Un projet couteux- 25 milliards pour un chantier sur 20 ans minimum - basé sur des chiffres très hypothétiques de la croissance du trafic marchandises qui serait transféré de la route sur le rail . Alors que la SNCF n’a rien fait jusque là pour améliorer le ferroutage, et que ce trafic stagne .
Pour ne considérer que les éléments économiques :
L’enquête qui se termine fait découvrir au public un vaste projet qui semble décidé d’avance par les politiques .Elle porte sur une première partie de projet à horizon de 15 ans, alors que la rentabilité éventuelle ne serait possible que sur l’ensemble du projet . Vu la conjoncture économique, il n’est pas assuré que la deuxième partie soit réalisée 10 ans plus tard . De plus, l’utilité publique est loin d’être déclarée coté italien dont l’opposition au projet est très forte .
Enfin la réalisation du chantier et la gestion du trafic seront confiées à une grande entreprise multinationale- comme pour le TGV Tours- Bordeaux, à qui l’État paiera une grosse rente annuelle. Rente qui au final double le prix initial du projet .
Pendant ce temps, ni le trafic des TER , ni le réseau actuel ne seront améliorés .