jeudi 4 février 2021 - par mat-hac

Quel avenir pour EDF ?

Frédéric Taddeï reçoit Anne Debregeas, ingénieure de Recherche chez EDF et membre de SUD-Energie, et Marc Boudier, président de l’Association française indépendante de l’électricité et du gaz (AFIEG).

EDF paye des intermédiaires qui surfacturent ensuite.



1 réactions


  • sls0 sls0 4 février 2021 14:09

    EDF en tant que service public a atteint presque le sommet. C’était un des exemples mondiaux. C’est le français qui payait le moins cher hors les pays bénis avec leur hydraulique. En 2006 ça été le début de la dégringolade d’EDF et de l’augmentation des tarifs. Il y aurait un peu de cause à effet que ça ne m’étonnerait pas.

    Le discours de Marc Boudier me fait penser au discours d’Enron en Californie avant la chute.

    C’est la pénurie qui fait le prix, on organise la pénurie et on se fait des couilles en or. 

    On a du retour d’expérience sur l’éolien au niveau européen.

    Pour 100MW installé on peut estimer la production annuel à 15MW. En Espagne la mode du tout éolien à enrichi les producteurs de gaz.

    Au Danemark si on veut voir un danois faire la gueule on lui parle d’éolien. Quand il y a surproduction éolienne, les danois vendent à vil prix en Norvège qui a les moyens de stocker. Quand il y a pas de vent la Norvège revend à plein pot au Danemark

    On oublie pas que le vent c’est l’Atlantique, un bon anti-cyclone et c’est toutes les éoliennes qui sont à l’arrêt, pas de transfert de charge possible.

    Les économistes sont fâchés avec l’effet joules, au dessus de 500km il y a trop de pertes. Il y a un maillage mais une centrale polonaise ne sauvera pas une région française.


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