Pourquoi les éleveurs français ne s’en sortent pas ?
Perte de revenus, cadences infernales, souffrance animale... Ulysse Thevenon a enquêté sur la face cachée de l’élevage en France et les agriculteurs en sont souvent les premières victimes. Pourquoi les agriculteurs ont un risque de se suicider 30 % au-dessus des autres catégories professionnelles ? Voici quelques éléments de réponse.
1 réactions
-
perlseb
20 mars 16:27
De manière très générale, il n’y a que 2 catégories de travailleurs. Ceux qui travaillent pour le peuple, et ceux qui, à la François Vatel, travaillent pour l’élite.
Le but dans un système pyramidal n’est pas que le peuple s’occupe bien du peuple en mangeant bien, en se soignant correctement, etc... Toutes les tâches servant le peuple doivent être réalisées le plus vite possible pour que la maximum de main d’oeuvre soit disponible pour l’élite (et aussi vienne alimenter le chômage pour augmenter fortement la soumission et l’obéissance au travail).
Donc le travail (son sens) est détruit, sauf pour les larbins à la Vatel qui peuvent être consciencieux en servant les riches (mais leurs tarifs sont prohibitifs pour les autres qui n’ont pas les moyens).
Dans le détail, il est évident que le libre-échange signifie que les lois n’existent plus (ou sont là pour accélèrer la chute d’une qualité résiduelle) : les tarifs seront alignés sur ceux qui font absolument n’importe quoi puisque ça coûte généralement moins cher (travail d’enfants, OGM, pollution, etc...). On peut dire que le libre-échange est un moyen pour atteindre le but précédent : que le peuple perde moins de temps à s’occuper de lui-même pour dégager un maximum de temps pour les désirs frivoles de l’élite.