mardi 2 avril 2013 - par C.HAK

La lutte des classes expliquée à mon journaliste

La lutte des classes éxpliquée (par Bernard Friot professeur et checheur émérite en économie) à nos journalistes et hommes politiques pour qui apparmment cele n'existe pas !

 

Concentrons nous sur l'essentiel... le partage des richesses que Nous produisont !

 

Et n'oubliez pas citoyens lepenistes ! Les immigrés cotisent aux caisses sociales !!!

 

Et n'oubliez pas ! Ces caisses etaient gérées par les syndicats de travailleurs de 1946 à 1967.

 

C'est De Gaulle qui mit fin à la démocratie sociale !!

 



22 réactions


  • maQiavel machiavel1983 2 avril 2013 13:28

    Bernard Friot est une personne à écouter, vraiment très intéressante, ce qu’il propose est ce qu’il y’ a de mieux théoriquement dans le cadre d’une économie capitaliste.

    Il est fondamental de dire comme il le fait qu’ il n’ y a que le travail qui crée de la valeur d’ échange , et de dire qu’ il y’ a une grosse différence entre propriété d’ usage et propriété lucrative.

    Maintenant quelques critiques :

    1. Je commence à comprendre en mieux en mieux les radicaux qui pensent que ceux qui essaient de contrôler le capital de façon plus humaine et solidaire sont dans l’erreur, que le capital ne se contrôle pas. C’est un monstre mythologique et fabuleux d’une puissance extraordinaire, on ne peut pas le gérer ou le contrôler, c’est lui qui gère et qui contrôle ses détenteurs.

    Friot par le ici de taxer le profit pour le supprimer c’est très bien mais cette mécanique ne supprime pas le principe de création de valeur infinie ce qui est la base du système productiviste capitaliste. Avec ce qu’il propose, à un moment donné le capital va se réorganiser pour donner naissance à une nouvelle forme d’exploitation. C’est comme ça, on ne peut rien faire.

    2.  Cela ne résous pas le problème de l’épuisement des matières premières, et plus encore de la croissance infinie du capital dans un monde finit.

    3.  Pour l’auteur de l’article la phrase « Et n’oubliez pas citoyens lepenistes ! Les immigrés cotisent aux caisses sociales  » est une provocation, je comprends ça va être drôle et polémique smiley, mais si on est sérieux deux minutes, il ne faut pas oublier que l’immigration massive est le moyen pour le capital de faire baiser le cout de la force de travail , même dans le système que Friot expose ici car si le bénéfice de la baisse du cout du travail ne vas pas aux propriétaires , il ira directement au capital lui-même ( qui est une personne avec sa logique qui lui est propre, il faut le savoir) , un peu comme en union soviétique.

     4. Tout part de cette affirmation : « Concentrons nous sur l’essentiel... le partage des richesses que Nous produisons  ».Peut être que ce n’est pas là l’essentiel, mais plutôt de produire uniquement pour satisfaire ses besoins  et non de créer de la richesse ou de la valeur d’échange infiniment, en tous cas c’est mon opinion ! Sortir du matérialisme (dans le sens commun du terme) est peut être à mon humble avis la solution …


    • Julien 2 avril 2013 14:10

      Excellente synthèse machiavel, je n’ai pas pour habitude de réagir aux commentaires sur agoravoxtv mais ton commentaire résume très bien la situation économique actuelle.
       
      Le problème aujourd’hui, c’est qu’on ne peut pas lutter contre le capitalisme à armes égales, il faudrait inventer un système économique encore plus performant.
       
      Concernant l’épuisement des richesses et la croissance infinie du capital, je te laisse découvrir L’échelle de Kardashev, le capitalisme s’il doit un jour être remplacé ne lâchera rien et ira jusqu’au bout de sa logique.


    • freddy 2 avril 2013 15:47

      Friot est intéressant, mais il ne va pas au bout des choses.

      Michel Beaud, lui va plus loin.

      Je pense que c’est notre fonctionnement en survie qui nous bloque dans un mode délétère et qui mène au matérialisme et l’accumulation de biens et pas l’inverse.

       Nous arrivons aujourd’hui à un cas particulier où pour compenser notre effondrement , on détruit notre environnement, car la technologie nous permet de le faire et nous donne l’illusion d’une certaine stabilité et d’un bien-être dans le matérialisme. Par contre il y a bien un mur inévitable, ce sont les ressources naturelles.

      Avec les propositions de Friot, le capitalisme ne fera que muter, le noyau lui restera intact.


    • freddy 2 avril 2013 16:32

      Friot me fait penser à ceux qui veulent retourner au standard or. On pourrait retrouver une certaine stabilité pendant un moment, mais on se retrouvera dans une situation similaire
      à celle d’aujourd’hui, ou alors il y aura un phénomène de compensation (avec en général bcp de morts à la clef). L’économie de la rareté et le besoin d’or pour les échanges, c’est bien ça le problème !

      Utiliser ces axiomes comme base pour une civilisation, c’est construire un colosse aux pieds d’argile.

      Je ne pense pas que ça soit quelque chose de naturel.


    • gregoslurbain gregoslurbain 2 avril 2013 16:33

      Bernard Friot n’a rien à voir avec des propositions néo-keynésiennes de taxation du capital et d’impot sur les riches (ce qui est se placer dans une posture de mendicité tout en légitimant le capital) style Attac. Il va beaucoup plus loin en montrant que le système de la cotisation sociale est non-capitaliste. Au commencement était la valeur, non le capital.
      " Déplacer radicalement les thématiques de la justice sociale et de la solidarité
      En les posant du point de vue de la maîtrise de la valeur économique et non pas de la redistribution des revenus
        Solidarité et justice dans la logique salariale
      Justice : universalité de la qualification, de la propriété d’usage, de la définition de la valeur économique
       Solidarité : organisation de l’exercice effectif du droit politique du producteur
      Les deux mouvements contradictoires de l’impôt et de la cotisation
        L’impôt est sous la pression constante du profit et du marché du travail
      Alors que la cotisation appelle leur suppression. "
       On peut dénoncer le productivisme tout en étant prisonnier d’une définition capitaliste du producteur. ex : seul l’ouvrier industriel " produit " alors que le soignant et le professeur " dépensent ". Ouvrez n’importe quel journal, vous verrez ce matraquage idéologique : les fonctionnaires sont des faitnéants, seuls les libéraux produisent de la valeur, etc...
       Peut-être faudrait-il appeler productionnisme la proposition de reconnaître en chacun un producteur de valeur car on part ici d’un étalon travail et le plus important est ici le statut et la qualité de la personne, non une évaluation quantitative de ce qui est produit. Et surtout le plus important est de savoir qui décide de ce qui est produit : des coopératives ou une planification écologique étatique centralisée sont un reméde à la multinationale follement prédatrice et irresponsable.


    • Caracole AgeNu 2 avril 2013 18:03

      "Avec ce qu’il propose, à un moment donné le capital va se réorganiser pour donner naissance à une nouvelle forme d’exploitation. C’est comme ça, on ne peut rien faire."
      D’accord avec la première affirmation, c’est la logique de base du matérialisme historique, mais en désaccord avec le parti pris d’impuissance de la seconde phrase. Au contraire, je crois que nous avons pleinement et chacun notre rôle à jouer pour que :
      .
       
      "des conditions déjà données, de nouvelles pensées prennent nais­sance, et que les pensées donnent naissance à de nouvelles conditions, voilà l’œuvre des hommes." Karl Mannheim, 1929
      .
      (malgré le manque de modestie manifeste de cette formule à l’ancienne, elle résume très bien ma pensée politique. Avoir conscience de ce mouvement de fond de l’histoire sociale permet de mesurer son engagement pour ne pas gaspiller son énergie dans la fabrique d’illusions, et à la diriger dans une direction positive pour favoriser à la fois la prise en compte des conditionnements, et l’émergence des nouvelles pensées. Les nouvelles formes se fabriquent, mais leur forme ne sont que des déclinaisons du fond qui en constitue le matériau brut, comme autant de couleurs et d’allures que les fleurs venant à s’épanouir dans une prairie d’antan pour un nouveau printemps)


    • maQiavel machiavel1983 3 avril 2013 09:51

      @agenu

      Je suis en total accord avec toi.Mais si ces nouvelles pensées n’ émergent pas ou qu’ elles ne sont que des pensées qui travaillent à l’ accompagnement du capital  avec un complément d’âme , à enjoliver la servitude à la marchandise ça ne fonctionnera pas.
      @gregolurbin

      -Au commencement était la valeur, non le capital.

      R / C’ est là le problème : la valeur ( d’ échange ) , c’ est le capital.

      Et c’ est dans ce sens que Friot que j’ apprécie beaucoup n’ est pas anticapitaliste car il parle de taxer le profit ( donc la plus value ) pour la redistribuer. 

      C’ est donc bien que dans son raisonnement qu’ au commencement était le capital ( la valeur d’ échange).

      Maintenant il faut dire que dans le cadre d’ une économie capitaliste , ce qu’ il propose est sans doute le moins mauvais.


    • C.HAK 4 avril 2013 00:27

      A propos de la remarque N°3, ce n’est pas l’immiration de masse qui fait baisser les salaires mais bel et bien le non respect de notre code du travail.
      Et si tu fais allusion à Marx, il n’y avait justement pas de régles pour les travailleurs (ou si peu) en ce temps là.
      Les contrats etaient d’individu à individu.
      Au lieu de se focaliser sur les immigrés nous devrions nous battre pour augmenter les inspecteurs du travail.


  • gerfaut 2 avril 2013 14:02

    Encore un fonctionnaire qui n’ a jamais fondé une boite de sa vie, ni mis ses billes dans quelque chose et risqué de tout perdre. Ca tombe tout seul à la fin du mois tout seul, il n’ a qu’ à se préoccuper de faire chier les autres pour gagner plus, dans son monde clos.


    La lutte des classes c’ est de la haine en barre, continuons de nous préoccuper de la taille de sa part arrachée à un soit disant accapareur, plutôt que de nous préoccuper d’ augmenter la taille du gâteau ! Un problème un peu plus difficile celui-là ! D’ autres n’ ont pas le temps de réfléchir à ces haines, ils agissent, eux, pour que le Pib augmente.

    Combien de chômeurs en France parce qu’ à cause de ces petits haineux, il devient impossible d’ y entreprendre ?

    Combien de temps va-t-on encore écouter ces gens qui ne se sont jamais donné du mal pour donner des emplois aux autres ? Le marché de la haine, lui, se porte bien.

    • Julien 2 avril 2013 14:14

      Vous n’avez aucune culture personnelle pour raconter de telles inepties, un entrepreneur qui se respecte se doit au moins de connaître les bases du capitalisme ...


    • gerfaut 2 avril 2013 16:08

      Remarque typique d’ un petit ayatollah éterré qui n’ a jamais mis ses mains dans le cambouis pour créer des emplois.


      La CGT a 12 châteaux, de la haine aux barre d’ or, ça marche bien pour eux. 

    • Caracole AgeNu 2 avril 2013 18:06

      "éterré" / atterré...
      J’imagine que tu voulais dire "éthéré". Et encore un cadre sup qu’a jamais ouvert un bouquin :)


    • gerfaut 2 avril 2013 18:55

      J’ écris trop vite... Me voilà cadre sup... quand on ne sait réfléchir que par clichés. T’ as intérêt à faire attention à ton orthographe maintenant que tu as dit ça. Mais quand on n’ a que ça comme argument.


      J’ ai fréquenté pas mal de petits gauchistes ici ou ailleurs, à chaque fois c’ est la même chose qui revient en premier pour contrer les autres. Ceux qui ont un avis différent sont incultes. Cela doit être un truc qu’ on leur enseigne

      La lutte des classes est un faux problème, le vrai accapareur est maintenant l’ état et tous ceux qui en vivent, ou en ont vêcu comme ce monsieur à la retraite, les nantis ont changé de camp ! Tout cela va changer !

      Reste que seule la création de richesses fait les emplois. Voilà la question !

    • Ozi Marenlapine 2 avril 2013 19:07

      Non Gerfaut, le travail crée de la richesse (même si la notion de richesse est relative vu qu’initialement la seule richesse "brute" sont les matières premières), et il ne faut pas confondre emploi et travail ... http://www.dailymotion.com/video/xd...


  • ffi 2 avril 2013 16:20

    Pourquoi s’arrêter à la "valeur ajoutée" ?

    Ainsi l’état alors saisirait tout et l’état payerait tout.

    Bref, l’état ferait tout et l’état déciderait de tout....
     
    M’es avis que cela n’a rien à voir avec la lutte des classes,
    mais tout avec l’enrégimentement de tous par l’état.


    • ffi 2 avril 2013 17:40

      En fait, cela ne fait que changer le type de la classe.
      Au lieu d’avoir des salariés qui obéissent à des chefs économiques,
      nous auront des citoyens qui obéissent à des chefs politiques (nomenklatura).

      C’est-à-dire que, au lieu de classes économiques, nous auront des classes politiques, ceux qui se vouent (le quidam qui obéit), ceux qui commandent.
      En place de chefs économiques, nous aurons des chefs politiques.
      D’un capitalisme économique, nous passerons à un capitalisme politique.
       
      Or, il me semble que l’art du travailleur est de produire selon les règles de son art.
      Le chef du travailleur doit donc être muni des connaissances propre à son art.
      Si tel n’est pas le cas, le travail ne sera pas bien fait.
       
      Par conséquent, le chef économique ne peut pas être un homme politique, puisque l’art de l’homme politique, son travail, consiste à "produire du Bien commun" : il n’a donc développé que les connaissances dédiée à cette fin, mais pas celles nécessaires aux productions économiques.
       
      Le problème actuel est plutôt lié au fait que c’est le profit qui est devenu le but de tous les métiers, et que le travail n’en est plus qu’un moyen. L’économie est devenue l’art de faire du profit par le moyen du travail.
       
      Le médecin fait du profit via le soin.
      Le maçon fait du profit via la construction.
      Le constructeur de voiture fait du profit via la construction de voiture.
      Le banquier fait du profit via le prêt.
      ...etc
       
      En fait il faut renverser la proposition : le but doit être la production d’un travail, le moyen doit être le profit. Il faut considérer le profit comme le moyen du travail plutôt que considérer le travail comme le moyen du profit.
       
      Ainsi, il faut se débrouiller pour qu’un travail nécessaire pour la société, c’est-à-dire produisant quelque chose qui comble un besoin dans la société, soit rendu profitable, de manière à ce que les besoins sociaux soient comblés.


    • Caracole AgeNu 2 avril 2013 18:27

      "C’est-à-dire que, au lieu de classes économiques, nous auront des classes politiques, ceux qui se vouent (le quidam qui obéit), ceux qui commandent."
      Oui, c’est ce qu’on a pu observer dans certaines expérimentations que d’aucuns désigneront de manquées. La lutte des classes n’est pas un phénomène spécifiquement économique, il faut l’envisager dans tous les domaines, y compris sociaux et culturels.
      .
      A mon avis, elle est inéluctable, ce qui compte c’est d’avoir conscience d’y participer d’une certaine manière, et quelque soit son "niveau" dans cette lutte, d’être toujours en capacité de désobéir à son "destin" pour adapter son conditionnement social à l’humanité qu’il ne peut recouvrir.
      .
      Sur le profit, je ne suis pas du tout d’accord ! Apporter tout ce qu’on peut à la société, ok, mais l’humain c’est quand même ça le but !! Alors CARPE DIEM, détends toi, pose ta bible ou ton manifeste, et viens fumer un pétard au soleil sur la terrasse. Il faut profiter de la vie, elle n’est pas infinie !


    • ffi 2 avril 2013 20:36

      La lutte des classes n’a rien d’un phénomène.
      Il s’agit d’une mythologie de type manichéen (le combat des substances antagonistes).
      Comme si la guerre était une nécessité ?

      Mais, en vérité, l’on peut très bien rester à sa place, ne pas en vouloir plus, parce que l’on aime faire ce que l’on fait. Tout le monde ne veut pas être Dieu sur terre, tout le monde ne veut pas être le Roi de l’univers...
       
      Les choses sont plus simples : les aléas de l’existence feront toujours que les hommes se trouvent dans des situations diverses, diversité qui est d’ailleurs une richesse soit-dit en passant. Donc soit les gens favorisés par l’existence viennent en aide aux gens défavorisés, soit non : c’est la charité.
       
      Mais, évidemment, quand des mouvements politiques versent les gens défavorisés à haïr les gens favorisés, sachant qu’à la haine ne répond que la haine, dites donc adieu à toute charité, dites adieu à tout soutient des riches vis-à-vis des pauvres. Les pauvres sont certains de perdre à ce jeu-là.
       
      L’instigation de la lutte des classes par certains mouvement politiques ne fait donc qu’engendrer la haine, ce qui ne résout rien.

      Pour la question du profit.
      Ce mot vient du latin proficere, littéralement "faire pour".
      Pour quoi agit un médecin ?
      Le médecin fait pour soigner.
      C’est-à-dire que le profit du médecin, c’est le soin qu’il donne.
      Son profit monétaire n’étant que le moyen qui lui permette de survivre.

      Pour organiser le système de soin, il suffit de faire en sorte que les médecins survivent de leur travail. De même, pour avoir une production de nourriture, il suffit que les agriculteurs survivent de leur travail.
       
      C’est sur ce point que le politique peut intervenir au plan économique, en déterminant les productions qui sont favorables au Bien Commun, puis en mettant en place les conditions pour que ceux qui assurent ces productions en obtiennent les moyens pour survivre.
       
      L’inverse est aussi vrai, le politique doit déterminer les productions qui sont défavorables au bien commun (ex : production de toxiques, actions de crimes et vols) puis doit faire en sorte que ces "métiers" ne soient pas rentables.


    • Caracole AgeNu 2 avril 2013 22:32

      Bon alors remplacez lutte des classes par domination socio-économique si vous voulez, dans tous les cas, dans une population capitaliste donnée, un rapport de force existe entre les plus "forts" et les plus "faibles", ce qui mène rarement à une guerre, sporadiquement à des batailles rangées, plus souvent à une lutte larvée, et parfois à une paix relative (en vacances, ou quelques mois au RSA...).
      .
      Quant aux productions, je vous rejoins totalement sur le rôle de l’Etat qui devrait orienter les productions, tout en élargissant bien sûr à l’Europe et même au delà, mais surtout en deça, à des niveaux locaux. Bref, la prise de conscience sur ce que nous consommons et comment nous le produisons doit prendre à tous les niveaux pour qu’une réelle volonté politique et culturelle émerge et pousse l’Etat (ou ta commune, ton quartier, ta région, l’Europe, le Qatar...) à intervenir face aux abus des "Lois du Marché".
      .
      Il faut toutefois s’attendre à ce que le contrôle confié à ces instances nous échappe à leur tour et que nous n’ayons fait que déplacer le problème. Avant tout, le changement politique se fera par la constitution d’une conscience collective de nous même comme collectif. Nous attaquer à telle ou telle dérive (fumer tue), c’est bon pour l’hygiène de vie, mais est-ce le rôle de l’Etat, de nous faire ainsi la morale ? Alors que nos légumes sont pourris de produit, et qu’on contamine les rivières en voulant éviter de faire des gamins, on se flagelle avec notre propre organe de pouvoir pour se donner bonne conscience, une vieille rengaine judéo-chrétienne me direz vous...
      .
      En réalité, on ne sait pas réellement quoi faire, personne ne sait, et personne ne le reconnait. Nous sommes tous plus ou moins à la recherche d’une conscience collective qui nous permettrait d’assumer nos actes et de nous épanouir en vivant ensemble sur cette Terre magnifique joyau de l’Univers. Nous en semblons très loin, mais avec l’explosion des moyens de communication peut être peut on espérer une explosion des connexions humaines (similaire à la révolution industrielle sur le plan technique, une Rezolution par exemple) et l’émergence de cette conscience humaine et terrienne.


  • Ozi Marenlapine 2 avril 2013 18:57

    Toujours aussi intéresseant ce Bernard Friot, pragmatique et pédagogue...
    Pour ceux que cela intéresse :

    Friot : le travail contre l’emploi et l’enjeu des retraites : http://www.dailymotion.com/video/xdrm57_bernard-friot-la-retraite-c-est-rev_news#from=embediframe
    .
    Friot : la révolution du salaire à vie : http://www.youtube.com/watch?v=8MWQBbLLwg4&feature=player_embedded


    .

  • samagora95 samagora95 3 avril 2013 09:10

    On peu toujours rêver, mais vous pouvez retourner le problème dans tout les sens vous arriverez toujours à la conclusion que le salaire et la principale motivation des gents.


    A compétence égale et pour la même activité qu’est ce qui peu différencier le salarié efficace et inventif de son collègue peu motivé et faisant le stricte minimum ? Réponse le salaire !

    C’est l’état qui décidera d’augmenter ou de verser une prime au salarié méritant ? ou bien le patron sera-t-il contraint de faire un rapport annuel d’activité détaillé aux shadocks de la super administration ?

    Acquérir une compétence (faire appel à un collaborateur) est un investissement, c’est l’entrepreneur qui investie c’est à lui de gérer son investissement, il est le mieux placer pour juger des compétences de chacun.

    • maQiavel machiavel1983 3 avril 2013 10:02

      - vous arriverez toujours à la conclusion que le salaire et la principale motivation des gens.

      R / C’ est vrai , c’ est ce qui a été voulu dès le départ par le capital , c’ est le processus de prolétarisation ( perte d’ autonomie sociale et culturelle des individus , qui sont alors obligé de vendre leur force de travail contre un salaire pour subvenir à leur besoin fondamentaux).
      Mais il faut pas être dans la " fausse conscience "qui empêche de comprendre la totalité de l’ histoire en universalisant le moment présent et le proclamant éternel , c’ est une illusion , les choses n’ ont pas toujours été ainsi et elles peuvent être différente.
      Je crois que le vrai combat à mener est la dé-prolétarisation ( retrouver une autonomie sociale et culturelle).
      Ainsi , la motivation des gens ne sera plus le salaire mais d’ autres choses comme dans les temps ancien : l’ honneur , la reconnaissance sociale etc.


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