mercredi 23 novembre 2011 - par News

Non, la loi du 3 janvier 1973 sur la banque de France n’a pas jugulé une flambée d’inflation !

Qu’est ce qui a mis fin à la période faste des trente glorieuses ? Les deux chocs pétroliers récitent les professeurs à l’appui des ouvrages d’enseignement officiel. Depuis quand la France est en crise ? La crise structurelle que nous traversons a démarré avec le premier choc pétrolier de 1973 répètent-ils tous en cœur. S’en est suivi des krachs économiques, des crises conjoncturelles de plus en plus rapprochées jusqu’à’ à la crise des dettes souveraines d’aujourd’hui. 

 

Qu’est-ce que ne racontent pas les ouvrages scolaires ? Que c’est cette même année qu’a été adoptée, en toute discrétion, une loi primordiale réformant la banque de France. Que dès l’année suivante le budget national s’est retrouvé en déficit. Que dès lors, la France a toujours eu recours aux emprunts sur les marchés pour remplir ses obligations de débitrice. Quand à présent, plus de 1200 milliards d’euros d’argent public, rien que pour le service des intérêts de la dette, ont été versés au cartel des banques d’affaires. 

 

A court d’arguments crédibles pour justifier ce racket organisé, les financiers s’appuient sur les masses médias pour propager la peur de l’inflation cataclysmique quand une personnalité non alignée remet en question cette arnaque monumentale. Une chose est sûre, les chiffres officiels n’accréditent pas cette désinformation trompeuse pour le quidam. Mieux encore, de 1974 à 1995, le taux d’inflation a atteind des plus hauts historiques ! En l’espèce, les gardiens du dogme agitent, ni plus ni moins, l’épouvantail de la ruine économique. Déclencher un instinct conservatoire de peur, voilà une technique de propagande bien connue des experts de la manipulation.

 

C’est un fait, des personnes de mauvaise foi prétendent que cette loi "opportune" aurait jugulé l’inflation. Or, pendant les dix ans qui précédèrent la loi de 1973, l’inflation approchait en moyenne les 5% et le pouvoir d’achat des français était en hausse continue. L’euphorie économique des trente glorieuses a garantit des conditions de vies décentes à la grande majorité des français. Où est donc cette ruine du peuple annoncée par les experts autoproclamés en cas de retour au statut de la banque de France d’avant 1973 ?! 

 

"Crise de la dette oblige, le budget de l’Etat pour 2012 sera "l’un des plus rigoureux depuis 1945"" déclarait le Premier Ministre François Fillon le 5 novembre dernier. Oui, récession économique, plans d’austérités, baisse du pouvoir d’achat sont en corrélation avec la crise de la dette souveraine. Non, la "ruine" des épargnants n’est pas un fait historique d’après 1945 et d’avant 1973, nous la vivons aujourd’hui !



23 réactions


  • Bender Bender 23 novembre 2011 10:13

    Bravo pour cet article et pour la démo dans la vidéo ! Il est clair que cette loi de 1973 nous a tous mis à genoux devant les marchés et les banques privées...


  • saviez_vous_que 23 novembre 2011 11:13

    Tout d’abord, cette loi de 73 est une catastrophe, un outil d’asservissement pur et dur de tout un pays. Mais je crois que cette analyse est un peu courte. Il faut tout d’abord dire de quoi on parle ; l’inflation est une notion complexe et vague à la fois ; 

    on apprend à l’école que l’inflation est l’augmentation des prix et la perte de valeur de la monnaie (qui ne sont pas des mécanismes forcément liés l’un à l’autre à mon avis mais bon) ; en font parti l’augmentation des prix des biens et de services, donc des salaires, mais aussi des matières premières, de l’immobilier, et des titres sur le marché (actions, obligations d’états et d’entreprises).

    A partir de là on peut dire qu’il y a deux types d’inflations (selon nos élites), la bonne et la mauvaise :
    - la bonne : la bourse et l’immobilier
    - la mauvaise : les salaires (de la masse s’entend ;o) ) et surtout la perte de valeur de la monnaie

    L’inflation que combattent les Pompidou Giscard Rothschild et la BCE bien entendu, c’est avant tout l’augmentation des salaires

    L’inflation décrite par le graphique se base sur les prix à la consommation, eux-même impactés par le prix des matières premières. Et là on arrive au "petit" oubli de votre analyse : les deux crises pétrolières de 73 et 79...une paille...:o/

    Une analyse du même type mais en prenant à la place de la courbe de l’inflation celle des salaires, et vous comprendrez quelle a été la vraie cible de cette loi. 

    Les salaires sont l’objet d’une lutte sans merci depuis la fin de la guerre, cachée derrière un rideau magique : la lutte contre l’inflation.
    Le problème était évidemment de faire croire à la masse que l’inflation était la pire chose qui pouvait leur arriver ; la matraquage sur l’hyperinflation de 
    la république de Weimar et la disparition de l’échelle mobile des salaires remplira ce rôle haut la main.

    En tout les cas, merci pour cette vidéo ! Elle est évidemment un peu légère au niveau de l’analyse, mais va permettre d’aller plus loin dans la compréhension des tenants et des aboutissants.

  • Edouard6 23 novembre 2011 11:34

    Je suis ignorant sur ces questions et découvre par hasard votre vidéo et l’article associé. A voir les chiffres, on comprend que la hausse de l’inflation marque une vraie tendance de fond sur toute la décennie qui précède 1973, et on imagine que la loi n’a pas modifié la donne d’un coup l’année qui suit -> ceci peut expliquer le chiffre, encore à la hausse, de 1974. On voit en revanche qu’à compter de 1974, la tendance est à la baisse, et ce jusqu’à 1978 incluse, année qui concorde avec le 2e choc pétrolier. De nouveau, à compter de 1981, la tendance repart à la baisse, et se vérifie sur 1982 et 1983.

    Du coup, je ne saisis pas la pertinence de votre démonstration (?). Je suis ouvert à toute explication.

     

    ps : votre article comporte des fautes d’orthographes, ça n’aide pas forcément à "adhérer" à l’argumentaire


    • Talion 23 novembre 2011 13:30

      "On voit en revanche qu’à compter de 1974, la tendance est à la baisse, et ce jusqu’à 1978 incluse"
      .
      Mais tu te fous de notre gueule !... L’inflation a explosée entre 1974 et le début des années 80 (donc l’arrivée des socialistes au pouvoir et la vague de nationalisation qui a suivit).
      .
      Ce graphique démontre au contraire que les banques privées se sont goinfrées comme jamais grâce à cette loi.
      Elles se sont en effet mis dans la poche le bénéfice de cette inflation qui on le rappel est un impôt dont le bénéfice va à celui qui créé la monnaie... Et depuis 73 ce n’est plus l’état (donc nous), mais les banques privées qui en bénéficient.


    • News 23 novembre 2011 14:33

      Désolé pour les fautes qui m’ont échappées. Attardez-vous plutôt sur le contenu !

      Pour déterminer une tendance on ne peut pas se baser sur une année à un instant "t" mais il faut définir une période significative.

      Si vous visualisez le graphique sur la période s’étalant de 1959 à 1973 ( bien que la loi fut voté en janvier) vous constaterez que l’inflation était maîtrisée. Pour obtenir une inflation moyenne pour ces quinze années le calcul est à la portée de tous. Vous faites la somme des taux d’inflation ce qui fait 72 que vous divisez par 15 et vous obtenez 4,8%. Inflation qualifiée de modérée durant les trente glorieuses selon les économistes sans impacte sur le pouvoir d’achat.

      Avec le même calcul rigoureux et trivial, l’inflation moyenne comprise entre1974 et 1995 est de l’ordre de 7,20%. Or, jusqu’en 1985 inclu, l’inflation annuelle a toujours dépassé la valeur moyenne de l’inflation des quinze années antérieure à 4.8%. Cela prouve que cette réforme qui a provoqué la grave crise de la dette souveraine dans laquelle le pays s’est enfoncé n’a jamais empêché le phénomène inflationniste quelque soit les prétextes invoqués. 

      Je précise que les chiffres officiels de l’INSEE ne prennent pas en compte l’accroissement de la bulle immobilière de ces 12 dernières années. L’augmentation démesuré de la masse monétaire dans l’immobilier est une inflation monétaire déguisée. 


       



    • Edouard6 23 novembre 2011 15:54

      Encore une fois, je suis ignorant sur le sujet, donc je n’ai aucune prétention/conviction. Mais vu de l’extérieur, on observe une tendance de fond avant 1973 (donc le monsieur-tout-le-monde que je suis se dit qu’une mesure, quelle qu’elle soit, peut modifier cette tendance lourde, mais peut-être pas forcément la renverser totalement - j’ai l’impression que le monde fonctionne ainsi depuis la nuit des temps), puis une hausse très ponctuelle au moment du choc pétrolier (1979-80) (donc le monsieur-tout-le-monde que je suis se dit que cet événement est peut-être la cause de cette hausse ponctuelle, et que sans celui-ci la tendance à la baisse observée depuis 1974 aurait pu être constante). Ce qu’on comprend naturellement avec votre démonstration, c’est que la loi n’a pas permis de revenir à des chiffres tels qu’on les observe au début des années 1960. En revanche, ils affichent clairement que le moment de la loi marque une nouvelle tendance à la baisse, même si elle n’est visiblement pas au niveau de vos attentes.


    • Edouard6 23 novembre 2011 16:01

      Cher Talion, on ne se connaît pas, donc sauf erreur on ne se tutoie pas non plus. Par ailleurs, vous réagissez avec passion à des idées que je n’ai pas émises, et n’avez visblement pas lu/compris mon commentaire. Si vous avez des convictions, apprenez à les argumenter, voire les faire comprendre. Le débat sera plus riche. Pas plus mal pour un site qui s’appelle Agoravox.


    • mac1 23 novembre 2011 22:08

      @Edouard6
      La "tendance" à la baisse est toute relative puisque le taux d’inflation reste nettement plus élevé en moyenne après 1973 qu’il ne l’était avant..
      On ne peut tout de même uniquement se baser sur une dérivée seconde pour crier victoire comme le font certains hommes politiques quand ils clament haut et fort que la hausse du chômage est en baisse !
      Encore une fois les années qui ont suivi 1973 sont marquées par une inflation importante et rien ne prouve que la loi de janvier 1973 a eu une quelconque influence positive sur celle-ci.
      Par contre, ce qui semble évident c’est que cette loi, que certains jugent inique, a permis un enrichissement colossal du secteur financier pendant que les états s’appauvrissaient en payant de plus en plus d’ intérêts et ce sont maintenant ces derniers qui sont finalement à la merci du premier.
      La résultante de tout ceci est une situation qui semble devenue inextricable et qui risque de très mal finir...


  • rastapopulo rastapopulo 23 novembre 2011 16:12

    Le calcul de l’inflation était l’excès de masse monétaire/offre avant les 60’ (wiki). Quand c’est devenu un panier de produit cela a exclu l’immobilier !
     
    Donc nous avons un calcul qui ne prend pas en compte l’augmentation de masse monétaire/offre (pourtant argument contre le crédit publique) et qui se reporte sur des produits délocalisables ou amélioré technologiquement indépendamment du type de crédit. 
     
    Je vois vraiment pas en quoi cela constitue un argument contre le crédit publique. Au contraire, l’inflation de la masse monétaire/offre est désastreuse actuellement. Le chiffres de 100% de masse monétaire chez nous en 10 ans est évoqué. Logique que l’immobilier s’envole. 


  • News 23 novembre 2011 16:49

    Quand on ouvre grands les yeux et qu’on analyse ce graphique avec objectivité, il y a bien une tendance "lourde" comme vous dites, celle de la décennie qui fait suite au changement de statut de la banque de France le 3 janvier 73 avec des taux d’inflation supérieurs à 8.5% et jusqu’à 14% ! Rien que cela. Vous appelez cela une courbe descente.... Allons, voyons, le constat saute aux yeux.

    La vérité sort de la bouche des enfants selon un adage populaire. En regardant le graphique, un enfant de 8 ans verrait tout de suite que l"inflation se maintien à des niveaux élevés entre 1973 et 1985. Alors qu’avant 1973 elle se situait à des niveaux modérés voir faibles, exception faite de l’année 1958. D’où le nom de trente "glorieuses" retenu par les historiens et les économistes de toutes horizons pour décrire ces années fastes. 
    Si vous voulez épiloguer par des justifications pseudo-théoriques faites le ! Mais les faits parlent d’eux mêmes. En l’occurrence le constat est indéniable. Rien d’autre à ajouter. 


  • marceau 23 novembre 2011 22:00

    -L’inflation du début des années 70 s’explique par l’augmentation du prix du pétrole qui a triplé me semble t-il.
    -Un autre pic d’inflation apparait à la fin des années 70 et correspond au deuxieme pic pétrolier qui avait provoqué un doublement du prix du pétrole.
    -Analyse grossiére, superficielle, stupide, démagogique


    • mac1 23 novembre 2011 22:26

      @Marceau
      Votre analyse me semble toute aussi grossière car nous avons également connu une très forte augmentation des prix du pétrole en 2008 sans pour autant connaître une grosse inflation. D’après les chiffres, l’augmentation du brut après le choc de 1979 semble presque lilliputienne par rapport à celle que nous avons connu en 2008.

      Mais je comprends que certains, et je ne parle pas forcément de vous, trouvent très bien cette loi de janvier 1973. Après tout les 1300 milliards versés en intérêts sont bien partis dans la poche de quelqu’un...


    • News 23 novembre 2011 23:20

      Merci de confirmer mes propos par votre "expertise" avisée. Excusez m’a simple lecture factuelle du graphique sans analyse, aucune. Nous en arrivons au même constat, qu’importe vos justifications, cette loi de du 3 janvier 1973 n’a pas jugulé d’ inflation, aucune. 


    • jahlucine jahlucine 24 novembre 2011 01:05

      "Un ignorant en economie"...


      La question en réalité n’est même pas de savoir si l’inflation a été jugulée ou pas, mais de savoir s’il FAUT ou pas juguler l’inflation. Yoananda qui se dit non ignorant en économie a du subir les cours classiques de micro et macro économie de l’université, et apres 5 ans de catéchisme il est imprimé dans son cerceau que "l’inflation c’est pas bien".

      En réalité l’inflation ce n’est pas bien pour les riches rentiers. Car pour les autres, une inflation maitrisée couplée à une politique d’indexation (des retraites, des salaires) permet de rééquilibrer la distribution des richesses, c’est en fait un outil fondamental pour la gestion de la distribution des richesses qui a été ainsi donné au privé.

      Sans rancune yoananda, remettre en question ce qu’on a appris pendant 5 ans est un exercice de souplesse intellectuelle qui n’est pas facile.

      Pour finir sur cette question, avant 1973 l’état pouvait emprunter sur les marchés OU à a la banque centrale. La loi de 1973 l’oblige à aller sur les marchés. Il est évident que restreindre les possibilités est néfaste. A moins que l’on juge que le privé gouverne mieux que nos élus, auquel cas il faut mettre Bouygues et Bolloré au pouvoir sans plus tarder...

    • News 24 novembre 2011 08:51

      @ Yonanda, il n’est pas nécessaire d’être un expert de votre étoffe pour lire un graphique à l’état brut. L’ histogramme de la vidéo reprend les données officielles disponibles sur le site France-inflation. Alors j’entrevois deux possibilité : soit les chiffres officiels sont tronqués, soit le postulat de votre interprétation est biaisé. 

      Vous dites
      "cette loi et la loi sur la désindexation de 82 qui ont permis de juguler l’inflation".
      Monsieur l’expert, dites-nous pour quelle période l’inflation a été jugulée ? Parlez vous de la période allant de 1973 à 1982 après le vote de la loi Pompidou-Giscard ?
      De 1959 à 1972, Monsieur l’expert, on voit très clairement sur ce graphique de source officielle qu’il n’y aucune inflation immodérée problématique pour le pouvoir d’achat des français.
      Merci, Monsieur l’expert, de bien vouloir répondre à cette question simple. 


    • saviez_vous_que 24 novembre 2011 11:43

      @jhalucine


      Tout à fait d’accord avec vous, on nous amuse gentiment avec cette histoire d’inflation. L’inflation, en plus de mettre de l’huile dans les rouages de l’économie, est l’impôt le plus juste. En discutant autour de moi avec des baby boomers, pas un ne s’est plaint de l’inflation, alors qu’à l’époque, elle était à deux chiffres. Ils étaient simplement augmentés tous les 3 mois automatiquement (échelle mobile des salaires chez les fonctionnaires, sur laquelle le privé le plus souvent s’alignait). Pas de dette de l’état, du plein emploi, une meilleure répartition des richesses, du logement ! Que demande le peuple ?

      Aujourd’hui pour que les salaires suivent l’inflation, il faut batailler. En plus c’est comme pour les chiffres du chômage, je ne crois pas du tout les chiffres officiels. Le gouvernement à tendance à les manipuler pour limiter les velléités salariales.
      Entre le resenti, notamment avec le passage à l’euro, et les chiffres officiels, il y a un sacré fossé.

      Bref, on nous enfume.

    • News 24 novembre 2011 17:20

      @yoananda, c’est épatant de voir a quel point vous semblez optu, enfermé dans votre science infuse. Pourquoi a tout pris, en dépit du bon sens, vouloir faire un rapprochement entre cette loi de désindexation que vous situez en 1982 et une loi qui date pondue près de 10 ans avant. Vos théories fumeuses de prouvent rien. Vous raisonnez à contre temps.


  • marceau 24 novembre 2011 14:27

    @Marceau
    Votre analyse me semble toute aussi grossière car nous avons également connu une très forte augmentation des prix du pétrole en 2008 sans pour autant connaître une grosse inflation. D’après les chiffres, l’augmentation du brut après le choc de 1979 semble presque lilliputienne par rapport à celle que nous avons connu en 2008.

    Mais je comprends que certains, et je ne parle pas forcément de vous, trouvent très bien cette loi de janvier 1973. Après tout les 1300 milliards versés en intérêts sont bien partis dans la poche de quelqu’un...
    -D’une e prix du pétrole n’a pas triplé en 2008 .
    -De deux la dépendance vis-à-vis du pétrole était infiniment moins forte en 2008 qu’elle ne l’était en 1973 et 1979.
    -Il n’y a aucune comparaison possible entre les deux périodes.

    Mais je ne doute pas, un seul instant, que tous ceux qui apprécient les explications silmplistes et les solutions qui le sont tout autant, continueront à dénoncer la suppression de la loi de 1973 comme source principale de tous nos problèmes.


    • mac1 24 novembre 2011 18:33

      Le prix du pétrole est juste passé de 50$ à 145$ entre 2006 et 2008 et dire que nous sommes moins dépendants du pétrole actuellement est aller bien vite en besogne. On verra comment sera la société le jour où l’on nous coupera ne serait-ce que 10% de notre approvisionnement.
      Enfin ceux qui parlent d’explications simplistes sont généralement ceux qui n’ont rien à mettre en face. Assener une théorie n’a jamais rien prouvé et donc rien ne prouve que cette loi de 73 ait été bénéfique à qui que ce soit en dehors peut-être des financiers.. D’ailleurs on a su vivre sans elle pendant des décennies.


  • marceau 24 novembre 2011 19:09

    Le prix du pétrole est juste passé de 50$ à 145$ entre 2006 et 2008 et dire que nous sommes moins dépendants du pétrole actuellement est aller bien vite en besogne. On verra comment sera la société le jour où l’on nous coupera ne serait-ce que 10% de notre approvisionnement.
    Enfin ceux qui parlent d’explications simplistes sont généralement ceux qui n’ont rien à mettre en face. Assener une théorie n’a jamais rien prouvé et donc rien ne prouve que cette loi de 73 ait été bénéfique à qui que ce soit en dehors peut-être des financiers.. D’ailleurs on a su vivre sans elle pendant des décennies.

    -Vous pourriez être honnête et expliquer que le pic de 145$ le baril en 2008 n’a duré qu’un instant puisque presque aussitôt après , 2 ou 3 mois après ce pic, le prix du baril est retombé à30$ le baril .
    -Par le suite le baril n’a plus connu de pareilles augmentations !
    -Pas très sérieux tout ça !


    • mac1 24 novembre 2011 21:41

      Le baril du pétrole a baissé quelques temps mais est tout de même remonté beaucoup depuis !
      Si compare le début des années 2000 avec un pétrole à 15$ le baril et maintenant à près de 100$, on ne peut pas vraiment dire que le cours du pétrole ait tout à fait suivi l’augmentation du salaire moyen ou même de l’inflation.

      Et, je passe sur la géopolitique et les guerres au nom de la démocratie que l’occident a menées et que certains pourraient considérer comme une annexion des réserves pétrolières des pays libérés pour leur assurer un approvisionnement à bon prix.

      Ce qui n’est pas très sérieux c’est de nier l’évidence. C’est comme tous ces responsables politiques qui n’ont de cesse de nous dire que la crise est derrière nous depuis l’été 2007 !
      C’est pas très sérieux mais ça ne les empêche de continuer à occuper des hautes fonctions et à faire croire qu’ils sont sérieux et compétents.


  • perlseb 24 novembre 2011 21:00

    De toutes façons, s’attaquer à l’inflation d’une façon drastique (comme le fait la BCE), c’est garantir un niveau de chômage élevé (voir la courbe de Philips) et donc des salaires planchers.
     
    Donc la loi de 1973 n’est qu’une loi passée par les Rotschild (euh, pardon, Pompidou), pour que les riches gagnent enfin de l’argent au travers de l’impôt au lieu d’en payer. Et ça marche depuis bientôt 40 ans, ils ne vont pas s’en plaindre, il ne faut rien changer, la ploutocratie fonctionne bien.


  • Joe Gillian albatar 25 novembre 2011 01:16

    Le probleme de cette argumentation même si je suis incapable de determiner si elle est juste ou fausse, c’est qu’elle ne répond pas à cette question :
    "Il est effectivement indeniable que la loi de 73 n’a pas réussi à diminuer l’inflation, mais qu’aurait elle été sans cette loi ?"
    On ne le saura jamais, mais cette analyse de chiffres me parait beaucoup trop simpliste pour quelqu’un d’un temps soit peu reflechi pour servir d’argument...


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