lundi 11 octobre 2010 - par jahlucine

Dernières interventions de Frédéric Lordon

Frédéric Lordon se fait rare (voire inexistant) dans les médias, mais ses interventions valent souvent le détour.

Le voici dans le cadre des débats de l’alternative organisés par le CRREA et Marianne : débat sur le thème "Le système financier international : qui osera le réformer et comment ?".
 
 
Et le voici à la réunion publique d’Attac du 19 Juin 2010 :
 


6 réactions


  • Bertrand Bertrand 11 octobre 2010 14:53

    Si vous trouvez la vidéo de Lordon de samedi au colloque des économistes atterrés, mettez-là : il a tout simplement répondu à une dame qui parlait de mise en faillite des spéculateurs que c’est une fausse bonne solution car inapplicable, impossible, etc. Moi qui le prenait pour une révolutionnaire, il est plutôt atterrant !


  • J.GRAU 11 octobre 2010 21:27

    Lordon n’est certes pas un révolutionnaire, mais ses analyses sont suffisamment décalées par rapport au discours économique dominant pour qu’il soit intéressant. Quant à la question de savoir si la mise en faillite des spéculateurs serait une solution applicable, je n’ai pas d’avis là-dessus. Expliquez-nous, Bertrand, en quoi la réaction de Lordon est atterrante...


  • Lyse Syphie Lyse Syphie 12 octobre 2010 00:58

    Bien sûr les ploucs et fafs habituels qui trainent souvent par ici, ne connaissent pas Lordon c’est un peu trop intelligent pour eux, mais ils ont tort il devrait bien faire attention à ce qu’il dit et en prendre de la graine, peut-être que comme ça il deviendront un peu moins cons, on peut toujours espérer...
     smiley


  • Bertrand Bertrand 12 octobre 2010 13:30

    J’étais à la réunion du CRREA et ce que j’ai vu ne m’a pas inspiré à l’action. Lordon (brillant) comme Jorion et Ngoc ont très bien décrit le système mais n’ont donner aucune piste pour en sortir. A chaque fois que la question de quoi faire est venu de la salle, ils n’avaient rien à répondre que de prolonger leurs analyses jusqu’à décrire des catastrophes. Il est clair que ces types, aussi utiles soient-ils à titre pédagogique, sont absolument piégés mentalement dans la logique du système, ce qui expliquerai qu’il sont incapable de nous montrer la sortie de secours.

    Et la manière dont Lordon s’est précipité samedi pour descendre la question de la mise en faillite des spéculateurs ne fait que confirmer mon hypothèse.

    Le principe de la loi Glass-Steagall de 1933, repris par le gouvernement provisoire dans la loi du 2 décembre 1945 établit une stricte séparation entre banques d’affaire et de dépôt. Sur la base de cette séparation, l’autorité publique, avec l’autorité de la loi et de l’opinion, doit envoyer une armée d’experts comptables et juridiques pour investiguer les comptes des banques. Dès lors, il s’agit de trier les dettes liées à l’économie réelle pour les loger dans les banques de dépôt assainie et sécurisée et de laisser mourrir le reste. Ce système bancaire tout neuf sera intégrer à une politique de crédit public dans laquelle le gouvernement oriente le crédit privé vers les secteurs jugé stratégique pour un Plan basé sur la science, les infrastructures et les services humains.

    C’est sûr que ca se fait pas d’un coup de baguette magique : il faut se battre pour cela, et un type comme Lordon me semble plus enclin à briller en société (sur un créneau "décalé") que de mener ce combat.


  • aldemanus 12 octobre 2010 16:22

    Oui mais je ne vois pas pourquoi attendre d’eux une position de leader dans l’action ou la mise en place de politique. Il suffit d’utiliser leurs travaux et interventions.


  • Bertrand Bertrand 12 octobre 2010 18:28

    Parce qu’ils savent que le système est fini, qu’ils sont vus et qu’ils sont écoutés ! On va quand même pas faire l’éloge de l’inaction en temps de crise, non ?


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