Marine Le Pen et la dette grecque
Devant le Parlement européen, Marine Le Pen intervient sur l’aide envisagée à la Grèce, qui serait la seconde puisqu’il y a un an un prêt de 110 milliards d’euros lui avait déjà été consenti ; aujourd’hui, nous, dit-elle, il s’avère que ce prêt finira par devenir un don ; de plus, les taux d’interêts qui lui sont demandés atteignent 25 % par an ; ces taux d’interêts punitifs interdisent tout investissement à la Grèce, qui est en train de se tiers-mondiser.
La Grèce aurait besoin d’une monnaie faible pour repartir. La seule solution est une sortie concertée, rationnelle et pragmatique de la zone euro.
Un plan d’austérité plus drastique ne fera qu’aggraver les choses tant pour la Grèce qui s’enfonce, que pour ses créanciers qui perdront leur créance.
Le sauvetage de la zone euro ne vaut pas le sacrifice des peuples.