

      (Je voulais répondre et j’ai été pris).

       

      Mon propos n’est surtout pas de dénoncer les aborigènes, la disparition de la diversité des ethnies et des cultures est un grand désastre. Un des moteurs de l’histoire humaine est l’amélioration des conditions d’existence. Ces derniers siècles, c’est notre civilisation qui a décroché la première place avec les progrès sanitaires, techniques, industriels et technologiques. Le monde entier en a profité. Ce faisant, notre civilisation a aussi développé une puissance qui a épuisé la capacité naturelle de régénération, non plus d’une île géante, mais de la planète entière. Ce qui nous distingue des aborigènes est le niveau de puissance et l’échelle de destruction. Donc oui, on a encore un point aveugle, notre propension à détruire est endémique. Je fais une hypothèse gratuite, faute de connaître le sujet, mais le Temps du Rêve aborigène et leur cartographie spirituelle des parcours à reprendre régulièrement sur le territoire est peut-être la marque du trauma d’un temps jadis et disparu de l’abondance naturelle.

      je pensais plutôt aux descendants des cultures mayas , incas etc .....

      Les amérindiens avaient en effet une religion qui n’était pas anthropocentrique, ils étaient sans-doute parmi les peuples qui ont le mieux abouti la notion de Terre-Mère. Ils ont fourni à notre assiette alimentaire : le poivron et son piment, le haricot, la courge -de la citrouille à la courgette-, la tomate, l’avocat, la chayotte (ou chouchoute, ou christophine), l’épazote (fausse ambroisie), le manioc, la pomme de terre, le maïs, la quinoa, l’ananas, la papaye, le fruit de la passion, la goyave, la fraise (la grosse), le cacao, la vanille, l’arachide... Heureusement qu’ils ont été là hein…

      une organisation n’est pas nécessairement un système politique

      La politique, c’est la gestion des affaires de la cité, ou publiques, ou communes. A moins que vous connaissiez une commune ou un district présent ou passé sans organisation politique, je suis preneur. C’est comme dire que l’argent est mauvais : le problème n’est pas sa commodité d’échange, mais quel est son usage. La question sous-jacente, je pense, est est-ce que Aurélien Barreau crédite le système politique actuel qui est un moyen d’enfumage et d’exploitation du troupeau ? Peut on encore espérer bouger la politique par l’intérieure ou faut-il attendre son effondrement pour en mettre en place une autre ? Vaste débat… Le système actuel peut aussi perdurer en refermant toujours la main de fer un peuple de plus en plus exsangue, avec l’appui des médias mainstream qui nous amuse avec ses distractions. Et si le système s’effondre, qu’est-ce qu’il y a derrière ? Difficile de parier sur les amendements possibles au maintient du système comme de prévoir les dynamiques qui viendraient après un renversement du système. Il me semble que sa démarche est plutôt de contribuer à la généralisation de la prise de conscience, préalable à toute politique qui pourrait enfin mettre en œuvre un programme de réelle écologie.


    • gaijin gaijin 23 septembre 2018 09:13

      @PumTchak
      " Mon propos n’est surtout pas de dénoncer les aborigènes "

      j’avais bien compris je précisait juste les faits

      " La politique, c’est la gestion des affaires de la cité "

      pas du tout ça c’est l’imposture imposée la politique ....la politique c’est le conflit entre les chats qui veulent régner sur le peuple des rats ..........

      " La question sous-jacente, je pense, est est-ce que Aurélien Barreau crédite le système politique actuel qui est un moyen d’enfumage et d’exploitation du troupeau ? Peut on encore espérer bouger la politique par l’intérieure ou faut-il attendre son effondrement pour en mettre en place une autre ? Vaste débat… "

      oui c’est bien la question mais elle ne se pose pas en ces termes qui tous supposent que l’on va faire quelque chose pour sauver demain ......la politique depuis le néolithique s’appuie sur la croyance entretenue en la capacité des politiques a se diriger vers demain ( a l’origine il s’agissait de la question du calendrier ......) c’est ce qui nous a conduit malgré dix mille ans de désillusions continues au point où nous sommes. stop ou encore ? a moins que qui sait peut être que demain ?

      " Il me semble que sa démarche est plutôt de contribuer à la généralisation de la prise de conscience, préalable à toute politique qui pourrait enfin mettre en œuvre un programme de réelle écologie."

      oui pour la nécessité de la prise de conscience mais il n’y aura pas d’écologie sans conscience de l’humain ..........


    • PumTchak PumTchak 24 septembre 2018 08:29

      @gaijin

      Simplement deux questions.

      Pouvez expliquer ce qu’est la conscience de l’humain ?

      Etes vous d’accord, ou pas, avec la déclaration de jjwaDal ci dessous ?

      Le coeur du problème est notre incapacité à nous fixer des limites, alors qu’elles devraient nous crever les yeux si nous acceptions sans a priori d’étudier les différents problèmes et leur intrication. Nous avons basiquement la mentalité du chasseur-cueilleur pour qui la Terre était immense et l’impact de ses actions sans conséquence.
      Vu notre taille et nos demandes individuelles, ce n’est plus le cas. La Terre n’a jamais été infinie (c’est nous qui avions des demandes collectives minuscules face à ses ressources naturelles), une donnée basique qu’on a pu refouler jusqu’à aujourdh’ui sans conséquence notable
      .


    • gaijin gaijin 24 septembre 2018 08:56

      @PumTchak
      " la conscience "

      enfin quelqu’un qui pose la question smiley

      la conscience est un nexus énergétique qui permet d’organiser la perception du monde .....selon sa " position " on accède ou pas a certaines choses .....quand je parle de conscience de l’humain je parle de sa capacité a prendre conscience de ce qu’il est c’est a dire passer d’homo sappiens sappiens ( qui devrait plutôt être nommé sino sapiens sapiens ) a homo consciencus consciencus ( conscient d’être conscient désolé pour le latin de cuisine smiley )

      " la déclaration de jjwaDal ci dessous ? "

      oui et non ......c’est un problème mais premièrement ce n’est pas le point de vue des chasseurs cueilleurs c’est une incompréhension complète .....

      plusieurs couches d’erreurs nous ont conduit ou nous sommes la première étant le passage au néolithique mais pour comprendre ça il faut sortir de l’imposture de la position contienne sur l’histoire linéaire .......( pas le temps aujourd’hui de développer ça )


    • PumTchak PumTchak 24 septembre 2018 09:53

      @gaijin

      Bon...

      J’ai l’impression que nous sommes déjà des homo conscients d’être conscients, puisque nous sommes en capacité de désigner la conscience par son nom et de la caractériser avec des indication biologiques, philosophiques et neurologiques. Après sans doute jugez-vous que cette connaissance est insuffisante. Mais cet état consciensus consciensus est déjà atteint au minimum depuis l’antiquité et il nous distingue des animaux qui, eux, sont simplement consciensus.

      Peut-être pouvez-vous indiquer comment renforcer le consciensus consciensus, ou le libérer, et comment ce renforcement va mettre en place les comportements individuels et collectifs permettait de traverser l’horizon écologique qui est devant nous ?


    • gaijin gaijin 24 septembre 2018 12:33

      @PumTchak
      " J’ai l’impression......" précisément pas on sait qu’on est conscients mais on n’en a pas ( au niveau collectif ) encore conscience ( je vous parle de la conscience comme d’un nexus et vous comprenez ce que je dit mais vous n’avez pas accès pour autant a la réalité perceptive de la chose ...c’est la différence entre savoir et conscience )

      " Peut-être pouvez-vous indiquer.... "

      deux raisons : actuellement notre centre de conscience est fixé d’une manière qui conditionne nos comportements a être ce qu’ils sont

      ensuite la conscience est la " nouvelle frontière " vers un univers infini qui va sortir l’humanité des obsessions consuméristes parce que comme aurait pu dire jonathan elle va découvrir qu’il y a mieux a faire qu’à se battre pour quelques têtes de poissons


    • PumTchak PumTchak 24 septembre 2018 13:25

      @gaijin

      Vous parlez d’intelligence collective alors. En ce cas, certains animaux en ont plus que nous : fourmis, abeilles... Les loups : intelligence collective ou organisation sociale ? Ce sont deux aspects qui sont sans doute proches d’ailleurs. Ou bien vous parlez des égrégores.

      Mais vous ne m’en laissez pas assez dans vos explications, ou c’est trop ésotérique pour moi. J’en reste là.


    • gaijin gaijin 24 septembre 2018 13:33

      @PumTchak
      égrégore oui .......

      l’intelligence collective c’est l’inconscient collectif ......un piège aussi mortel qu’un train lancé sans freins a 300km dans une courbe ....il y à un saut a faire comme celui des premiers poissons qui ont " décidé " de sortir de l’eau.

      mais ça n’arrivera pas .....pas au niveau du collectif c’est l’individuation qui est en jeu .......l’humanité telle que nous la connaissons est condamnée ......


  • Qirotatif Qirotatif 20 septembre 2018 11:21

    Les libertés individuelles réduites ? Ce sont surtout celles de la plèbe qui le seront. Allez donc expliquer à ces quelques dizaines de milliardaires qui possèdent davantage que la moitié de l’humanité réunie qu’il va falloir qu’ils réduisent leur train de vie, bon courage ! D’autant que c’est eux qui tiennent les manettes.

     
    En effet il va falloir se fâcher et sérieusement... remettre un peu d’égalité dans un syst qui court à sa perte. Tout cela est entendu mais ne va pas suffire. Il y a un énorme pb d’éducation chez une bonne partie de la planète, des centaines de millions d’individus pour qui l’écologie est le cadet de leurs soucis. Ils se reproduisent à très haute vitesse (Afrique, sous-continent indien, Indonésie etc.) et les infras ne peuvent pas suivre la cadence. Comment éduquer et nourrir les enfants dans certains pays où les femmes en font 6 en moyenne ? 
    Les terres arables ne sont pas extensibles. Les ressources énergétiques, les minerais, l’eau potable, etc, tout tend à diminuer avec la prolifération humaine dans le sud (tandis que le nord tend à diminuer en effectifs) et on y arrivera pas non plus en déversant sur nos pays des dizaines de millions d’individus qui n’y ont rien à y faire et qui reproduisent leurs schémas de société ici (détruisant le modèle social des pays hôtes).
    Les décisions vont nécessairement être terribles à prendre et ce n’est pas cette fable de la croissance dans les pays du 1/3 monde (croissance qui est liée à l’absence d’infrastructures essentiellement) qui va changer une dynamique déjà enclenchée. La réalité est que notre planète n’est déjà ni vivable ni viable à court terme avec 7 Md d’individus consommant comme des occidentaux/asiatiques. Le dév. de ces pays, qui va nécessairement passer par plus de consommation des populations et donc une diminution accélérée des ressources, va très vite se heurter à des limites (déjà atteintes). La seule solution est d’aider ces pays en exigeant d’eux de limiter les naissances : Une politique d’enfant unique est le minimum. 
    Aider pour aider n’a aucun sens. On peut nourrir, soigner et éduquer les pop de ces pays autant que l’on veut mais si les pop ne cessent pas de se multiplier cela ne suffira jamais à combler leurs besoins exponentiels. C’est ce que ne dit jamais ces gens rejetant systématiquement la faute sur l’occident (spécialement l’occident...). L’Inde est devenue une poubelle : sa pop a été multipliée par 4 en même pas un siècle. Idem pour l’Algérie au bord de l’explosion sociale et environnementale. Idem pour quantité d’autres pays. 
    L’Homme détruit pas son nombre. Trop d’humains implique trop de villes, trop de routes, trop d’immeubles et fatalement moins de nature. 
    Ils ont raison de s’alarmer et en tant que scientifiques de fustiger les politiques et leurs financiers mais il manque cet élément dans leur analyse. Pas tout à fait non plus puisque Barrau dit bien que la problématique date de milliers d’années... mais il ne va pas au bout de sa logique pour une raison simple : aller au bout implique que des changements radicaux sont indispensables et l’un d’eux est d’admettre que la pop humaine doit être réduite. 

    • Qirotatif Qirotatif 20 septembre 2018 11:36

      P.S. : Je suis conscient que mon post va choquer et il ne s’agit pas de génocider qui que ce soit. Juste de dire que cette prise de conscience louable est lacunaire et ce, de manière récurrente. On ne peut affirmer que la prolifération de l’homme ravage l’environnement depuis des milliers d’années et en même temps occulter cet aspect central de la question dans les solutions à mettre en oeuvre d’urgence. Les solutions de tri, de recyclage, de prod d’énergie propre, de culture sans pesticides, de décroissance en général, etc, sont autant d’évidences mais il faut admettre qu’elles ne suffiront jamais à enrailler une catastrophe mondiale déjà en cours tant que ce paramètre humain purement substantiel à la dite catastrophe sera ignoré. 

      Le scénario le plus probable est qu’aucun changement radical ne survienne (juste qq mesures cosmétiques) et que les conflits armés (toujours suivis de grandes épidémies) pour les ressources ou la simple survie fasse ce sale boulot.


    • PumTchak PumTchak 20 septembre 2018 11:42

      @Qirotatif

      ... et les famines. La question n’est plus tant comment on va éviter les catastrophes, mais comment on va les traverser. 


    • Qirotatif Qirotatif 20 septembre 2018 12:11

      @PumTchak
      Je ne pas qui est ce "on" au juste. Je pense que Bernard Arnault, Niel ou Bolloré vont très bien s’en sortir. Les gens qui habitent dans les campagnes où il y a encore un peu de bon sens et une aptitude (qui se perd mais qui revient aussi : permaculture, chasse, autonomie en gal) à s’auto-gérer (incluant l’auto-défense) plus importante vont s’en sortir. Par contre les gens agglutinés dans les métropoles surpeuplées... j’ai de sérieux doutes sur leur résilience. Le cas des épisodes cycloniques démontre que des déstabilisations liés à l’environnement (ça peut aussi être un conflit armé, un conflit civil...) provoquent très souvent des situations de violences, de pillages et autres joyeusetés. 

      Il y a fort à parier que les famines et le reste vont se passer exactement comme elles se sont passées jusqu’alors : les gens vont crever, par millions. Les belles âmes de nos artistes du nord réagiront avec un clip poignant montrant un gamin en guenilles famélique puis la "communauté" internationale parachutera des colis qui seront détournés par des mafieux locaux pour alimenter le marché noir. Instabilité politique, massacres de l’ethnie qui a le malheur d’être minoritaire, viols de masse (parce que certains ont du mal à se vider les bourses autrement... que certaines sociétés fabriquent de la frustration sexuelle à grande échelle, suis mon regard), fin de l’état de droit (d’autant plus rapide qu’il était déjà complètement vérolé), mise en place de milices et interventions armées de puissances étrangères.


    • Qirotatif Qirotatif 20 septembre 2018 12:15

      Pourquoi ? Tu penses qu’il va y avoir une grande prise de conscience collective et que l’on va tous se donner la main pour faire une immense chaîne humaine autour de la Terre ? Tu sais ce que l’on dit des optimistes et des pessimistes...


    • Le Celte 20 septembre 2018 12:19

      @Qirotatif

      "...admettre que la pop humaine doit être réduite."

      J’en profite pour rebondir avec un peu d’humour :

      En la réduisant suffisamment, en lui rajoutant une paire de mandibules et six pattes on peut effectivement aboutir à un résultat probant, une société pérenne en harmonie avec la nature ! smiley

      Moins humoristique, les conflits prochains seront très très polluants.


    • PumTchak PumTchak 20 septembre 2018 12:36

      @Qirotatif

      "On", c’est vous et moi, c’est à dire chacun sa merde. S’en sortiront ceux qui seront les mieux préparés et équipés pour l’auto-gestion et les plus riches qui pourront toujours acheter des biens, des services et des humains. S’en sortiront aussi organisations de pillards, prédateurs, barbares regroupés en organisations. Ceux qui habitent les villes, sans maison à la campagne ni terrain, salariés, seront ceux perdront le plus.

      ’On". Ce seront aussi les organisations fédératives, politiques, économiques et sociales capables d’appréhender les problèmes, de gérer les ressources disponibles et de se défendre.

      Il y aura un peu tout ça. Il est encore trop tôt de toute façon pour deviner quels seront les scénarios à venir.


  • Heimskringla Heimskringla 20 septembre 2018 13:24

    Faut aller dire cela au peuple de la lumière car c’est quand même bien de sa faute si on a finit par regarder dans le ciel au lieu de devant nous... Ironie ou cocasserie de l’histoire, à faire des incantations lumineuses, on va finir par se retrouver dans un four géant...


  • Jean Keim Jean Keim 20 septembre 2018 14:08
    Au départ le monsieur s’imaginait juste faire un p’tit exposé scientifique ou philosophique – ce qu’il sait un peu faire, et ensuite il déroule des lieux communs... 
    Vers la fin de son laïus il pose une question qualifiée de cardinale : quand sommes-nous partis sur une ligne de mort ? ... Puis comme tout le monde il répond par il faut que... et parle des chasseurs-cueilleurs.
    Il dit ce qu’il pense, que peut-il, que pouvons-nous faire d’autre ? Et pourtant la ligne de mort est là.

  • pele mele pele mele 20 septembre 2018 15:04
    Les écolo savent faire qu’une seule chose voter des taxes qui essentiellement profitent aux nantis ...Taxes qui étranglent les chômeurs et les revenus modestes...

    Par contre avoir plus qu’un message généraliste inefficace mais des recommandations ciblés exemple : Si vous utilisez du beurre ou si vous aimez le beurre, achetez du beurre de baratte maturé ou faites votre beurre vous-même.... 

    Tous des petits, des escrocs ....

     smiley 

  • harry stot 21 septembre 2018 13:28

    Il n’y a jamais eu autant de disparition d"especes depuis qu’on a inventer l’écologie politique, tout comme, on a jamais vu autant de femme à poil que depuis qu’on a le femminisme radical.

    Quand je dis femme à poil c’est obsolète car elles n’en ont plus.
    Pourtant historiquement, ce sont les esclaves et les collabos qu’on rasait intégralement.
    On nous aurait menti ?

  • jjwaDal 22 septembre 2018 11:55

    Il faut une sévère inculture pour nier que notre espèce, vu sa taille et le mode de vie des plus riches (dont nous sommes) est à l’origine de problèmes écologiques majeurs. Dans un premier temps ce sont des victimes sans parole qui "trinquent", animaux, végétaux (biodiversité au sens large), générations futures, mais à l’examen notre civilisation est à terme en danger.
    Attendre la prise de conscience générale serait nous condamner collectivement à un monde chaotique qui finirait par faire un "reset" violent (guerres). Autant vendre le tabac à prix coûtant, sans taxe, sans mises en garde, mais avex zéro remboursement pour un cancer du poumon. On préfère quoi ?...
    Comme souvent la majorité à tort et se plaint que des minorités veulent régir leur droit parfaitement démocratique à faire n’importe quoi. C’est déjà le cas, puisqu’une minorité hyper-riche nous envoie collectivement dans une direction insoutenable à échelle mondiale dont ils seront prémunis des conséquences fâcheuses...
    Le coeur du problème est notre incapacité à nous fixer des limites, alors qu’elles devraient nous crever les yeux si nous acceptions sans a priori d’étudier les différents problèmes et leur intrication. Nous avons basiquement la mentalité du chasseur-cueilleur pour qui la Terre était immense et l’impact de ses actions sans conséquence.
    Vu notre taille et nos demandes individuelles, ce n’est plus le cas. La Terre n’a jamais été infinie (c’est nous qui avions des demandes collectives minuscules face à ses ressources naturelles), une donnée basique qu’on a pu refouler jusqu’à aujourdh’ui sans conséquence notable.
    On sait ne pas pouvoir compter sur des politiques anticipant les problèmes avec courage, ni compter sur un réveil collectif avant que nous ayons les pieds dans "la merde". On va donc laisser (imbécilement) la technologie essayer de pallier à notre aveuglement (viande de synthèse, voitures auto pilotées, etc...) tandis que les migrations incontrôlables feront le reste.
    Si nous sommes incapables concrètement de résoudre les problèmes que nous avons créés, cela finira dans un bain de sang, obligatoirement.


  • thierry3468 24 septembre 2018 17:36
    Le gars... tu vois il crie à la catastrophe écologique mais il n’a pas compris que cette catastrophe est programmée pour débarasser la planète de tous ces humains superflus que les élites ont jugés inutiles.Ce n’est pas par hasard que la politique de l’autruche est la règle.Tout est organisé pour ce génocide à grande échelle pour permettre aux élites de vivre sur une planète réduite à 500 000 personnes:quelques maitres et une marée d’esclaves totalement lobotomisés.
    Notre chercheur ne cherche pas dans la bonne direction:il regarde vers le bas alors qu’il devrait regarder vers le sommet de la pyramide.

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