mercredi 24 février 2021 - par GregoryRoose

La mémoire sélective des socialistes marseillais

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Pour les élus socialistes de Marseille, toutes les victimes ne se valent pas. Son maire, Benoît Payan, a inauguré, le 21 février 2021, une avenue à la mémoire d’Ibrahim Ali, un rappeur franco-comorien tué par un colleur d’affiches du Front national dans des circonstances troubles, il y a… 26 ans.

Cet hommage aux allures de récupération politique à peine voilée répond à un vieux serpent de mer qui consiste à camoufler la barbarie islamiste actuelle en faisant resurgir les fantômes d’un passé révolu. L’amalgame est facile, la recette bien rodée.

 

 



2 réactions


  • sls0 sls0 24 février 2021 14:57

    Il faut voir le contexte culturel, même pas marseillais, ni même français, c’est européen voir mondial.

    Les jeunes n’ont plus le souvenir des exactions des fachistes.

    C’est que pendant la guerre ils ont pas mal foutu le bordel et fait un paquet de victimes.

    Victime de fachot c’était le saint Graal, le top du top de la victime, c’était le nom sur le monument aux morts.

    Une partie des fachots de l’époque a été fusillée, c’est pour dire que c’était pas le grand amour en sortie de guerre.

    Ca bien duré 30-40 ans cette haine du facho.

    Il y a l’oubli qui s’installe, on est plus tolérant avec le message facho.

    Mais il reste quand même cette habitude de mettre en exergue leurs victimes.

    Pas une discrimination, une habitude culturelle sans plus.


    • sls0 sls0 24 février 2021 16:19

      @Conférençovore
      Tant mieux si ça n’a pas de sens pour toi tu n’aurais pas été d’accord et ça nous aurait enmené dans des discussions sans fin. Toi tu aimes discuter sans fin mais pas moi.


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