jeudi 12 février 2015 - par Erwanet

La Grèce veut payer son État-providence avec le chéquier des autres

La Grèce d’Alexis Tsipras veut payer son État-providence avec le chéquier des autres.

Publicité

 

Nicolas Doze :



 



17 réactions


  • michel-charles 12 février 2015 10:11

    110 milliards d’euros ont ainsi été attribués aux Grecs...Pour la France, la facture s’élève aujourd’hui à 11,4 milliards d’euros....(sans doute plus...)..Argent que nous empruntons bien sur...nos caisses sont vides..et nous payons des intérêts sur ces milliards... ?


    • liberlog liberlog 12 février 2015 10:15

      L’argent c’est du virtuel tout comme l’ultra-libéralisme.
      Les auteurs comme Erwanet censurent ce genre d’article :
      http://www.economie-reelle.org/Pourquoi-notre-societe-se
      http://www.aides-informatique.com/?On-nous-cache-les-ecrans
      http://www.aides-informatique.com/?Ceux-qui-font-des-recherches-sur


    • Yann Yann 12 février 2015 10:23

      Exact liberlog ! Et lorsque que l’on nous sert les 700€ par Français etc etc, rappelons que la dette public en France est d’environ 2000 milliards. Donc bon 11 milliards...


    • Joe Callagan Joe Callagan 12 février 2015 10:41

      Arrêtez de vous plaindre ! Faut bien que les banquiers aient quelque chose à se mettre sous la dent. Les pauvres...


    • gerfaut 12 février 2015 15:31

      L’argent c’est du virtuel


      Bande de nazes, allez dire ça à ceux qui sont sans le sou

    • gerfaut 12 février 2015 15:31

      Les Grecs pauvres, par exemple.


    • Mr.Knout Mr.Kout 14 février 2015 12:27

      Gerfaut mon pauvre....j’en est de la peine, la pensée TF1 pas mieux.

      L’argent même si ça vous horrifie n’est aujourd’hui qu’un chiffre sur un écran. Quelque chose qui ne se mange pas et ne se partage pas comme on pourrait le croire naivement, une chose qui circule virtuellement dans un sens unique même si les illusions de légères boucles vous maintiennent habilement dans le servage.
      Les pauvres ont besoin de logements, d’écoles, d’hôpitaux, de nourriture, de vêtements et même de loisirs tient soyons généreux mais pas d’argent.
      L’argent n’est pas l’outils qui permet au pauvre de l’être moins mais celui qui permet aux vrais riches (pas le buraliste du village et son 4x4 à crédit) d’être le fournisseur exclusif de l’outil (l’argent) dont le pauvre à besoin pour vivre.

  • lacsap151 12 février 2015 12:04

      Les Grecs mettent en place les moyens d’échapper au désastre auquel les condamne la " Troïka " et certains trouvent cela insupportable ! Je ne crois pas que Tsipras trahira son peuple et qu’il fera tout pour sortir de la situation dramatique dans laquelle des irresponsables associés à des bandits internationaux ( Goldman Sachs et consorts !) ont plongé ces concitoyens.

      Ce qui se joue actuellement en Grèce dépasse largement les frontières de ce pays mais nous concerne tous en Europe et dans le monde entier. Il s’agit de savoir si les peuples gouvernés ( mal !) par des " dirigeants "qui se foutent du suffrage universel vont pouvoir s’affranchir de l’emprise de la Finance mafieuse qui parasite l’économie réelle.( au moins 85% de l’argent créé ne sert qu’à la spéculation !)
      L’argent doit normalement permettre l’échange des biens et services entre les hommes en fonction de leurs capacité de production. Nous n’avons jamais eu aujourd’hui dans l’histoire de l’humanité autant de capacité de production pour élever le niveau de vie du plus grand nombre. Il faut de moins en moins de personnes pour produire plus ce qui permet en théorie de libérer les hommes de tâches ingrates et usantes assumer par des technologies performantes.
      C’est l’inverse qui se produit. Comme le dit Pierre Rabbi :< nos ancêtres ce sont battus pendant des siècles pour ne pas seulement mourir de faim, maintenant que nous avons les moyens de s’affranchir de l’esclavage de la misère nous ( enfin ceux qui ont le pouvoir ) l’utilisons pour produire de l’exclusion au motif fallacieux que le progrès produit du chômage ! Nous ne savons tout simplement pas gérer l’abondance !
     Au fond de tout cela il y a une sclérose intellectuelle, un égoïsme des possédants et un manque de courage des citoyens. 
     Ce courage, les Grecs sont obligés de l’avoir s’ils ne veulent pas crever et nous avec !
     JE SUIS TSIPRAS !

  • Latigeur Latigeur 12 février 2015 12:41
    " Nous ne savons tout simplement pas gérer l’abondance !"

    Ben oui sauf que Rabi fait l’éloge d’une modération dans la consommation et ne demande pas aux voisins de le financer à perte et à perpète comme les grecs de Mr Tsipras.

    Si les grecs faisait sécession et disaient nous vivrons désormais sans emprunt, de nos propres richesses en les répartissant avec justice entre tous les citoyens, j’applaudirais des 2 mains, 

    Je pense qu’il seraient alors un modèle crédible pour les français et les autres

  • Pyrathome Pyrathome 12 février 2015 12:55
    La Grèce veut payer son État-providence avec le chéquier des autres

    .

    Et le système bancaire de la finance fait payer aux citoyens ses pertes et son addiction à la grande loterie tout en planquant ses bénéfices dans les paradis fiscaux....

    Socialisation des pertes et privatisation des bénéfices, c’est ça le libéralisme des nazillons....

    Quant au chéquier ici évoqué, il n’émet que des chèques en bois du QE sur le dos des mêmes citoyens et uniquement pour racheter les créances pourries des banques en faillite...

    On ne saurait trop conseiller aux guignols Doze/erwandouille d’aller se faire mettre chez les Grecs en attendant que leur système idéologique d’escrocs s’écroule définitivement....


  • Joe Callagan Joe Callagan 12 février 2015 14:45

    Erwanet, qui planque son fric à l’étranger, utilise bien les services publics payés par d’autres...


  • Romios Romios 12 février 2015 15:31

    Il y a un axe orthodoxe et c’est très bien.


    Les orthodoxes n’ont jamais colonisé ni pillé les autres nations.

  • lancelot 12 février 2015 15:51

    Si vous regardez l histoire du XX ème siècle c est pas la première fois que la Grèce est en processus de sauvetage par les autres.

    Ce pays revient regulierement faire l’aumone, parce qu’incapable de se gérer de manière sérieuse .
    C est ca qu’il faut dire, et non faire du compassionel et faire diversion avec la finance internationale ou on ne sait quoi.


    • calem 12 février 2015 17:34
      Au XXe siècle, Berlin a été le roi de la dette"
      Au cours du siècle dernier, l’Allemagne s’est trouvée trois fois en faillite. Si elle a pu se relever, c’est entre autres au détriment de la Grèce, expliquait l’historien de l’économie Albrecht Ritschl en 2011 dans un entretien avec l’hebdomadaire de Hambourg.

      • 26 JANVIER 2015

    • calem 12 février 2015 17:38

      Quand on est ignorant on la ferme

       
      je m’adresse à tous d’agoravox

    • Cyberfurax 13 février 2015 13:10

      Tant qu’on n’admet pas la forfaiture américaine de 73, il n’est pas possible de débattre de la même chose. Sans ce mécanisme de dette, le capital emprunté par la Grèce serait remboursé depuis longtemps. Avec le système dette, voyez le résultat. Vous choisissez quoi, dans le fond ? prendre le risque de l’échec d’une politique dont vous seriez conjointement responsable par le biais d’une démocratie participative, soit continuer à subir le diktat américain par le bras armé d’une cohorte de commissaires européens. De cette réalité me semble découler toutes les autres.
      L’accumulation d’intérêts sur d’autres intérêts mène fatalement au défaut. La Grèce a déjà largement remboursé le capital de ses dettes, nous ne perdrions en réalité pas grand chose à l’exonérer d’une partie des intérêts, surtout au regard de la conduite scandaleuse des goldman sachs et consort dans cette affaire grecque


  • Chitine Chitine 16 février 2015 10:53

    Bien vu Calem et Cyberfurax.
    J’ajouterai ce rappel que relaye Coralie Deleaum (http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/02/dette-combien-la-france-coute-t-elle-la_9.html) :
    L’Allemagne et la France ont emprunté à du 1% pour préter à la Grèce à du 4 ou 5%.
    .

    Ca veut dire que France et Allemagne ont déjà été payées du risque d’un défaut par les taux d’intérêts majorés. Les discours moralisateurs n’ont donc pas lieu d’être.


Réagir