vendredi 4 novembre 2016 - par Voyage Spirituel

Documentaire Arte : L’urgence de ralentir (local vs. néo-libéralisme)

Aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

 

"Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l'homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle et hors de tout contrôle la spéculation financière, des citoyens à travers le monde refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l'immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives fondées sur d'autres paradigmes.

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Reprendre le contrôle

 

Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives contribuent à relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, de sociologues, d'économistes et de scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l'homme au coeur du système.

 

 



6 réactions


  • Heimskringla Heimskringla 4 novembre 2016 12:14

    "L’urgence de ralentir"


    C’est ce que je me dis souvent. Merci pour le partage. 

  • sls0 sls0 4 novembre 2016 14:44

    Pour ceux qui comme moi réside à l’étranger, la vidéo est disponible ici.
    J’en suis à 5 minutes, c’est déjà très intéressant.


    • Croa Croa 5 novembre 2016 00:03

      À Qiroreur,

       ???

      Moi, je n’ai pas l’impression que ce soit le premier film d’alerte smiley

      Nous devrions avoir dépassé depuis longtemps le temps de la réflection,

      Tu crois pas qu’il serait temps d’agir ?


  • sls0 sls0 4 novembre 2016 16:19

    Après 1h24 de visionnement, une vidéo avec laquelle je suis en phase.
    Où je réside, pas de trading haute fréquence, l’actionnaire n’est pas trop courant et ce que je mange la plupart du temps je connais le producteur, ce n’est pas un choix, c’est comme ça.
    Ce n’est pas aussi utopique que cela.
    Je vis bien et je suis à moins de 2 tonnes de CO² par an.
    C’est certainement dû au fait du manque de moyens du pays qui n’attire pas les prédateurs de Wall Sreet.
    Avec un kg de pétrole localement ils produisent 1,92$ de biens, en France c’est 0,72 ou 0,74$, ce que l’on pourrait prendre pour un retard n’en est peut être pas un, ils sont moins gaspilleurs.
    Gaspiller peut donner une impression de richesse, ça enrichie surtout des actionnaires.

    L’escargot est libre, il a sa maison sur le dos. J’ai un avantage sur lui, des maisons ça se trouve facilement pour les humains. Mes biens tiennent dans un sacs à dos et pèsent 27kg environ. C’est peut être un peu extrême, mais ça démontre qu’un excès d’avoirs n’est pas une obligation. Cela dit quand on me demande comment je fais pour être heureux, je montre mon sac à dos.
    Pour ceux qui sont moins bohème c’est certainement plus que 27kg, dans ce surpoids regardez ce qui est vraiment nécessaire à votre bonheur.
    J’ai écrit bonheur et non égo.


    • Croa Croa 5 novembre 2016 00:06

      À sls0,

      Avec si peu tu vas sur Internet visionner des vidéos ?

      Comment tu fais ?


  • gaijin gaijin 5 novembre 2016 07:38

    le temps appartient a celui qui sait le prendre

    ( comprenne qui pourra )


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