mardi 18 mai 2010 - par
À la lumière de ces "brillantes" études, il n’en faut plus beaucoup pour convaincre le pays de contracter une dette énorme : il pourra aisément la rembourser puisqu’elle doit servir à financer une croissance économique absolument extraordinaire. La plupart du temps, les grandes institutions financières de la planète (qui consentent aux pays sous-développés des prêts comportant des conditions qu’aucun pays développé n’accepterait, soit dit en passant) accordent le prêt au pays demandeur à condition que celui-ci embauche un certain pourcentage (assez élevé de manière générale) de firmes américaines (dont celles qui a fait les "études" avant l’octroi du prêt).
C’est après que les problèmes commencent : le pays emprunteur qui comptait sur les profits générés par les investissements faits avec son emprunt faramineux déchante rapidement en voyant que les profits générés sont peut-être, au maximum, le quart de ce que les consultants lui avaient dit.
Incapable de rembourser son prêt, le pays devient alors une cible facile au chantage en tout genre et finit souvent par devoir céder ses ressources les plus importantes à une compagnie américaine en échange d’un rééchelonnement du prêt...
Les assassins économiques
Cette vidéo raconte comment des pays entiers, particulièrement en Amérique latine, ont été trompés et ruinés par des étatsuniens voulant étendre ce qu’ils appellent l’empire global, la mondialisation au profit des États-Unis, la doctrine Monroe appliquée, le drainage des ressources naturelles et économiques de pays en voie de développement par une poignée de salopards.
John Perkins a été un assassin financier, un economic hitman, EHM comme ils disent entre eux. Ces hommes, ces femmes travaillent pour quelques grandes compagnies étatsuniennes auxquelles ils font faire des milliards en plus de leur donner un contrôle certain sur une nation.
Les assassins financiers élaborent de grands modèles statistiques sur la fulgurante croissance économique que pourrait connaître le pays qui fait appel à la firme pour laquelle ils travaillent. Ces modèles statistiques sont néanmoins faux ou du moins, truqués : c’est connu, on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres, il suffit de savoir les manipuler correctement. Et ça, les assassins financiers savent le faire.
Les assassins financiers élaborent de grands modèles statistiques sur la fulgurante croissance économique que pourrait connaître le pays qui fait appel à la firme pour laquelle ils travaillent. Ces modèles statistiques sont néanmoins faux ou du moins, truqués : c’est connu, on peut faire dire n’importe quoi aux chiffres, il suffit de savoir les manipuler correctement. Et ça, les assassins financiers savent le faire.
À la lumière de ces "brillantes" études, il n’en faut plus beaucoup pour convaincre le pays de contracter une dette énorme : il pourra aisément la rembourser puisqu’elle doit servir à financer une croissance économique absolument extraordinaire. La plupart du temps, les grandes institutions financières de la planète (qui consentent aux pays sous-développés des prêts comportant des conditions qu’aucun pays développé n’accepterait, soit dit en passant) accordent le prêt au pays demandeur à condition que celui-ci embauche un certain pourcentage (assez élevé de manière générale) de firmes américaines (dont celles qui a fait les "études" avant l’octroi du prêt).
C’est après que les problèmes commencent : le pays emprunteur qui comptait sur les profits générés par les investissements faits avec son emprunt faramineux déchante rapidement en voyant que les profits générés sont peut-être, au maximum, le quart de ce que les consultants lui avaient dit.
Incapable de rembourser son prêt, le pays devient alors une cible facile au chantage en tout genre et finit souvent par devoir céder ses ressources les plus importantes à une compagnie américaine en échange d’un rééchelonnement du prêt...