vendredi 27 mai 2011 - par LULUCRU

Le FMI hausse le ton envers la Grèce

Le Fonds monétaire international prévient qu’il ne continuera d’aider la Grèce que s’il obtient des assurances au sujet du remboursement des prêts. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, fait part de ses inquiétudes.

Le dossier grec continue à inquiéter les pays de la zone euro. Car la crise est loin d’être résolue. Des fonctionnaires du FMI discutent à Athènes depuis le 10 mai des conditions du versement de la cinquième tranche d’un prêt de 30 milliards d’euros accordé au pays en mai 2010. Jusqu’ici, la Grèce a touché 14,6 milliards d’euros. La Grèce étant incapable d’emprunter sur les marchés de la dette à moyen ou à long terme, ses besoins sont principalement comblés par le FMI et les autres bailleurs de fonds, ses partenaires européens.

Le FMI"Quand nous prêtons de l’argent, ce n’est pas moi qui le fais, ce sont tous les pays du monde qui prêtent à la Grèce"

 



16 réactions


  • cpt_anderson cpt_anderson 27 mai 2011 16:42

    Ils vont leur serrer le coup jusqu’à la mort.


    • magiczefin 27 mai 2011 17:10

      Et ils le savent. Dans quel but ?


    • Maldoror Maldoror 27 mai 2011 18:27

      En gros,
      le but de la spéculation c’est de faire du pognon, donc il y a une poignée de spéculateurs qui se font de l’argent sur la faillite des Etats, les taux d’intérêts montent, les grecs pour avoir de "l’aide" du FMI acceptent de tout privatiser, de tout brader. La classe dirigeante européenne pour l’instant sauve les banques impliquées en Grèce.
      Mais la fin de l’histoire c’est simplement qu’ils feront défaut. Et ensuite ça sera au tour du suivant : Portugal, Espagne etc.

      Un entretien très intéressant de Jocanovic avec Myret Zaki sur la fin du dollar :
      http://video.rim952.fr/?p=1128 


    • Phoenix phoenix 27 mai 2011 19:03

      "Un entretien très intéressant de Jocanovic avec Myret Zaki sur la fin du dollar"
      _
      Vous avez raison, cette interview met bien en perspective la gravité de la situation. Toutefois, que pensez vous de la position de Myret Zaki, qui considère que l’austérité Européenne, vaut mieux que la "planche à billet" type Weimar, au U.S.A ?
      _
      Parce ce que dit comme ça, c’est sûr que l’Europe devrait sortir du tsunamis financier imminent, en meilleur état.
      Mais, je trouve l’argumentaire un peu facile, car les représentants Européens sont conscients de ce que vous écrivez (spéculation sur les dettes souveraines) et qu’ils laissent faire. Et avant, la probable destruction du dollar, les autorités financières États-Étasuniennes auront le temps de faire beaucoup de grabuge en Europe pour tenter de sauver ce qui peut l’être.


  • macadam92 27 mai 2011 17:04

    depuis le temps que l on crache du fric pour ces pays on en creve 


    • fwed fwed 27 mai 2011 17:16

      C’est plutôt depuis le temps que les peuples crachent du fric pour les banques privées du dollar, on en crève


    • julien58 julien58 28 mai 2011 09:12

      @Macadam92


      N’importe quoi, votre commentaire.
      Faudrait déjà commencer par comprendre d’où vient la dette, mon vieux.
      Et je parie que même avec les documentaires ci-dessous, vous ne serez pas encore capable de comprendre le système (en effet, cela demande de la réflexion).

      (prendre à partir de 40:00, et jusqu’à 42:30)


    • camus4 30 mai 2011 10:40

      la France fait parti de ses "enculés" comme tu dis. les banques françaises sont très exposées à la dette grecque.


  • Phoenix phoenix 27 mai 2011 17:26

    Après la liquidation des services publics à toute hâte, pourquoi pas le "Plan Or et Argent".
    J’explique. On obligerai l’ensemble des citoyens Grecs, dans des gymnases, à donner son "Or et Argent" gratuitement aux banques, au F.M.I, et à l’U.E : Bijoux, lingot, collier, arrachage de dents, piercing...Les prothèses en platine, nous intéresse aussi. On n’est pas regardant.
    _
    Ou même "le plan service gratuit"
    S’inspirant de l’idée génial de Mr Wauquiez, les Grecs au chômage pourraient travailler gratuitement pour éviter la faillite des banques Françaises et Allemandes.
    _
    Mais non, ça n’est pas de l’esclavage, ni un pillage ; utiliser plutôt le terme "contribution à la solidarité Européen".


  • byle 27 mai 2011 17:35

    brulons toutes les banques et les sieges sociaux des multinationales.. !! plutot que faire du camping, ca aurait de la gueule.. la preuve, ils en ont rien a foutre du camping, ils sont en train de les deloger les CRS espagnols.. !! une banque qui brule, on envoie pas les CRS, mais les pompiers. toutes les banques qui brulent, a mon avis on envoie les pompiers et apres on demande pardon a l’humanité entiere.. et on repart sur de bonnes bases.


  • kemilein kemilein 27 mai 2011 19:25

    belle propagande pour les cons
    agent du système quoi
    le mec doit pas savoir d’ou vient la dette
    le mec ne doit pas comprendre les agences de notations

    un con qui parle, UN


  • EgoSum 27 mai 2011 21:24

    le fmi la grece l en...e..


  • EgoSum 27 mai 2011 21:28

    suffit a la grece de menacer de sortir de l euro et ces ploucs doublent l aide aussi sec !!


  • wesson 28 mai 2011 02:13

    Mouais, si un politique grec arrive au pouvoir avec l’idée de sortir de l’Euro et de monétiser la dette, tu vas voir qu’il vont l’obtenir, leur aide et fissa en plus !


  • Arsene Icke Arsene Icke 28 mai 2011 07:42

    Et voila, le malade est en phase terminale.

    Le problème est que la maladie est très contagieuse et qu’il n’y a pas de médicament. Amen ...


  • Assurancetourix Assurancetourix 29 mai 2011 10:24

    Grèce : la stratégie du choc


    La BCE et le FMI menacent le gouvernement grec de le mettre en faillite s’il ne fait pas ce qu’ils exigent : une privatisation massive des principales entreprises du pays, ce que refuse la majorité socialiste. On évoque même l’hypothèse d’une administration supranationale !

    Pour le gouvernement socialiste grec, le choix de vient de plus en plus cornélien : faut-il qu’il trahisse ses idées, et l’intérêt national, ou qu’il envisage la mise en faillite de son pays par les créanciers. 
    La BCE et le FMI ont nettement mis le couteau sous la gorge du Premier ministre Georges Papandréou. La première a menacé de ne plus accepter les obligations d’Etat d’Athènes comme collatéral. Les banques grecques seraient d’un coup dans l’impossibilité de déposer ces obligations auprès de la BCE pour obtenir des euros. Elles seraient ruinées d’un coup.Le FMI, lui, a laissé entendre qu’il pourrait ne pas apporter les milliards d’euros nécessaire pour que l’Etat grec puisse rembourser les emprunts arrivants à échéance en juin prochain. Les deux institutions pose la même condition : privatiser massivement , pour 50 milliards d’euros : tout ce qui vaut de l’argent doit y passer : la poste, l’électricité, les télécoms, les ports, l’immobilier... Non seulement l’Etat grec serait déshabillé, mais il s’agit d’une vente à l’encan, puisque devant être réalisée dans un temps très bref. La stratégie du gouvernement socialiste qui envisageait des privatisations à 50-50 serait balayée, au profit de la rapacité des marchés. Le Pasok, parti socialiste, est donc absolument divisé sur la question. Pour passer outre aux débats d’un gouvernement démocratique, un projet circule : forcer Athènes à confier les privatisations à une agence indépendante où siègeraient des "experts" non grecs. On en revient aux solutions que les "puissances "au XIXè siècle, la France en tête, appliquaient aux pays sous protectorat , comme la Tunisie ou le Maroc. C’est la "stratégie du choc" qui, comme l’expliquait l’essayiste Naomie Klein. consiste à profiter des crises pour imposer aux peuples les solutions ultra-libérales.
    Pour le FMI et les institutions européennes, le masque tombe : il n’est plus question de permettre aux Grecs de passer la crise en évitant une trop grande purge sociale. 
    C’est aussi une impasse pour la France. Les autorités françaises avaient eu, au début de la crise grecque le bon réflexe : en proposant aux allemands de casser la spéculation. Il suffisait d’acheter un gros bloc d’emprunts grecs pour faire remonter les cours, prenant à revers les positions de spéculateurs qui pariaient sur la baisse. Les Etats ayant montré leur puissance, les marchés seraient aller spéculer ailleurs. Mais les Allemands ont refusé net. Depuis lors, l’Elysée tente de durer sans beaucoup de perspectives, car, avec le temps, la crise devient toujours plus difficile à dénouer. Exemple : la restructuration de la dette. A partir du moment où les Etats, donc les contribuables, ont accepté de prêter aux grecs, la question change de nature, puisqu’il ne s’agit plus seulement d’imposer des pertes aux seules banques, mais aussi aux citoyens européens. Cela risquerait de ruiner toute idée de solidarité entre les pays de la zone euro. Sortir la Grèce de la zone devient aussi chaque jour plus onéreux pour les Grecs (et moins pour les banques de la zone euro, qui ont commencé à se défaire). Et tant que la crise de la dette n’est pas résolue, le pays s’enfonce dans la récession. Un cercle absolument vicieux dont la bonne porte de sortie devient chaque jour plus difficile à trouver.

Réagir