mercredi 29 mai 2013 - par ghola

Euphorie boursière sur caféine monétaire par Myret Zaki

Myret Zaki nous parle de la bulle des actions qui grossit avec les medias parlant d'euphories boursieres :

 

Les indices boursiers des Etats-Unis, du Japon et d'Europe battent des records historiques. Nous vivons une bulle boursière qui repose entièrement sur les taux zéro des banques centrales (Etats-Unis et Japon en particulier). Si les taux étaient dans un marché libre, le Dow Jones se situerait à des milliers de points sous ses niveaux actuels. Une tel rallie boursier a un prix : la Fed se retrouve à présent dans l'impossibilité de relever ses taux d'intérêt, sous peine de faire exploser la bulle. Alternativement, si les assouplissements monétaires (à savoir les rachats de 85 milliards de dollars d'obligations par mois par la banque centrale américaine) se poursuivent indéfiniment, c'est l'inflation, inévitable, qui éliminera à terme les gains.

 

Avec une hausse qui avoisine les 150% des actions américaines depuis 2009, le risque de krach ne peut pas être négligé. Personne ne peut prédire son occurrence, mais l'on sait que les bulles boursières sont toujours les plus attrayantes à leurs sommets. Or de nombreux investisseurs choisissent d'entrer maintenant dans le marché des actions, alors que l'indice des actions mondiales (MSCI Monde) n'a jamais été aussi déconnecté de la trajectoire baissière du PIB mondial (voir deuxième graphique sur la vidéo).


Les actions sont valorisées à 14 fois les bénéfices futurs sur le marché américain, contre une valorisation moyenne à 30 ans de 12 fois. Cela veut dire que les actions sont aussi surévaluées d'après ce paramètre. En outre, nombre d'entreprises empruntent à taux zéro pour racheter leurs propres actions, ce qui ne représente pas de gains réels. Méfiance, donc, car il se pourrait bien que les investisseurs initiés soient en train de se dégager maintenant des actions, en vendant leurs titres aux plus profanes, trop contents de rejoindre la bulle. Dans ses derniers instants.

Une bulle n'en est jamais une qu'après-coup.

 



9 réactions


  • borowic borowic 29 mai 2013 13:33

    Le risque de Krach est INEVITABLE pour une raison simple. Les profits nés de la hausse de la Bourse sont encore des profits LATENTS dans le jargon boursier on dit MARK-TO-MARKET


    Pour transformer ces profits en espèces sonnantes et trébuchantes il faut VENDRE. CEla peut se produire sur une tres mauvaise nouvelle qui joue le role de catalyseur mais aussi tout naturellement a l’approche de la clôture des comptes, cest a dire en juin car beaucoup de societes de fonds ont un exercice 1/7-30/6 ou plus probablement en octobre a l approche de la fin de l annee

    Lorsque le marche replongera il plongera d UN COUP. On est dans une situation proche de celle de 1987.





    • ghola ghola 29 mai 2013 14:06

      merci pour cet eclairage Borowic.

      je suis tes messages pertinents avec beaucoup d’attention

    • QaviQeQuarQo davideduardo 29 mai 2013 20:31

      et encore, pour vendre , encore faut il qu ils trouvent des acheteurs :

      le marché immo est a la ramasse, 
      le marché a action a beau monter mais il n a jamais été aussi bas en volume échangé (dixit delamarche)
      ...

    • Pyrathome Pyrathome 29 mai 2013 22:31

      On est dans une situation proche de celle de 1987.

      .
      Non, on est dans la situation proche de 2014, c’est à dire le chaos purificateur.....

    • kemilein kemilein 30 mai 2013 01:30

      le chaos n’est pas purificateur, il est l’état "naturel" de l’univers, c’est a dire absurde, neutre, cruel.
      -
      quand au krach et autre trololisme néo-post-moderne (c’est a dire au saladage de vos cerveaux) la réalité est plus simple.
      -
      je vais vous prédire l’avenir vous allez voir.
      > pénurie d’un certain nombre d’énergies d’ici 2040
      > population en hausse
      > l’écart entre la production industrielle et les besoins a contenter ne cessera de s’accroitre d’ici là (2013 > 2040)
      -
      > baisse des salaires (au regard des "besoins" exigé par le "système")
      > automatisme des tâches
      > hausse du chômage technique et technologique (la parenthèse tertiaire en est la conséquence : faire bosser des gens devenu inutile au système)
      > endettement sous deux formes, la dette collective (entité étatique par exemple) et exportation dans de nombreux pays de leur énergie
      -
      conclusion
      > les collectivités (états et autres) n’auront pas les moyens du fait de leur endettement (la dette est une virtuelle) de faire les "investissements" essentiel pour la transition qui s’annonce.
      > le chômage va croitre pour deux raisons : la politique-économique qu’elle soit d’offre ou de demande ne redécollera pas, récession économique évidente ; puis la baisse tendancielle de l’énergie bon marché allant de paire avec sa raréfaction aura mécaniquement pour conséquence une baisse des productions industrielle, d’acheminement et de pétro-agrochimico-agriculture.
      -
      la croissance vient de disparaitre, les quelques pays qui en auront encore en réalité ne font que la prendre aux autres. la tendance mondiale d’ici peut sera une récession globale durable.
      -
      vous pouvez prévoir une "décroissance" de la démographie aux alentours de 2040-2050
      le grand-écart entre "besoins" et production sera fatale.
      -
      tout ceci na rien de salutaire, c’est d’une certaine manière un retour de près de 250 ans en arrière qui s’annonce.
      ce que d’aucun appel purificateur (salvateur) c’est une espérance de vie de 20-35 ans avec la disparition de l’école (pour tous) et 70% de la population qui va bécher des carrés de merde.
      -
      et contrairement a tout ce que vous pouvez penser ce n’est pas la faute ni aux économistes charlatans ni aux politiques traitres ni aux média vendus.
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      la faute incombe aux "gens" qui préfèrent rester insouciant, inconscient et qui laisse faire, qui on laissé faire (c’est trop tard depuis 1970-1990)
      les générations actuelles on hérité de la légèreté de leur parents et ne feront donc pas spontanément ce qui est nécessaire.
      une perte de temps colossale allié d’une impossibilité idéologique enchaîné par la dette.
      -
      souriez :) vos enfants vont souffrir


    • kemilein kemilein 30 mai 2013 01:51

      petite note complémentaire
      -
      la monnaie est un outil d’échange
      la monnaie est une abstraction pratique.
      la monnaie est une convention (c’est a dire une décision arbitraire et subjective a portée collective)
      certes la monnaie a prit une part trop importante pour ce qu’elle est, ceci notamment du fait de sa création (créer de vrai-faux-billet pour acheter de vraies entreprises / brevets), mais en même temps ne serais-ce pas le problème de toute monnaie ?
      -
      sans production a échanger : pas de monnaie
      sans besoin d’échanger : pas de monnaie
      sans convention ta monnaie n’est pas la mienne donc pas d’échange
      -
      la monnaie est une conséquence, en faire l’alpha et l’omega est réduire un problème de gestion de ses ressources en matières premières de manière débile (au mieux).
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      la monnaie ne vous dit pas combien il vous reste de matière première / énergie, ni vos capacités d’exploitation, ni vos besoins en rapport avec votre démographie, alors que c’est cela qui conditionne TOUT votre développement.
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      nota pour tout les Fana régressistes autoproclamés "écolo", la décroissance Ok, mais jusqu’ou ?
      parce que décroitre un peu pou en laisser pour 10 milliards, Va !
      mais se sacrifier façon vache africaine pour en laisser a 20 milliards, c’est plus la même chose.
      -
      alors qui veut un avenir pour ses enfants avec une espérance de vie de 20-35 ans a se casser littéralement le dos dans les champs ? (non tous ne seront pas précepteurs, notaires, ou monarques)


  • mac1 29 mai 2013 19:29

    La bêtise humaine étant un élément quasi-infini dans l’univers, le système peut encore tenir quelques temps.

    Les boîtes ferment, la consommation est en berne, le chômage atteint des records, la planche à billets tourne à plein régime mais le bourses montent un peu comme un feu qu’on alimenterait directement avec les billets fraîchement imprimés.



  • Carl_V 29 mai 2013 21:01

    Attention à informer correctement : la hausse des taux d’intérêt n’est pas pas nécessairement un frein à la bourse. De mi-2003 à mi 2007 ils ont été en hausse continue, et cela a coïncidé exactement avec la hausse diu marché des actions. Donc si les taux devaient remonter maintenant, et ils ont déjà commencé à le faire, ce qui en effet est inévitable, cela va à mon avis soutenir la bourse dans un premier temps. Donc je ne vois pas la fin de ce marché haussier avant quelque temps même si une correction est dans l’ordre des choses.


  • bicychavez bicychavez 30 mai 2013 12:16

    encore une fois félicitation à myret, claire, concise et pédagogue

    j’espère juste que lorsqu’il y aura ce clash, qu’il existera une alternative a gauche (non hollande, j’ai dis a gauche)

    c’est vrai que ce jour la en tant que communiste, je serais content mais malheureusement que brièvement car toute la population va trinqué.

    je ne vois que 2 solutions :

    * le fascisme (la télé fait tout pour assurer la transition)

    * le marxisme (non Staline, j’ai dis le marxisme).

     

    comme dis la méluche a la fin ce sera entre nous et eux. Les socialo, le centre et la droite molle seront sous la table............ 

     


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