mercredi 14 avril 2021 - par remilebrun

100 élus locaux s’opposent à la finance

Déclaration des 100 premiers signataires du manifeste "Pour un vrai aménagement du territoire, la République doit gouverner la finance".

https://manifeste2020.fr/

Ce manifeste et ce projet sont une contribution de Solidarité et progrès en vue d’un élargissement à d’autres acteurs individuels et collectifs.



2 réactions


  • sls0 sls0 14 avril 2021 19:24

    Dire qu’avant il y avait des plans quiquennaux, c’était réfléchie. On avait le temps de critiquer.


  • Vivre est un village Vivre est un village 26 juillet 2021 11:53
    108 élus ont actuellement signé le Manifeste.↓ Elus, joignez votre signature grâce au formulaire en bas de page. ↓
    Citoyens, demandez à vos élus de s’y joindre.

     

    Le Manifeste en bref :
    1 : Débrancher nos banques des marchés financiers :
     la stricte séparation bancaire
    2 : Redonner des moyens à la parole politique : la banque nationale
    3 : Se mettre au travail : Etat stratège et aménagement du territoire

    Publié en novembre 2019.

    Les fractures sociales et territoriales ne cessent de s’aggraver. Les institutions établies ne font pas face.

    Ici, par delà les responsabilités quotidiennes, nous voulons appeler l’attention sur les principes qui permettront à un service public d’être actif sur tout le territoire, en disposant des moyens financiers nécessaires pour le faire.

    La question est là : onze ans après le krach mondial de 2008 et six ans après la fausse réforme bancaire manigancée sous François Hollande, nous sommes face à la menace immédiate d’une nouvelle crise financière bien plus grave que la précédente. Dans ce contexte, la plupart des organisations politiques affichent leur accord pour une stricte séparation bancaire, mais aucune n’a le courage d’en faire sa priorité. Sur fond d’arrangements politiciens et de rabâchages médiatiques, cet impératif s’efface au profit de sujets électoralistes relativement secondaires.

    Par delà cette absence de réforme financière de fond, notre préoccupation se porte sur le manque de vision politique à long terme, le choix destructeur de l’austérité sociale et l’insuffisance d’investissements publics dans l’équipement économique et l’aménagement du territoire.

    Face à un pouvoir politique dépendant du lobby bancaire et à une opinion publique tenue à l’écart des affaires du pays et se complaisant trop souvent dans un confort pessimiste, nous considérons que c’est à nous, élus locaux et citoyens, de susciter le renouveau politique nécessaire.

    Nos institutions ne se sont pas ressaisies lorsqu’on leur a présenté un projet de loi pour une réelle réforme bancaire. Il nous revient donc de reprendre le gouvernail en nous adressant directement au peuple, par delà les divisions stériles du régime des partis.

    Partant du constat que si l’Etat ne contrôle pas la monnaie, c’est la monnaie qui contrôle l’Etat, nous nous engageons à faire émerger les réelles priorités politiques de notre pays, en œuvrant à rétablir un circuit de service public ayant pour socle une Banque de la nation gérée par les représentants du peuple, un système de crédit public démocratique et un plan économique et social organisant l’essor des technologies, du travail qualifié et l’association entre citoyenneté, science et croissance. Le réseau que nous allons constituer sera le lieu d’en débattre, ouvert et accueillant, sans préjugés ni sectarisme.

    Signataires de ce manifeste, nous tenons à interpeller aussi bien la représentation nationale que nos concitoyens sur le fait que les crises que traverse la France sont avant tout de nature politique.

    Retrouver un Etat stratège capable de faire face à la crise financière exige :

    • la mise en place d’une législation séparant structurellement les banques d’affaires des banques de détail ;
    • le rétablissement d’une politique monétaire publique permettant de garantir les investissements productifs stratégiques, depuis le niveau de nos communes jusqu’à celui de l’Etat et des coopérations renforcées à l’échelle européenne et internationale.

     


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