jeudi 18 juillet 2013 - par Pyrathome

Entretien avec Jacques Sapir : la sortie de l’euro nécessaire...

Jacques Sapir, économiste et directeur d'études à l'EHESS, nous explique pourquoi l'euro n'est pas tenable économiquement, et pourquoi il serait souhaitable de pratiquer des relances de l'économie via des dépenses d'investissement de l'Etat.


Il évoque ensuite la situation économique de la Russie, et explique comment elle a réussi à opérer un puissant retour en force au niveau économique et politique depuis la fin des années 1990.

Site officiel : http://www.avantgardeeconomique.fr

 



27 réactions


  • ffi 18 juillet 2013 15:36

    Encore un guignol de la fachosphère pour distiller la haine de l’euro !


    • Pyrathome Pyrathome 18 juillet 2013 16:02

      Perdu !!
      Non, on peut être contre l’euro et ne pas être de la fachosphère....
      Jacques Sapir est plutôt affilié au FDG, ça vous emmerde, mais c’est comme ça....


    • Pyrathome Pyrathome 18 juillet 2013 16:06

      Vous êtes un des nouveaux trolls stipendié par Barroso ?
      http://www.observatoiredessubventions.com/2013/l-ue-depense-3-millions-d-euros-en-propagande-sur-le-web/
      ..ah ah ah !!


    • Pablo el GENIO Pablo 18 juillet 2013 16:17

      @ Pyra
      Je crois, mais peut-etre que je me trompe, que ffi se voulait ironique. Merci pour l’entretien. J’aime cet homme pour sa pertinence et sa simplicité....


    • NEPNI NEPNI 18 juillet 2013 16:20

      Oui, je pense aussi que c’était de l’ironie de sa part.


    • Vla l'Jean Jean Valjean 18 juillet 2013 17:20

      Mmm...
      Pour être bien apprécié par la Fachosphère, vaut mieux pas être diplômé ni universitaire, c’est très mal vu par le gros looser frustré de base qui se sentent bien plus proches des charlatans superstitieux et paranoïaques.
      -
      Quand à Sapir plutôt affilié au FDG, je n’y crois pas trop... Vous le voyez défiler avec des Antifas lobotomisés ?


    • ffi 18 juillet 2013 17:23

      A mon avis, tu poses le pb à l’envers :
      C’est le FN qui est de Jacques Sapir.
      Le FDG, lui, n’en est pas : il est pour l’Euro et une fédération européenne.
       
      Je suis aussi de Jacques Sapir,
      donc je sais qui voter aux prochaines élections,
      ce sera pour le parti qui est de Jacques Sapir.


    • Pyrathome Pyrathome 18 juillet 2013 17:28

      Quand à Sapir plutôt affilié au FDG, je n’y crois pas trop... Vous le voyez défiler avec des Antifas lobotomisés ?
      .
      Parce que les fafs ne sont pas lobotomisés, eux ?
      .
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Sapir
      .
      http://www.les-crises.fr/debat-sapir-melenchon/
      .
      Sapir veut sortir de l’euro, Mélenchon veut d’abord discuter ( par peur qu’on lui dise d’avoir rien fait...) mais au final, il n’y a pas d’autres alternatives possibles, je suis d’accord avec Sapir....


    • ffi 18 juillet 2013 17:37

      Valjean, illusionné par son mépris préconçu
      Ouvre les yeux, mon vieux.


    • Pyrathome Pyrathome 18 juillet 2013 17:39

      Le FDG, lui, n’en est pas : il est pour l’Euro et une fédération européenne.
       .
      C’est faux, et si tu regardes bien le débat Sapir/Mélenchon, tu verras que le FDG n’est pas opposé à une sortie de l’euro.....
      Mélenchon pose un préalable à l’Allemagne avant de trancher, mais il sait parfaitement qu’in fine, ce sera une sortie concertée de l’euro à froid ou un éclatement inéluctable à chaud.....
      .
      Sapir n’a rien à faire du FN, ses idées sont l’exact opposé de celles du FN...
      .
      Mareine Lapine veut un franc=un euro, c’est absurde et inutile...
      Sapir préconise 30 % de dévaluation pour le franc et une réévaluation pour le deutch Mark de 10 % je crois....


    • ffi 18 juillet 2013 18:05

      C’est marrant, il y avait ce débat Sapir/Mélenchon.
       
      Restons sérieux... Mélenchon ne veut pas sortir de l’Euro.
      S’il était diplomate, on pourrait en effet parier qu’il cache son jeu.
      Mais il n’est pas diplomate.
       
      De plus, il suffit de regarder son programme présidentiel : il a choisi l’option fédéraliste avec l’Euro. Son programme, c’était créer un "fond" abondé direct par la BCE, dont les financements seraient choisis "démocratiquement" et sur critères, pendant que l’interdiction pour l’État d’être financé par la BCE continuerait d’être en place.

      Bref, création d’un État-bis, UE-federation-ready, qui recevrait tout le pognon de la BCE, l’État actuel étant acculé à la faillite.
       
      Mais connaissez-donc les engagements "philosophiques" de Mélenchon, car il a prêté serment d’obéissance à un ordre religieux... c’est juste un curé en fait (signe de l’Apprenti, Mélenchon !).
       
      C’est cela qui le contraint de toute façon à prôner coûte que coûte le maintien dans l’Euro, quitte à ce qu’on en crève, car c’est l’objectif de son ordre religieux qui prime.
       
      Donc croire que Mélenchon est pour sortir de l’Euro quand toute sa hiérarchie ecclésiastique l’ordonne de tout faire pour y rester, c’est assez naïf en fait.


    • spoty spoty 18 juillet 2013 18:23

       haine de l’euro 

      Faut vraiment être un facho pour critiquer l’€, cette monnaie qui nous protège mais qu’il faut sauver, un fabuleux succés
      Souvenirs
      Souvenons-nous des « promesses » formulées lors du traité Maastricht
      « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie » (Michel Rocard, Ouest-France, 27 août 1992). 

    • ffi 18 juillet 2013 19:08

      Pyrathome :
      c’est quand-même visible que, dans le débat Sapir-Mélenchon,
      Mélenchon essaye toute les alternatives possible pour sauver l’Euro.
      Il sort tantôt :
      - Une théorie de la subversion (pour changer l’UE).
      - Une théorie de l’impérialisme français en UE (une UE selon mes principes dit-il).
      - Une théorie de la dissuasion nucléaire.
       
      A chaque fois Sapir lui montre que ça ne peut pas marcher...
      Et Mélenchon de sortir une nouvelle théorie... "Le peuple Allemand va se soulever !", "la BCE va prêter",...etc
       
      C’est comme un môme qui trouve toutes les excuses possibles inimaginables, y compris les plus farfelues, pour ne pas faire ce qu’on lui demande...


    • ffi 18 juillet 2013 19:12

      Et puis, il m’énerve à dire ça prend 10 ans, c’est pas beaucoup.
      Moi j’ai déjà perdu presque 20 ans de ma vie en petit contrats de merde, alors 10 ans de plus, il se fout de ma gueule !

      Le pire, c’est qu’il ne comprend même pas ce qu’est une balance commerciale...


    • Vla l'Jean Jean Valjean 19 juillet 2013 12:12

      Pyratome :
      .
      Parce que les fafs ne sont pas lobotomisés, eux ?

      -
      ça on le sait depuis longtemps, il n’y a qu’a observer les excités de Soral, LLP, Livernouille
      qui viennent pisser régulièrement dans le coin... sauf que les Antifas de pacotille qui voudraient passer pour des anges "du camp du bien" ne valent pas mieux.


    • Vla l'Jean Jean Valjean 19 juillet 2013 12:30

      Je suis bien d’accord avec Fifi, Mélenchon est un Européiste convaincu et quitter l’Euros serait pour lui de l’ordre du blasphème politique.
      Il a beau faire des critiques à l’égard du fonctionnement de l’euro et du parlement, il se comporte comme une anguille, faisant le grand écart entre une base populaire du FdG de plus en plus hostile à l’euro et les élites technocratiques qu’il Côtoie dans l’exercice de ses fonctions ainsi que dans son milieu social... A la fin c’est toujours le milieu social et les connivences de classes qui l’emportent, donc je n’attends plus rien de Mélenchon, à part un peu de distraction dans ce petit théatre politique tellement médiocre.


    • Pyrathome Pyrathome 19 juillet 2013 13:05

      faisant le grand écart entre une base populaire du FdG de plus en plus hostile à l’euro
      .
      Je crois que c’est un double jeu forcé, il ne peut pas pour l’instant se prononcer pour une sortie de l’euro sous peine de se disqualifier prématurément, mais la réponse se trouve dans le fait qu’il a déclaré vouloir prendre Sapir comme ministre des finances, et donc si Sapir acceptait, ce serait forcément pour planifier la sortie de l’euro....


    • Vla l'Jean Jean Valjean 19 juillet 2013 15:12

      "mais la réponse se trouve dans le fait qu’il a déclaré vouloir prendre Sapir comme ministre des finances, et donc si Sapir acceptait, ce serait forcément pour planifier la sortie de l’euro...."

      Si Sapir acceptait et si Mélenchon était élu...
      Bon c’est un peu bizarre parce que l’économiste du FG c’est Jacques Généreux
      et que Sapir ne fait pas partie du FG.


    • ffi 19 juillet 2013 16:43

      De plus, dans le débat Sapir/Mélenchon sur Arrêt sur Image en lien plus haut,
      Sapir évoque une publication à venir (30 juillet je crois) avec la fondation Respublica (qui est liée au MRC de Chevènement).
       
      Pour le reste, Pyrathome, ce que tu fais est un pari,
      C’est un peu comme Todd qui pariait sur le "Hollandisme révolutionnaire",
      c’est pas sûr de marcher.
       
      Quand Sapir dit : la Sortie de l’Euro est nécessaire, il n’y a pas d’ambiguïté, il ne dit pas "il faut menacer de sortir de l’Euro pour...". Ca c’est ce que dit Mélenchon : "Le livre de Sapir dans une poche, son programme dans l’autre", a-t-il dit... C’est clair, non ? Mélenchon n’est pas pour appliquer les solutions de Sapir, mais pour appliquer son programme. Au mieux envisage-t-il d’utiliser les options de Sapir pour forcer l’UE à accepter son programme... C’est explicitement ce qu’il dit. Il ne cache pas. Mélenchon est pour rester dans l’Euro.
       
      Le débat sur Arrêt sur image (en lien plus haut) est éclairant de ce point de vue.
      Mélenchon est complètement bouché, il n’entend pas les arguments de Sapir, qui lui explique de long en large pourquoi l’Euro ne peut pas marcher. Sur ce débat, il semble complètement à la ramasse du point de vue économique.
       
      Sapir explique qu’à partir du moment où les taux d’inflation sont différents d’un pays à l’autre,
      et que chaque pays a la même monnaie,
      cela se traduit nécessairement en divergence des compétitivités.
      Or, cette divergence de compétitivité se traduit en déséquilibre des balances commerciales.
      Or, sur quoi fut fondé le système de Breton Wood en 1946 ?
      Les déséquilibres de balances commerciales sont sensés être régulés par la variation des taux de change.
      Un pays dont la balance commerciale est positive doit réévaluer sa monnaie (ainsi il importe plus et il exporte moins)
      Un pays dont la balance commerciale est négative doit dévaluer sa monnaie (ainsi il exporte plus et importe moins).

      Comme tous les pays de l’UE partagent la même monnaie.
      ils ne peuvent donc pas rééquilibrer leurs balances commerciales,
      et comme celle-ci se déséquilibre nécessairement,
      du fait des divergences de compétitivité,
      conséquence de la diversité des taux d’inflation.

      Bref, l’Euro, c’est pour certains État la faillite assurée,
      au termes de déséquilibres économiques sans cesse croissant.
       
      C’est comme si l’on voulait piloter 28 véhicules différent, sur des routes différentes, mais avec un seul accélérateur, un seul frein, un seul volant, un seul conducteur...
       
      Par conséquent, la démonstration de Sapir est logique est imparable.
      Or, Mélenchon ne l’écoute même pas, et fait du chi-chi.
      Donc, probablement que Mélenchon est aveuglé par une idéologie, ce qui l’empêche de considérer posément la chose à cause d’à priori. Dans cette idéologie, il y a certainement le maintien de l’Euro. Je suppose qu’il veut créer un État Européen.


    • kerhouidret 24 mars 2014 17:43

      Excellent le rappel de M. ROCARD sur Maastricht, aussi bon que l’article 123 du traité de Lisbonne.


    • kerhouidret 24 mars 2014 17:55

      Je ne pense pas que Mélenchon soit aveugle sur le sujet de la sortie de l’euro. Mélenchon, beaucoup inspiré par Jacques Généreux, n’est pas dupe. C’est un politique et en politique, tenter de convaincre ses partenaires est toujours mieux que de claquer la porte. Certes, le résultat sera le même, mais comme il le dit clairement, "on s’en sort par le haut".


  • Roger Smith Roger Smith 18 juillet 2013 19:04

    Leave euro alone o/
    http://youtu.be/kHmvkRoEowc


  • Elisa 19 juillet 2013 11:46

    Merci pour cet entretien que j’ai écouté attentivement de bout en bout.
    Jacques Sapir nous parle de ce qu’il connaît vraiment et ses analyses très précises et très libres nous donnent véritablement à penser et non à nous gaver de certitudes émotionnelles pré digérées.
    Que ce soit la réflexion sur l’Euro et la nécessité d’en sortir, que ce soit sur l’URSS et la Russie actuelle et sur le Moyen-Orient, il donne des éléments de compréhension qui nous sortent de l’alternative douteuse dans laquelle on voudrait trop souvent nous enfermer .
    Non il existe un autre choix que les deux marécages qui sont si souvent opposés dans ce site :
    la vision atlantiste et néoconservatrice d’une part, la vision identitaire et nationaliste d’autre part.
    Son analyse géo stratégique nous permet en particulier de nous situer de façon plus rationnelle mais aussi plus radicale dans les conflits du Moyen-Orient.


    • Elisa 19 juillet 2013 14:49

      PS : J’illustrerai mon commentaire par la conclusion passionnante d’un entretien récent entre Frédéric Lordon et Emmanuel Todd
      http://www.marianne.net/Lordon-Todd-Les-intellectuels-vont-devoir-parler-au-peuple_a229828.html
      La fin de cet entretien donne peut-être la meilleure synthèse sur la cohérence entre la nation et l’ouverture.

      "Ne craignez vous pas que ces projets de sortie de l’euro ne vous conduisent à être taxés de "repli national" ?

      F.L. : Avez-vous lu l’Etat commercial fermé, de Fichte ? Au début du XVIIIe siècle, ce philosophe invite les Allemands à être autosuffisants économiquement : on ferme tout. Evidemment, la chose ne serait plus ni possible ni souhaitable maintenant. Mais l’intérêt de le lire, c’est de voir que sa position strictement autarcique en économie ne s’accompagne pas moins du désir de la plus grande ouverture internationale sous tous les autres rapports : circulation des intellectuels, des artistes, des étudiants, des voyageurs de toutes sortes.

      Pour tout ça, oui, libre circulation maximale ! C’est une lecture qui, en creux, en dit long sur l’état présent de colonisation de nos esprits par l’économicisme. Autant les internationalistes que les européistes n’envisagent plus « les échanges » qu’à travers la circulation des conteneurs et des capitaux, et ils sont incapables de penser un régime d’échanges internationaux qui se déploie dans un autre plan. Si on arrête un conteneur aux frontières ou qu’on met un contrôle des capitaux, c’est donc l’ abomination obsidionale. Voilà leur unique critère pour juger de l’internationalisme.

      E.T. : Le véritable internationalisme aujourd’hui, ce serait d’accepter l’existence de toutes les nations et d’assurer leur égalité dans un système européen et mondial équilibré. Mais l’Europe a changé de nature. C’était un beau projet : des nations libres et égales acceptant le lepadership franco-allemand. La concurrence généralisée du libre-échange en a fait le champ d’un affrontement silencieux mais féroce entre nations. L’euro a fait muter le continent en un système de domination hiérarchique, avec ses inférieurs grecs, portugais, espagnols ou italiens, et un hegemon allemand.

      Face à cette mutation, la France, sans en être consciente, se déshonore. Les européistes au pouvoir dénoncent la germanophobie de ceux qui décrivent la réalité. Ils se présentent comme de bons universalistes en défendant la fiction du couple franco-allemand. La vérité est que, sans la complaisance de la France, dans sa posture de brillant second qui cherche à passer à travers les gouttes, l’Allemagne ne pourrait pas imposer aux pays faibles du Sud des politiques de destruction de l’Etat social et de la démocratie. Le Parti socialiste au pouvoir devrait avoir honte. "


    • Vla l'Jean Jean Valjean 19 juillet 2013 15:17

      Oui très bon article de Mariane (ça commençait à devenir vraiment rare)
      mais l’intérêt de l’article réside surtout dans la qualité des deux invités.


  • Vivre est un village Vivre est un village 22 novembre 2023 16:47

    https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20131117.RUE0245/euro-jacques-sapir-repond-a-jacques-genereux.html#/news/247475

    L’économiste Jacques Sapir, apôtre de la sortie de l’euro, a lu l’interview que nous accordée Jacques Généreux sur la crise économique actuelle. Il réagit sur son blog :

    « Oui, la crise est due à l’Euro. Les deux arguments donnés en “ défense ” de l’Euro sont d’ailleurs frappants de mauvaise foi : (i) “ la dérèglementation de la finance, qui a conduit à une débauche de spéculation et produits toxiques ” et (ii) “ un mauvais partage des richesses depuis plus 30 ans : on n’a cessé de comprimer la rémunération du travail, au profit des hautes rémunérations et revenus financiers (qui nourrissent eux-même la spéculation) ”. Ces arguments sont tout d’abord partiels. Ils font silence sur l’accumulation excessive des excédents commerciaux par l’Allemagne et sur le fait que, en monnaie unique, nous avons perdus le principal et le plus efficace moyen de rétablir de manière régulière notre compétitivité. Jacques Généreux ne veut pas voir que quand des pays ont des taux d’inflation structurelle différents, ce qui est le cas en Europe, chercher à les faire cohabiter dans une même monnaie ne peut qu’aboutir aux catastrophes économiques et sociales qu’il dénonce par ailleurs. Ensuite, ces mêmes arguments se retournent contre lui, car ils sont en réalité induits par l’Euro. “

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