lundi 30 mars 2015 - par mat-hac

L’EPR est en Chine

L'EPR a été vendu en Chine. Comme la Chine est protectioniste donc fortement industrialisée, elle a demandé le transfert de technologie. EDF y voit une ressource en valeurs monétaires, alors qu'on a créé cette année 1000 milliards d'euros, afin de sauver la spéculation financière, elle-même fusionnée avec les banques. Il aurait donc été plus simple dans ce cas de donner une partie des 1000 milliards d'euros créés à EDF par la BCE, si on suit la logique de ce représentant. Il semble d'ailleurs contraint de faire croire à l'économie monétaire, au lieu de parler de l'économie physique, qu'il représente. Seulement la finance semble se dédouaner du nucléaire en ce moment, parce que la France a trop tardé sur les centrales de quatrième génération, pour lesquelles beaucoup de français faignent de croire qu'il s'agissent des EPR.

 

 

 

http://www.solidariteetprogres.org/chine-nouvelle-frontiere-nucleaire.html

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Solution :

http://www.solidariteetprogres.org/mobilisation-glass-steagall#voeu

 

Après on recrée le crédit productif public des 30 glorieuses.

 

Livres sur l’économie physique et la créativité :

http://www.liberlog.fr/Livres-Libraires-ELECTRE

 

 


6 réactions


  • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 30 mars 2015 14:54

    D’abord, les deux ilots nucléaire d’EPR n’ont pas été "vendus" à la Chine, mais bradés (3,5 milliards LES DEUX !)

    Ensuite, les Chinois n’ont pas acheté ces deux machins pour s’en inspirer mais, au contraire, pour voir quelles étaient les pires âneries possibles dans la conception d’un réacteur nucléaire.

    C’est si vrai que ni Areva (en Finlande) ni EDF (à Flamanville) n’arrivent à construire leur propre réacteur, ce pauvre EPR, la risée du monde entier...


  • christophe nicolas christophe nicolas 30 mars 2015 15:12

    Le plus inquiétant est le lancement de la surgénération dans un pays où la transparence laisse à désirer. 


    L’accélération de la vitesse de 55 km/an de dérive du champ magnétique vers la Sibérie et sa baisse continue en intensité ne vous parle pas ? Cela provient de l’électrification en réseau HT des pays d’Asie. Comme le pole Nord bascule vers eux, la baisse ne paraît pas flagrante car les lignes de champ se resserrent sur l’Asie.

    Bref, il leur faudrait des technologies sans réseau donc les centrales très puissantes ne sont pas une solution viable sans parler des autres inconvénients. On gagnerait beaucoup plus d’activité en développant la fusion basse énergie qui répond aux besoins en chauffage sans nécessiter des réseaux HT. Areva, EDF et autres calculent mal leur coup et vont laisser passer la "poule aux œufs d’or".

  • michel-charles 30 mars 2015 15:43

    Les "Chinois"..nous ma mette bien profond...Un grand merci à nos politicards-véreux...


  • Lisa Sion Lisa Sion 31 mars 2015 09:35

    Le nucléaire, ça me fait penser à ce type qui veut absolument emporter sa Mobylette dans son ascension du Mont Blanc...http://www.dailymotion.com/video/x6usyc_la-folle-histoire-de-l-espace_shortfilms


  • christophe nicolas christophe nicolas 2 avril 2015 00:00

    Voici le débit d’eau du (§ 4.2.5) circuit primaire par boucle : 

    1. 16000 m3/h pour une unité de 900 MWe
    2. 21970 m3/h pour une unité de 1.300 MWe (vitesse de l’eau +10% par rapport à 1)
    3. 23895 m3/h pour une unité de 1.450 MWe (Civaux, chooz)
    4. 27195 m3/h pour une unité de 1.600 MWe (EPR)
    Pour des raisons assez inexpliquées pour les concepteurs, le nucléaire est un cauchemar de plomberie, la tuyauterie nucléaire, (1979). Ces problèmes ont été également présents sur phénix, superphénix, Chooz, Civaux.

    Il y a un lien inconnu des ingénieurs entre les vitesses de circulation de l’eau et ces problèmes. L’eau à un moment magnétique nucléaire qui s’ordonne des qu’elle subit des accélérations ce qui est le cas aux interfaces, aux obstacles, aux changement de direction. Ce phénomène détruit les matériaux ferromagnétiques, c’est pour celle raison qu’ils utilisent des inox spécifiques qui ne contiennent pas de ferrite mais les soudures en contiennent toujours un peu car la ferrite évite la fissuration à chaud. Comme les fissures possèdent des contraintes résiduelles de traction, le moindre amorçage crée une fissure et une rupture au bout d’un certain temps. Dans les cas sévères comme à Civaux, on trouve du "faiençage thermique" de surface sur l’inox. 
    Lorsque le débit est vraiment trop important, cela peut perturber la réactivité du réacteur et c’est bien ce qui s’est passé à Tchernobyl, ils avaient shunté la sécurité du débit pour leur essai et ont fait une réactivité négative en baissant la puissance. Ils ont cru à une erreur de l’opérateur et ont continué l’essai.

    On voit qu’on monte en débit avec la puissance des réacteurs et certainement en vitesse de circulation de l’eau mais je n’ai pas les données. Il faut comprendre que les accélérations de mouvement orientent toutes les particules alors que dans un conducteur électrique, seuls les électrons de conduction qui vont à environ 1 mm/s sont orientés. On a un espèce de champ magnétique neutre qui déforme la maille métallique et la disloque.



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