mardi 31 juillet 2012 - par mat-hac

Roosevelt et le new Deal

L'histoire se répète. La crise de 2007 s'est déjà produite dans le passé. La seul différence avec la crise de 1929 c'est que les financiers se sont enrichi au lieu de se ruiner. Londres discute le Glass Steagal Act en ce moment. L'Europe a maintenant peur de tout perdre.

Il sera nécessaire de créer des grands travaux sur les 5 continents, car nous avons perdu du temps face à la fin du pétrole, et, plus tard, du potassium.

Le leurre des éoliennes est une voie sans issue, car les éoliennes coutent plus qu'elles ne rapportent.

 



10 réactions


  • zeitgest zeitgest 31 juillet 2012 13:17

    Quand les politiques sont élus grâce aux banksters, je doute fort que ces premiers mettent un jour des bâtons dans les roues de ces derniers. Le ver n’est pas dans le fruit mais bien dans le noyau !
    JFK a payé très cher le prix d’une volonté de reprise en main des rennes de l’économie. Commençons d’abord par mettre les banksters hors d’état de nuire en les traînant devant la justice des hommes (et non pas celle des oligarques) pour crimes contre l’humanité.


    • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 15:53

      Comme Zeitgest perpétue le tabou sur Roosevelt en ne parlant même pas du GlassSteagall (un oublie certainement...), je ne vais pas me gêner pour rappeler leur légerté historique sur la FED. D’abord à sa création. Les USA n’avait pas de réserve d’or (besoin que je rappele qu’à l’époque c’était fondamentale ?) et vivait une crise financière ! C’est le politique qui a demandé aux banquiers de mettre en gage leur or. Qu’il y ai eu des abus des banquiers par la suite ne changent rien à la pauvreté historique de présenter ça comme un complot à la base. 
      Ensuite la FED obéit au politique (au moins depuis que Roosevelt a doté les USA d’or) et ne se sucre pas au passage vu que ses bénéfices sont gardé dans la FED si j’ai bien compris. C’est le politique qui accepte la situation puisque que les USA se finance gratos (le rachat d’obligation en masse n’est pas autres chose) au niveau de l’inflation.
      Je suis un fervent défenseur du crédit social de Douglas que défendait Allais. Je n’ai aucun intérêts, même idéologique à défendre la FED, l’agio où que sais-je. Je suis d’ailleurs un opposant à la conspiration de la finance folle du groupe inter-alpha (admirer les banques françaises contre le GlassSteagall qui en font partie) et des paradis fiscaux britanniques absent de la liste noire du G20 . Mais vous ne rendez service à personne en présentant les choses de manière caricaturale en excluant les élément historiques qui ne vont pas dans votre sens.
      Enfin, sur JFK même, la CIA s’est certainement occupé du coup en lui même et avait suffisamment de raison d’en vouloir à JFK en interne. Donc avant de spéculer sur le rôle de la FED dans l’assasinat de JFK, il y a la certitude du rôle de la CIA+les généraux va t’en guerre+vice président. C’est autrement plus solide comme accusation.


  • wesson 31 juillet 2012 14:29

    pfff le commentaire ...

    D’abord Roosevelt ne s’est pas levé comme ça un matin en se disant "tiens, je vais faire le new deal", mais il a eu la pétoche, car le socialisme était en train de monter là bas aussi. Voir pour cela "une histoire sociale de l’Amérique", de l’excellent Howard Zinn pour se rendre compte que derrière le new deal, il y a des luttes sociales qui ont foutu la pétoche à l’oligarchie du moment.

    Ensuite, la discussion Anglaise sur un "Glass-Steagal", outre le fait qu’elle s’éternise sans que rien ne se passe réellement, porte uniquement sur un aspect des problèmes actuels, et absolument pas son ensemble. Pour le dire autrement, ce n’est rien d’autre qu’un petit prout qui pourrait sortir de cette réflexion, et encore à la moindre embellie, la discussion sera terminée sans la moindre décision opérationnelle.

    et pour finir, les éoliennes, quel rapport ? Même si elles sont peu rentables - ce qui à mon avis reste largement à prouver étant donné que c’est une technologie des plus simple (des pales, une boite à vitesse, un alternateur) - elles sont très facile à mettre en oeuvre (en gros, 15 jours pour en monter une), très facile à retirer (en 2 jours vous la démontez) et totalement non polluante (au démantèlement, ça vous laisse un sol aussi propre que au montage). Dans le stock de moyens de production électrique, on a rien d’aussi propre.

    • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 15:29

      1°) C’est bizarre. Toujours taire que les pronazis Ford, Lindeberg ou Morgan s’opposait à Roosevelt et que Roosevelt a évité un coup d’état autoritariste à la mode européenne en 1935 comme si c’était interdit d’apporter l’expérience de Roosevelt en France... Besoin que je rappelle qui a les plus gros to big to fail du monde actuellement avec les ratios bancaires fonds propres/actifs les plus désastreux ? Le hasard est troublant parfois... Surtout que le dernier livre de Nicholas Sawxson va dans ce sens. Parler de Lord Keynes en France ? Pas de problème, au pire un débat gauche/droite bien convenu. Mais parler de Roosevelt est interdit par l’aveuglement français sur le rôle des britanniques. Bravo vraiment.
       2°) Personne ne discute du blocage qu’exerce la finance folle chez les anglosaxons mais la France est pire !!! La presse est beaucoup plus aux ordres !!! Le franchouillard a encore une fois tord de ne pas se nourrir des actions en justice anglosaxonne qui ont déjà dans le passé mis à jour les fonds secrets du prince BandarBush dans le scandale BAE System par exemple.

      3°) Allez dans une sidérurgie, calculer les masses de matières qui rentre en jeux et expliquez moi en quoi le bilan carbonne des éoliennes ne vient pas de son mode de fabrication. Reste à ajouter les socles en béton pour une énergie aléatoire dont le "simple" alternateur a besoin d’être alimenté en courant avant d’être lancé pour mettre en relief la stupidité de qualifier de non-polluant les pseudorenouvelables. 


    • wesson 31 juillet 2012 15:55

      " 3°) Allez dans une sidérurgie, calculer les masses de matières qui rentre en jeux et expliquez moi en quoi le bilan carbonne des éoliennes ne vient pas de son mode de fabrication. Reste à ajouter les socles en béton pour une énergie aléatoire dont le "simple" alternateur a besoin d’être alimenté en courant avant d’être lancé pour mettre en relief la stupidité de qualifier de non-polluant les pseudorenouvelables.  "


      c’est ça : vous allez m’expliquer qu’un barrage hydroélectrique n’est fait que de 2-3 canettes de fer, et à peine une brouette de béton, que le démontage est facile et que il n’y a pratiquement aucun impact sur l’environnement. 

      Une éolienne, ça reste le + simple à fabriquer, à mettre en oeuvre et à démonter, mais ça fait chier les constructeurs d’usine qui trouvent que là dedans il n’y a pas assez de métal ni de béton. Et quand à fournir le courant d’excitation d’un alternateur, c’est en général une dynamo qui y est souvent intégré qui s’en charge.

      La mauvaise foi des anti-éolien, à ce point franchement ça me dépasse.


    • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 16:12

      En fait, je n’avais pas saisi que c’était une comparaison avec l’hydroélectrique. C’est un sujet délicat sur l’impact environnementale de la modification des cours d’eau mais le raisonnement des masses de matières/énergie produite reste valide. Combien d’électricité produit un barrage avant de le comparer avec une malheureuse éolienne ? Et on ne parle même pas encore du caractère aléatoire qui demande la construction d’une centrale électrique en plus... Donc vraiment le coté non polluant, gratuit et vertblabla des éoliennes est faux à la fabrication et à l’utilisation. Son bilan carbone comparé au bilan carbone (/énergie produite, merci de traiter les autres de mauvaises fois en l’occurrence...) des autres est décevant. Tout simplement.  


    • wesson 31 juillet 2012 18:46

      Comparez-le avec ce que vous voulez (hydro, fuel, gaz, solaire, photovoltaique, etc) , et vous verrez que l’éolien est mieux dans tous les cas. 


      Je n’en ai jamais nié les problèmes - principalement le fait que on ne maîtrise pas le moment de production, mais là aussi pratiquement toutes les méthodes ont aussi d’une certaine manière une production non continue, qui peut être aléatoire. Le nucléaire ne se lance pas et s’arrête pas d’un claquement de doigt, et tous les 18 mois, il faut faire un arrêt de tranche qui dure entre 3 et 6 mois. L’hydro, lorsque ça déborde ou lorsque il n’a pas assez plu, le solaire quand il y a du soleil ... les seuls qui sont à peu près commutables à volonté, c’est le gaz ou le charbon, et je n’ai pas besoin de faire un dessin sur la contrepartie carbone de ces énergies.

      Si on compare les choses un peu sérieusement, on s’aperçoit très bien que aujourd’hui l’éolien et le marémoteur sont ce que l’on a de plus propre en matière de production.

  • rastapopulo rastapopulo 31 juillet 2012 19:16

    http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/12/16/1843468_bilan-carbonne-d-une-eolienne-c-est-pas-top.html

    Au final, ces calculs amènent aux valeurs courantes de cout CO2 par KWh.
    Le cout CO2 d’une éolienne est pour EDF entre 3 et 22g par KWh, plus que le cout CO2 d’une centrale nucléaire bien souvent (6 à 10g/KWh), mais effectivement moins que la moyenne globale francaise.

    Or, une récente étude allemande augmente cette valeur à 55g/KWh en considérant que les éoliennes durant leur fonctionnement boulervent le réseau. À cause de leur fonctionnement aléatoire, elles conduisent effectivement à une compensation par des centrales thermiques classiques.

    Avec cet impact indirect, l’éolienne serait donc tout juste dans la moyenne francaise...

    Pour le questionnement sur l’EPR, la quantité de béton, d’acier d’une centrale nucléaire EPR est parfaitement intégrée dans une analyse cycle de vie carbone, avec même le démentèlement de la centrale, le résultat est bien juste de 6g/KWh !

    Le problème du nucléaire, c’est le risque, les déchets, le bouleversement de l’équilibre des rivières, pas les émissions CO2... À chacun de juger la priorité et son « juste » indicateur.


    • Alibaba 1er août 2012 00:18

      Le coût de construction de l’EPR augmente année après année, malgré tous les calculs prévisionnels "savants" distillés dans la presse. Le montant de la facture EDF aussi et c’est pas fini. Comment croire en des chiffres indiquant le coût du démantellement d’une centrale alors qu’à ma connaissance cela n’a jamais été fait ? Et le coût du démantellement d’une centrale radioactive ruinée par la fusion des coeurs et leur sortie de l’enceinte de confinement ? Ces coûts seront répartis pour chaque future génération, pendant combien de milliers d’années ? Sympa, l’héritage. Finalement le carbone est immensément moins dangereux que le nucléaire, pour la vie sur Terre. Parler de démantellement sans parler décontamination n’a pas de sens, mais décontaminer une centrale n’est pas si simple. L’idée reste dans le bureaux d’étude. Déjà que retirer les barres de combustible de la piscine du réacteur N°4 de Fukushima va prendre des années à Tepco, alors que la piscine est perchée à 30 au-dessus du sol et que le bâtiment est à moitié ruiné. Ceux qui font la promotion du nucléaire nous mentent. Le côut du nucléaire a toujours été sous-évalué. C’est maintenant et demain qu’il va falloir payer l’addition.


  • Dr. Goulu 6 août 2012 16:13

    Merci d’avoir fait un lien vers mon blog dans " Le leurre des éoliennes est une voie sans issue, car les éoliennes coutent plus qu’elles ne rapportent." car ça m’amène des visiteurs, mais ce n’est pas ce que dit mon article.


    J’y dis juste que l’énergie éolienne coûte (environ 2x) plus cher que l’hydraulique, et qu’en plus l’éolien a besoin de l’hydraulique pour stocker ses pointes de production. Car l’hydraulique reste la source d’énergie la plus flexible : non seulement on peut varier la production de plusieurs mégawatts par minute à la demande, mais le pompage permet d’absorber les excédents de production. Ceux-ci sont pour l’instant créés par les usines thermiques (dont nucléaires) la nuit, mais arriveront peut-être un jour les midis ensoleillés et venteux.

    Pour ceux que ce sujet intéresse, je cause de ceci dans d’autres articles accessibles ici http://drgoulu.com/tag/eolienne/ et là http://drgoulu.com/tag/energie/

    Note : je suis Suisse, un petit pays qui a de l’eau, situé entre des pays venteux au nord et des pays ensoleillés au Sud. Mon point de vue est qu’il vaut mieux investir dans la source d’énergie la plus rentable localement plutôt que de suivre les plans quinquennaux d’un gouvernement central, européen ou mondial ( http://drgoulu.com/2007/08/26/energie-eolienne-et-solaire-a-prix-coutant/ )

    Petit clin d’oeil aux fans de moulins à vent : avez vous déjà songé que les éoliennes sont installées aux endroits ou le vent souffle très souvent et régulièrement, mais que le jour du montage des pales il faut un vent quasi nul ? L’éolien, ça booste la location de camions grues !

    A propos du bilan carbone, mon point de vue est simple : on s’en fout. Tant que la taxe carbone est si faible qu’elle ne joue aucun rôle économique, il n’y a que les ayatollahs verts et les cabinets de conseil qui calculent l’empreinte carbone que ça intéresse de savoir si une éolienne dégage plus ou moins de carbone qu’un barrage. Et j’ai une petite question pour ces gens : le jour où on aura une taxe carbone à la Jancovici (http://www.manicore.com/documentation/serre/taxe_C.html ), comment taxera-t-on les installations déjà existantes dont l’essentiel des émissions est fait au moment de la construction ?

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