Des profits astronomiques pour les banques américaines en 2012 : le symptôme d’un effondrement à venir ?
Nicolas Doze parle du prochain infarctus de la finance mondiale. Peter Schiff prévoit un effondrement, peut-être dès cette année, qui fera passer celui de 2008 pour une balade dans un parc...
« La puissance des banques américaines est absolument indéniable. (...) 21.3 milliards de dollars de bénéfice, jamais JP Morgan n'a fait ça... » (Nicolas Doze)
« Je suis désolé, mais des profits comme ça sont incompatibles avec ce qu'on vient de vivre depuis 5 ans. C'est pas possible ! » (Nicolas Doze)
Jeudi 17 janvier, lors de sa chronique, Nicolas Doze commentait les 21.3 milliards de dollars de bénéfice de JP Morgan, ce qui signifie selon lui que la finance américaine se porte mieux, mais il se demandait également si ce bénéfice record ne cachait pas une mauvaise surprise pour la finance mondiale.
"La finance américaine est elle en train de préparer l’infarctus de la finance mondiale ?"
"Un krach va se produire aux Etats-Unis. En 2013, 2014 ou plus tard... Cet effondrement fera passer celui de 2008 pour une balade dans un parc". Ces propos inquiétants, voire alarmistes, émanent de Peter Schiff, économiste américain reconnu et ancien conseiller du président Bill Clinton. En 2006 déjà, il avait prédit la crise des subprimes. Son argumentation est que la Banque centrale américaine, la Fed, manipule les taux d’intérêt et affaiblit le dollar pour stimuler l’économie avec du crédit gratuit. Après la crise de 2008, le gouvernement a imprimé beaucoup de dollars pour renflouer les banques et en soutenir le marché immobilier, augmentant ainsi la dette de milliers de milliards de dollars. Les gens peuvent donc acheter des choses qu’ils n’ont pas le moyen de s’offrir. A terme, prédit-il, une crise financière éclatera aux USA, éclipsant celle de la zone euro. Les réactions de Georges Ugeux, banquier et ancien vice-président de la Bourse de New York, et Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de Bilan et auteur de "La fin du dollar".
Avec une finance mondiale qui dans son immense folie s’approche du krach ultime, et les appétits guerriers qui se réveillent un peu partout, on peut raisonnablement craindre cet effondrement. L’avenir nous le dira...