vendredi 15 juin 2012 - par Catherine Segurane

François Lenglet : ce ne sont pas des forces hostiles à la Grèce qui veulent la faire sortir de l’euro

Sur BFM TV, François Lenglet commente les propos de François Hollande, pour qui de supposées "forces hostiles" voudraient faire sortir la Grèce de la zone euro.

 

Pour lui, ce ne sont pas des "forces hostiles", en tous cas elles ne sont pas hostiles à la Grèce.

 

François Lenglet constate :

 

"La stratégie européenne mise en place depuis deux ans en Grèce est une catastrophe absolue", tant pour les Grecs que pour les prêteurs.

 

En sens inverse, il n’y a pas de raison de voir l’éventuelle sortie de l’euro de la Grèce comme une catastrophe absole.

 

François Lenglet s’explique par l’exemple : les pays qui ont abandonné une politique monétaire qui contraint l’économie, dont ont connait des précédents (Argentine, pays asiatiques dans les années 90), ont vu les capitaux affluer par vagues, peu après la levée des contraintes. 

 

De plus, il n’y a pas de raison que cette sortie se produise dans une ambiance d’hostilité entre les Grecs et les autres Européens. Il est possible de laisser la Grèce sortir de l’euro sans pour autant rompre le cordon ombilical avec l’Europe. De faire fonctionner une sorte de système monétaire européen comme celui qui a existé dans le passé.

 



9 réactions


  • Folken ASFolken 15 juin 2012 08:26

    Il ne met plus possible d’écouter ce "bouffon" depuis qu’il a affirmé avec assurance que les Etats Unis ne faisaient pas tourner la planche a billet...


    • gerfaut 15 juin 2012 11:13

      Oui, l’ argument de Lenglet est technique, le Trésor américain de reçoit pas directement des billets de la banque fédérale, celle-ci émet des bons qui sont côtés par le marché donc mis sur le marché, et il se trouve que ces bons sont détenus ensuite en bonne partie par le Trésor. Là est le problème et ce que certains décrivent comme le Ponzi.



    • ffi 15 juin 2012 11:39

      Ma foi, c’est Lenglet lui-même qui avait lancé lui-même le thème de la planche à billet.
       
      Certes, c’est un peu technique. Mais quoique, il ne faut pas trop se compliquer non plus.
       
      Le système fédéral américain ne diffère de la "planche à billet" que parce qu’il s’appuie sur un intermédiaire supplémentaire : le marché. Mais comme la Fed peut racheter les bons du trésor américain elle-même sur le marché contre du dollar, comme le dollar est la monnaie mondiale, qu’elle peut être émise sans aucune restriction, ça revient au même...
       
      La preuve, la dette de l’état Américain peut croître indéfiniment sans limite aucune. L’Etat américain peut toujours éviter de la payer grâce à ce mécanisme : Il émet librement des bons du trésor, et la Fed fait marcher la planche à dollars pour les racheter. Par conséquent, malgré sa dette colossale, 15.000 milliards de dollars, soit quasiment 100% du PIB, le trésor public américain peut diffuser ses bons à des taux d’intérêt qui peuvent même être nuls...
       
      Cela dit, il faut remarquer que le véritable propriétaire du dollar est la Fed, une banque privée, ce n’est pas le gouvernement américain.


  • Frida FRIDA 15 juin 2012 08:26

    Tiens, il retourne sa veste, il sent que le vent tourne.

     


  • Enquête&Débat E&D 25 juin 2012 14:08

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