vendredi 1er avril 2011 - par
La classe moyenne est pauvre et précaire
Une société qui prend plus que ce qu’elle donne est une société totalitaire, la classe moyenne est morte.
Documentaire : Classes moyennes, pauvres demain ? diffusé sur Arte en février 2011
Complétés par des statistiques éloquentes et les commentaires de Jean-Paul Fitoussi et du sociologue Berthold Vogel, les entretiens avec des Français et des Allemands de la classe moyenne font apparaître un fort sentiment de déclassement et de perte de niveau de vie. Le revenu est une première donnée objective possible pour déterminer ce qu’est la classe moyenne. Selon ce seul critère, elle regroupe tous ceux qui touchent entre 75 et 150 % du revenu moyen ( ce qui ne tient pas compte du niveau de vie, des conditions de travail du stress, des durées des contrats et du nombre de chômeur total dans la société , et du nombre totale de personne avec les mêmes qualifications demandant le même emploie ). En Allemagne, les statistiques font apparaître que cette classe moyenne se réduit depuis des années.
Le revenu est une première donnée objective possible pour déterminer ce qu’est la classe moyenne. Selon ce seul critère, elle regroupe tous ceux qui touchent entre 75 et 150 % du revenu moyen. En Allemagne, les statistiques font apparaître que cette classe moyenne se réduit depuis des années : sa part dans la population est passée de 65,3 % en 1990 à 58,7 % en 2009. En France où la réduction n’est pas aussi sensible, la peur du déclassement est pourtant exprimée par les deux tiers de la population. Elle est avant tout suscitée par l’augmentation du coût de la vie, soit la part des dépenses de consommation hors achat de logement, passée de 21 % des revenus en 1979 à 36 % en 2005, et par l’envol des prix de l’immobilier, qui ont plus que doublé en l’espace de dix ans. Mais, souligne Jean-Paul Fitoussi, le concept de classe moyenne désigne aussi un processus dynamique par lequel les catégories les moins favorisées peuvent espérer connaître une progression sociale. Or dans les deux pays, les difficultés des jeunes, même diplômés, à trouver un emploi stable et suffisamment rémunéré pour être autonomes renforcent leur inquiétude et celle de leurs parents quant aux chances de conserver leur statut social. Et quand le chômage vient mettre à mal un équilibre précaire, les inégalités se creusent encore plus vite. La classe politique, de chaque côté du Rhin, va-t-elle bientôt prendre conscience de cette évolution alarmante pour la démocratie ?
Le revenu est une première donnée objective possible pour déterminer ce qu’est la classe moyenne. Selon ce seul critère, elle regroupe tous ceux qui touchent entre 75 et 150 % du revenu moyen. En Allemagne, les statistiques font apparaître que cette classe moyenne se réduit depuis des années : sa part dans la population est passée de 65,3 % en 1990 à 58,7 % en 2009. En France où la réduction n’est pas aussi sensible, la peur du déclassement est pourtant exprimée par les deux tiers de la population. Elle est avant tout suscitée par l’augmentation du coût de la vie, soit la part des dépenses de consommation hors achat de logement, passée de 21 % des revenus en 1979 à 36 % en 2005, et par l’envol des prix de l’immobilier, qui ont plus que doublé en l’espace de dix ans. Mais, souligne Jean-Paul Fitoussi, le concept de classe moyenne désigne aussi un processus dynamique par lequel les catégories les moins favorisées peuvent espérer connaître une progression sociale. Or dans les deux pays, les difficultés des jeunes, même diplômés, à trouver un emploi stable et suffisamment rémunéré pour être autonomes renforcent leur inquiétude et celle de leurs parents quant aux chances de conserver leur statut social. Et quand le chômage vient mettre à mal un équilibre précaire, les inégalités se creusent encore plus vite. La classe politique, de chaque côté du Rhin, va-t-elle bientôt prendre conscience de cette évolution alarmante pour la démocratie ?
Voir les évolutions du pouvoir d’achat (France, USA, Allemagne), du coût de la vie et de la précarité même pour cette classe moyenne.
Voir les évolutions de l’endettement (France, USA, Allemagne)
85% des diplômés, de cette classe moyenne, restent vivre chez ses parents
Entre 1998 et 2010 ; LE PIB A Doublé
Le salaire médian n’a pas changé, le pouvoir d’achat a baissé
La précarité s’est installé dans tous les milieux, et ceux dès la sortie des écoles. Le chômage a quadruplé.
Les travailleurs pauvres et précaire est l’avenir qu’on vous propose, c’est soit ça, la soumission absolue tout en devenant des mouchoirs jetables, soit la mort et la mort s’installe également 16 000 suicide par ans, et 150 000 tentatives.
Et les tampons que sont les "cadres", ingénieurs, et chef d’entreprises sont également soumis à ces pressions toujours plus forte et se suicident.
La retraite, l’avenir, ce n’est plus pour la classe moyenne, ni pour PERSONNE, dans ces conditions : dans ces règles du jeu, dans cette société.
La guerre de tous contre tous n’est pas la solution, par ailleurs ce n’est pas les meilleurs que l’on garde forcément : c’est toute la société que l’on détruit.
IL n’y a pas DE CRISE DE PRODUCTION
IL Y A UNE CRISE DU PARTAGE
IL Y A UNE CRISE DE LA VALEUR, EN ECONOMIE
Dans un monde ou le travail n’existe plus : il est l’heure de partager dans l’allocation universelle.
Une société qui prend plus que ce qu’elle donne est une société totalitaire : le société vous prend votre corps, votre âme, votre pureté et votre honneur : contre ? Même pas l’espoir de vivre ... avoir un bout de pain au jour, le jour avec une épée au dessus de la tête.
Cela correspond à une spirale de la mort.
A qui profite le crime ?
Après avoir accepter de se confronter a la réalité, du problème
Quelle EST LA SOLUTION ?
A votre avis ?
TRAVAILLER PLUS ?
Ou PARTAGER PLUS ?