samedi 26 janvier 2019 - par Double poing

Tepa interpelle le Premier ministre Édouard Philippe sur la dette et le Frexit

Lors d'une réunion publique à Sartrouville (Yvelines), le 25 janvier 2019, Patrick d'Hondt, alias Tepa, interpelle le Premier ministre Édouard Philippe sur la dette, la loi de 1973 et propose de respecter le "non" des Français au traité constitutionnel européen de 2005.

La vidéo ne nous permet malheureusement pas d'entendre la réponse du Premier ministre.

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Une chose est sûre : celui-ci est farouchement opposé au RIC, comme il l'a signifié dans cette même réunion à Sartrouville.



21 réactions


  • Mahler 26 janvier 2019 20:11

    Cela fait bizarre de voir TEPA s’adresser au premier ministre. Sinon dommage qu’il soit encore victime de ce mythe de faire fonctionner la planche à billet pour financer notre modèle social. Un mythe qui a la vie dure... tout comme le culte de l’Etat démiurge chez les gens de gauche. 


    • maQiavel maQiavel 26 janvier 2019 22:52

      @Mahler

      C’est une économie compétitive qui permet de financer un système social mais la compétitivité d’une économie est dépendante de la politique monétaire, d’où la question essentielle de la souveraineté monétaire. Pour l’avoir écouté à l’époque de Méta tv, je peux dire que Tepa le sait très bien mais là il doit faire court et efficace, ce qui l’oblige à certains raccourcis.

      Concernant le mythe de l ’Etat démiurge, je te conseille la lecture de Paul Bairoch « Mythes et paradoxes de l’histoire économique  » ainsi que celle de celle d’Erik Reinert « Comment les pays riches sont devenus riches et pourquoi les pays pauvres restent pauvres  » qui démontent le mythe du développement par le marché libre et non faussé et montrent que tous les pays ( à une exception près ) se sont développés grâce à un Etat stratège. Je ne te parle pas seulement de la Chine ou de la Russie mais de pays prétendument libre échangistes comme l’Angleterre, les Etats unis ou le Japon etc. 


    • Mahler 27 janvier 2019 12:15

      @maQiavel
      "C’est une économie compétitive qui permet de financer un système social mais la compétitivité d’une économie est dépendante de la politique monétaire, d’où la question essentielle de la souveraineté monétaire. Pour l’avoir écouté à l’époque de Méta tv, je peux dire que Tepa le sait très bien mais là il doit faire court et efficace, ce qui l’oblige à certains raccourcis. " D’accord, parce que l’Etat qui finance toute notre politique sociale ça mènerait à la ruine du pays avec de l’hyperinflation. Ce que dit TEPA laisse sous entendre que on est uniquement endetté car on a perdu la faculté de battre monnaie, ce qui est faux. Les cas du japon ou des Etats Unis, qui n’ont pas perdu cette capacité, sont révélateurs à ce sujet.

      Sinon je suis très bien au courant du rôle de l’Etat dans le développement des pays comme l’Angleterre, dont ce dernier a bien aidé à l’accumulation primitive du Capital. Ce que je critique dans mon expression "d’Etat démiurge(qui veut dire ce qu’il veut dire) c’est ce culte quasi mystique dans un Etat bon qui doit s’occuper de tout, et qui peut tout. Un Etat Dieu qui gère la société entière dans ces moindres détails. Ce culte de l’Etatisme a commencé lors de la seconde internationale en dévoyant le marxisme, qui a renaquit vite fait lors de la 3ème internationale pour retomber dans les méandres de l’étatisme. Il est tout de même curieux que en 2019, après l’échec du modèle stalinien de croissance que ce soit à cuba, en urss, en chine de Mao etc(car oui c’était bien ce modèle) il y ait encore des gens pour avoir ce culte de l’Etat Dieu. D’ailleurs le culte de pouvoir battre monnaie chez certains c’est bien dans cette optique(pour les fans de la FI), l’Etat doit financer notre modèle sociale.


    • le Crocodile 27 janvier 2019 14:19

      @maQiavel
      En France , nous avons fait mieux , nous sommes passés , en seulement 40 ans et grâce à l´acharnement et à la traîtrise de nos élites et de nos chers politiques , d´un pays très riche à un pays très pauvre grâce à la fameuse DETTE et pas que . Le tout aditionné de la perte de notre souverainité , de la perte totale de notre indépendance militaire et politique , de la disparition de nos frontières , de l´envahissement par des hordes d´étranger que nous faisons passer AVANT les citoyens français , à qui on laisse TOUT faire et que nous sommes obligés d´ entretenir sans la moindre contrepartie , le tout pour détruire la France COMPLÈTEMENT en temps qu´état nation souverain , et le but final est la mise en place du NOM dont nous parlait si bien un certain Sarkozy !


    • maQiavel maQiavel 27 janvier 2019 15:25

      @Mahler

      Je suis d’accord avec toi sur cette tendance idéologique qui aspire à ce que l’Etat se mêle de tout, je trouve ça malsain. Je rajoute simplement que le mythe d’un « Etat modeste » qui se contenterait de fixer les règles du jeu d’un marché considéré comme autorégulateur est aussi pernicieux. Tout est une question d’équilibre.

      Je suis aussi d’accord avec toi sur l’hyperinflation mais je rajoute quand même que dans certains cas, inflation et croissance sont corrélés positivement, l’inflation n’est pas un gros mot car elle peut être nécessaire à un développement. Aussi, créer de la monnaie pour investir dans les secteurs stratégiques de l’économie réelle ou même dans certains pans du système social n’est pas une hérésie, ça s’appelle une politique de relance et historiquement ça peut relancer la croissance. Encore une fois, tout est une question d’équilibre.


  •  Saladin Saladin 26 janvier 2019 21:56

    C’est dommage qu’il n’est pas insisté sur la loi Giscard Pompidoou Rochschild de 1973 qui oblige à demander les prêts aux banques privés alors qu’avant ça on s’auto prêtait à taux zéros. Tout est là, moi je dis !


  • Belenos Belenos 26 janvier 2019 22:23

    Ah, le RIC "hérisse" le premier ministre ! Pour lui, c’est "quelque chose de terrible" !   smiley


  • Qirotatif Qirotatif 27 janvier 2019 08:31

    Tepa sur BFM... smiley

    Bon sur le fond, l’état de l’Etat français est simple : depuis plus de 40 ans les budgets sont SYSTEMATIQUEMENT déficitaires. Alors loi de 73 ou pas, aucune entreprise, couple lambda ou Etat ne peut tenir éternellement ainsi, à savoir en état permanent de déficit budgétaire. Là-dessus le sinistre Fillon avait raison ; l’Etat français est en faillite. Le pb de la création monétaire, du financement via le privé est une réalité mais le véritable problème est la question du déséquilibre budgétaire. NB : Certains pays sont en excédent budgétaire et leurs services publics fonctionnent tout aussi bien que les nôtres. Alors il y a deux solutions à ce pb et les deux volets doivent être abordés (ce qui rarement le cas), autrement on y arrivera jamais : 

     58% du PIB est de la dépense publique ce qui est absolument délirant (pas besoin d’être un ultra-libéral pour l’admettre) : Entre les 40 Md de la formation professionnelle, la gabegie de la sécu, le CICE, le train de vie faramineux de l’Etat, les cas de double voire triples compétences (Etat, collectivité, etc.), les salaires délirants de certains hauts fonctionnaires... il y a une dépense démentielle dans notre pays et des sources d’économies innombrables (sans même parler d’une immigration qui coûte selon certains experts des dizaines de milliards par an, l’UE idem...). Et malgré cela, tous les services publics se plaignent de manques de moyens : armée, hôpitaux, collectivités, éduc nat, etc. La dépense est donc totalement inadaptée et certains se gavent sur le dos des contribuables.

     80-100 Md d’évasion fiscale annuelle, des fleurons français bradés à l’étranger, des infra stratégiques qui en plus rapportent à l’Etat et qui subissent le même sort : on a là l’autre volet qui est le pb des recettes. 

    En résolvant ces deux paramètres (trop de dépenses, pas assez de recettes et surtout les privilégiés qui ne contribuent pas contrairement aux PME, aux Français lambdas), le pb de l’augmentation (au moins cela) permanente de la dette serait réglé.

    Sinon on peut toujours s’amuser à chercher la cause des causes (pour les uns ce sera l’UE, les autres les autres la création monétaire, etc.) mais il est peu probable que l’on parvienne à l’identifier et encore moins à résoudre ce pb de déséquilibre. La cause des causes a le vice de produire l’illusion mortelle qui est que son identification permettrait de tout régler.


    • Mahler 27 janvier 2019 12:34

      @Qirotatif
      " 58% du PIB est de la dépense publique ce qui est absolument délirant (pas besoin d’être un ultra-libéral pour l’admettre) : Entre les 40 Md de la formation " Ce n’est pas plutot 57% ? ^^, bon je pinaille. Sinon assez d’accord pour l’Etat "catastrophique" des dépenses publiques de l’Etat français, cela dit j’aimerai y apporter aussi une petite nuance. On balance peut être un peu trop facile ce chiffre sans vraiment regardé ce qu’il y’a derrière. J’aime beaucoup prendre cette exemple : Si par exemple, en Allemagne, l’Etat allemand décide d’imposer à 100% le salaires de tous les allemands puis de restituer sous forme de dépense(peut importe le nom) le salaire individuel à tous les allemands(il gardera juste l’équivalent de ce qu’il impose actuellement aux allemands) alors la dépense publique va exploser, pourtant économiquement ça sera neutre.

      Deuxième point c’est le cas de la Finlande qui a le même taux de dépenses publiques que la France(à 1 ou 2% près, et encore me semble que c’est encore 57%), le pays s’en sort très bien malgré cette dépense. Cela vient du fait qu’il a réalisé un modèle pragmatique entre le meilleur de l’étatisme(si on puis parler comme ça) et le meilleur du libéralisme. On a des entreprises très peu taxés par exemple, un modèle de santé assez décentralisé etc. Le pays ira encore mieux sans l’euro. D’ailleurs tous ces pays scandinaves(bien que la Finlande n’en fasse pas parti mais son modèle est semblable) sont des champions de la dépenses publiques voir même des impôts(confère le Danemark) mais ils ont su avoir un modèle économique efficace avec assez de social(malgré aussi beaucoup de problèmes, ce n’est pas non plus le paradis mais c’est mieux que quasi tous les pays au monde), ils ne sont plus en déficit.

      La France pourrait rester un pays très dépensier et efficace économiquement si elle savait créer un modèle aussi pragmatique que le leur. Pour cela la clé c’est une meilleure formation, un meilleur modèle éducatif et des entreprises plus libres et des fonctionnaires alignés sur le privé, avec primes, licenciement si inefficace etc. Après bien sur je pense que ça ne dura pas car ça reste un système capitaliste, le système c’est pas viable à long terme selon moi.

      Toujours est-il que l’Etatisme, et particulièrement le modèle français parasite l’efficacité du système capitaliste, et qu’en l’espèce vu que l’on vit sous ce régime, que très peu de gens veulent le changer et que l’on est en concurrence avec le reste du monde, autant le rendre plus efficace, faut savoir partir des réalités.


    • maQiavel maQiavel 27 janvier 2019 16:05

      Excellentes remarques de Mahler.

      Je rajouterai que le déficit actuel des finances publiques est aussi ( donc je ne dis pas "seulement" ) imputable à l’Euro. Par ailleurs, un déficit budgétaire n’est pas un mal en soi s’il est concentré sur des dépenses augmentant la croissance, ce qui n’est pas notre cas.


    • Qirotatif Qirotatif 27 janvier 2019 19:30

      @Mahler
      Dépenser bcp n’est pas un soucis, de même que je ne considère pas la dette comme mauvaise en soi. Elle est un problème systémique quand elle est structurelle (par exemple pour payer des salaires), jamais quand elle est conjoncturelle ou liée à un investissement. N’importe quel on chez d’entreprise sait que la dette est un peu comme les gras en cuisine : il y a la bonne et la mauvaise.
      Je ne crache pas sur l’étatisme en général mais donne raison aux libéraux quand ils parlent de l’"état obèse" français. Un des pbs majeurs en France et que les entreprises (et je suis bien placé pour l’affirmer en tant que gérant/petit patron) sont ultra taxées et que cet harcèlement fiscal produit l’effet du "top d’impôt tue l’impôt", à savoir, en réponse, de la fraude. De très nombreux petits patrons, artisans-commerçants, etc. fraudent parce qu’ils n’ont pas le choix. La retraite d’un artisan-commerçant c’est 600 € en France (contre plus de K pour un fonctionnaire) : c’est moins que le minimum vieillesse auquel à droit un étranger qui n’a pas côtisé le moindre centime chez nous et qui est présent depuis 5 ans (ou 10, je ne sais plus, ça a changé il y a qq temps...). 
      Je suis globalement d’accord avec tes remarques. Mais je note qu’il est rare que les gens exprment notre point de vue : ce que je soulignais précédemment (et j’insiste) c’est que pour bcp, ils recherchent une cause unique aux maux : en fonction des marottes des uns et des autres, cela peut-être le socialisme, la bureaucratie, le libéralisme, les immigrés, l’UE, les bourgeois/patronat, les fonctionnaires, la création monétaire, les juifs, les franc-macs, les reptiliens (la liste est interminable...). Contrairement aux scandinaves (encore qu’il faudrait faire des distinctions...) le pragmatisme n’est pas notre point fort...


    • Qirotatif Qirotatif 27 janvier 2019 19:33

      @Qirotatif
      Dsl, fatigué, je tape trop vite et ne relis pas : 

      "N’importe quel chez d’entreprise sait...."
      "contre plus de 2K pour un fonctionnaire"


  • Yaduboulo Yaduboulo 27 janvier 2019 11:30

    Bravo. Questions essentielles. Respect. Il faudra hiérarchiser les questions. Ces deux là sont pour ma part les deux premières.


  • nephis 27 janvier 2019 11:56

    Voici une vidéo analysant l’étendue de la gabegie financière publique :

    https://www.youtube.com/watch?v=Dxm2rW7lDns

    En espérant que censuravox ne fasse pas son œuvre, bon visionnage à tous !


  • Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 27 janvier 2019 12:31
    RAPPEL SUR LE SUJET DE LA DETTE "ASSUMÉE" PAR MACRON, AUX ORDRES DE BRUXELLES :

    https://www.agoravox.tv/auteur/mao-tse-toung?debut_bestof=20#pagination_bestof
    Mao-Tsé-Toung 21 janvier 09:14

    @hase

    la problématique insoluble posée aux mentors de Macron par les GJ :

    Mao-Tsé-Toung 18 janvier 23:37

    Seuls les cons ne l’ont pas compris :

    Macron la joue à l’esbroufe laissant croire qu’il joue le jeu dit démocratique qui consisterait à laisser le peuple libre de ses choix !

    Or il n’en est rien ; il poursuit inlassablement son objectif courtermiste menant aux européennes en se présentant comme seul véritable rempart contre le RN ; ça a commencé très fort quand ses ministres, bien relayés par le mainstream avaient mis en avant l’ULTRA-DROITE, nouveau monstre de Loch Ness toujours annoncé, mais jamais vu ; connaissez-vous un membre éminent de ce groupuscule -à supposer qu’il existe— dans l’état-major GJ ?

    D’autre part les républicains se rallient déjà à la stratégie Macron du "grand débat" & Mélenchon, par ses "conneries" s’est -à tort ou à raison— disqualifié pour accompagner les 2 "grands" !

    C’est clair que Macron principal soutien de l’Europe, et par là-même du CAPITALISME cannibale, a reçu des ordres pour brouiller les pistes et tenir bon, car en vérité son camp sait que tout vient de là ; et ses mentors savent pertinemment, qu’ils ne peuvent solutionner aucun problème majeur. N’oublions pas que les "subprimes"* de fin 2007 sont loin d’avoir été digérés, car ils ne peuvent l’être sans sortir du CAPITALISME

     : cela est un truisme pour tout observateur impartial connaisseur du monde politico-économico-financier à l’échelle mondiale.

    CQFD

    *voir mes très nombreux articles & commentaires sur le sujet

    Merci pour votre précieux article


    • Qirotatif Qirotatif 27 janvier 2019 21:00

      @Mao-Tsé-Toung
      De rien Mao, merci aussi à toi et pour une fois je le dis sans ironie... même si tu m’obliges aussi à m’auto-remercier pour mes précieuses contributions, humour bordel...
      Je ne suis en revanche pas d’accord sur le "nouveau" monstre du LN. Il n’a rien de nouveau. Les mentors de la Mitte l’ont façonné il y a 35 ans. Seuls les c... n l’ont pas encore bité.
      Néanmoins, pourrais-tu expliciter l’affirmation "N’oublions pas que les "subprimes"* de fin 2007 sont loin d’avoir été digérés, car ils ne peuvent l’être sans sortir du CAPITALISME" ? 

      ’Tention hein ! Je ne tolèrerai aucune escroquerie, trollage ou connerie sur un de mes nombreux articles. Merci. 


  • Jean Keim Jean Keim 28 janvier 2019 08:37

    Suivant les opinions de chacun, concernant la création de la monnaie, soit au fait appel au marché financier privé donc, comme actuellement, et en qq. années on se retrouve avec une dette abyssale, soit on revient au système précédent d’avant 1973, l’état émet sa monnaie, avec le risque d’une inflation galopante, et on fait comme s’il n’y avait que ces deux alternatives, comme la politique aux USA où il n’y a que deux options, les démocrates ou les républicain, aucune des deux n’est pas satisfaisante, alors on sort des deux systèmes et on passe à autre chose, à quoi ? Ben à qq. chose qui reste à inventer, un truc du genre : pour construire p. ex. une école il faut des compétences, un projet, une étude, un lieu d’implantation, de l’énergie, des matériaux, des bras et des outils..., mais faut-il obligatoirement faire du profit, et donc l’argent, tout au moins dans sa définition actuelle, est-il indispensable ?


  • Hijack ... Hijack ... 28 janvier 2019 11:26

    Tepa fait tout pour se faire remarquer, pour tenter de sortir du lot des vites oubliés.

    Sachant certes s’exprimer ... a tenté vainement de faire le buzz avec son image d’ex faux dissident ... en essayant un discours anti U.E, plus dans la rhétorique que dans l’argumentation. Si c’est appel du pied à Asselineau ... je crains que ce dernier ne soit pas tombé de la dernière pluie. 

    Tepa, depuis un moment déjà ... (était pourtant bien parti au début) a vite changé radicalement de ligne de conduite, pour des motifs qui le regardent qui vont plus vers le "robinisme" que vers la logique, les faits, la réalité. C’est à dire des mots sans aucun sens qui ne font que traduire son malaise.


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