vendredi 23 janvier 2009 - par kalki

Révolutions : Le mode d’emploi

Le documentaire d’Arte intitulé « Révolutions mode d’emploi » va vous aider à comprendre comment se sont créées certaines révolutions, et comment il est encore possible d’en allumer, si cela est nécessaire.

Les "faiseurs de révolution" serbes, géorgiens, ukrainiens et ceux qui, comme en Azerbaïdjan, ont échoué, racontent comment la démocratie gagne l’Europe de l’Est. La "révolution orange" en Ukraine, c’est eux. Tout comme la "révolution des roses" en Géorgie. Et la chute de Milosevic en Serbie. Partout, ils ont procédé de manière identique. Ce sont les "faiseurs de révolution".

Partie 1 :

Partie 2 :

Partie 3 :

Serbes, Ukrainiens ou Slovaques, ils ne sont qu’une poignée. Pourtant, ils effraient les derniers potentats de l’Est qui les pourchassent, les emprisonnent et les expulsent. Ces singuliers missionnaires s’emploient à déboulonner les régimes corrompus et autoritaires de l’ex-empire soviétique.

Hyperdiplômés, ils sont à la fois des experts en non-violence et des pros du marketing politique. Leur savoir-faire est un mélange unique d’agit-prop, de relations publiques et de capacité à trouver des fonds. Ils ont mis au point une méthode, un manuel à usage interne, un jeu vidéo pour populariser leurs actions.

Comment travaillent-ils ? Pourquoi ont-ils réussi dans certains pays et échoué dans d’autres ?

Le film démonte l’ingénierie d’une révolution moderne, avec ceux qui, en coulisses, organisent la chute des dictateurs de l’Est.

La période post-soviétique dans les pays d’Europe de l’Est a donné lieu depuis le début du XXI ème siècle à ce qu’on a appelé les révolutions multicolores (révolution de la Rose en Géorgie, révolution orange en Ukraine, « révolution des tulipes » au Kirghizstan, révolution en Serbie et en Azerbaïdjan). Ces révolutions sont à rapprocher des révolutions de velours de 1989 (Bulgarie, Tchécoslovaquie et les Etats Baltes) dans la mesure où elles se sont faites sans effusion de sang et où elles ont visé à défaire un régime oligarchique et autoritaire. Si elles peuvent être qualifiées de révolutions démocratiques, on peut en revanche s’interroger sur leur prétendu caractère populaire. C’est en premier lieu la nature des acteurs de ces révolutions qui amène une telle interrogation : des mouvements de jeunes visiblement dirigés par des élites pro-américaines. Ensuite, le résultat de ces évènements, c’est-à-dire la nature des actuels détenteurs du pouvoir tend à montrer que, comme souvent, une élite a été remplacée par une autre qui perpétue les vices et les travers qu’ils attribuaient à leurs prédécesseurs (corruption, luttes de clans, autoritarisme).

A ce titre, le documentaire d’Arte intitulé « Révolutions mode d’emploi » est volontairement ou involontairement très éclairant sur la question.

Il va nous aider dans notre tentative de faire, malgré les différences, un tableau général de ces révolutions que nous pouvons qualifier de démocratiques et libérales mais certainement pas de populaires ni de sociales

Réalisatrice : Tania Rakhmanova  Auteurs : Vincent Jauvert , Tania Rakhmanova  Producteurs : ARTE FRANCE, QUARK PRODUCTIONS 

Réflexion :

Est-ce que la question est : La révolution, Pour quelles avancées (ou retour à une vision passée donc ’conservatrice’, est-ce que le conservatisme s’oppose a la notion de ’modernisme’ tellement prôné, est-ce que le modernisme nous a apporté le paradis ou d’autres formes d’enfer) des droits des répartitions et de la justice ?

Vouloir changer les choses pour plus de justice : ou se réapproprier son importance “salariale” et redonner de la force à l’état pour qu’il soit social ( c’est à dire qu’il prenne soin de ceux qui sont dans le besoin avec cette vision de l’effort collectif)... Tout ceci sont de pieuses intentions, mais... Si il n’y a pas de réelle annihilation totale du système (c’est à dire annihilation des personnes au pouvoir, appelons les élites des pays qu’ils soient ’démocratiques’ ou non qui font partie de l’inertie des forces cherchant à conserver, ainsi que leurs réseaux de relations occupant des places dans la société, qui garderont leurs idées quelle que soit la révolution et la tournure que prendra le système) Et si il n’y a pas de réel proposition d’une réelle alternative au système, et qui a fait ses preuves en montrant qu’il fonctionne (ne parlons donc ni du NEO libéralisme capitalistique sur fond de néomondialisme, et ne parlons pas des systèmes “communistes” dictatoriaux, etc...) Ce sont bien ces deux extrêmes qu’il faut éviter, il ne faut pas laisser le néoliberalisme (physiquement et idéologiquement) en place se régénérer, et il ne faut pas non plus laisser la place à un dictateur qui prendrait pendant ou quelque temps après le pouvoir...

C’est pourquoi la PREMIERE chose à décider ensemble c’est :

La révolution, Pour quel système dans le fond ?

La révolution pour être une révolution doit totalement changer le système, remettre tout à plat, casser toutes les anciennes valeurs, et repartir avec les véritable nouvelles valeurs, sinon on ne peut appeler ce passage de l’histoire une révolution.

Mes opinions me conduisent à penser que c’est la démocratie directe comme système politique qui est la seule alternative, le seul système qui peut oser se nommer démocratique.




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