mercredi 23 novembre 2011 - par le journal de personne

Charia et Charité

Charia : Danielle Mitterrand est morte... morte...morte... et on ne la verra plus... c'est ça le réel.

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Charité : A chaque fois que je te parle de quelque chose qui m’intéresse, tu me dis que c’est problématique sans me donner plus d’explication.

 

Charia : C’est problématique à chaque fois que tu ne sais pas si ce dont tu parles est possible réel ou nécessaire

 

Charité : Possible, réel ou nécessaire, tu crois qu’on a le temps de tout passer au crible ?

 

Charia : Pour tout être sensible et intelligent, cela me semble évident.

 

Charité : c’est entendu... procédons par élimination, qu’est-ce qui est réel ?

 

Charia : Danielle Mitterrand est morte... morte...morte... et on ne la verra plus... c’est ça le réel.

 

Charité : le réel, c’est qu’elle soit bel et bien morte ? En somme, le réel c’est la mort ?

 

Charia : c’est aussi la vie. Le réel c’est qu’elle était, avant de mourir, bel et bien vivante.

 

Charité : et si je comprends bien, sur le plan réel cela revient au même qu’elle soit morte ou vivante ?

 

Charia : pas tout à fait. Morte cela signifie qu’elle ne peut plus rien pour nous... qu’on ne peut plus rien pour elle.

 

Charité : néanmoins, elle va avoir droit à quelques lignes dans nos livres d’histoire.

 

Charia : oui, on en parlera un peu moins que de son défunt mari et un peu plus que de son voisin de palier. C’est ainsi, c’est la vie avec ses flux et reflux réels...

 

Charité : nous sommes peu de choses... pas grandes choses... qu’est-ce qu’une chose ?

 

Charia : tu l’as dit : peu de chose... pas grand’chose...un peu plus ou un peu moins que RIEN

 

Charité : beaucoup de liens pour rien... et dire que je me battais pour les plus belles causes.

 

Charia : ce n’est pas la même chose... tu ne te bats pas pour dire que les choses sont ce qu’elles sont.

 

Charité : Non. Je me bats pour dire qu’elles peuvent être autrement.

 

Charia : donc, là on quitte le champ du réel et on aborde le champ des possibles.

 

Charité : et dès que j’aborde le champ des possibles, il y a toujours quelqu’un pour me ramener au réel sous prétexte qu’il faut avoir les pieds sur terre... que faire ?

 

Charia : c’est ça qui est problématique... qui pose problème : jusqu’à quel point tu peux en découdre avec le réel ? Laisser tomber ton bout de terre et t’élever en l’air.

 

Charité : je le fais chaque fois que j’ouvre les yeux... je ne vois pas où est le problème ?

 

Charia : tu ne te bats pas pour ce qui est mais pour ce qui doit être... pas pour ce que tu as sous les yeux mais pour ce que tu as au fond du cœur...pour le possible... pas pour le réel... pour une cité idéale... pas pour une cité banale... et c’est tout le problème... parce que le possible, on ne peut pas le montrer du doigt... tu y crois... mais d’autres n’y croient pas.... pour toi c’est un horizon politique... pour d’autres, c’est utopique... sans lieu... et hors du temps.

 

Charité : tu parles comme si entre le possible et l’impossible, il n’y avait qu’une différence de degrés... et quand bien même ce serait le cas... je lutterai, je me battrai... je saignerai pour l’impossible...

Ce que je ne suis pas censée pouvoir, c’est ce qui m’intéresse au plus haut point.

Ce que je dois pouvoir faire ou tenter de faire : baiser les étoiles... c’est pas mal, non ?

 

Charia : je sais, tu songes à une cité idéale, mais figures-toi que le cœur de l’homme n’y est pas et n’y sera pas... parce qu’il est prisonnier de sa propre image et quand il en aime une autre, c’est souvent celle qui le ramène à l’initiale.

 

Charité : comme à la guerre ?

 

Charia : Marche ou crève. Oui à la réalité. Non au rêve.

 

Charité : c’est sans issue alors ?

 

Charia : reste le nécessaire. Ni le possible, ni le réel mais le nécessaire pour tout refaire.

 

Charité : à titre d’exemple ?

 

Charia : un principe transcendant... un Dieu... pour fonder en raison notre sens de la justice et de l’équité...la seule superpuissance que l’on puisse admettre et devant laquelle on peut se soumettre... et mettre fin à cette guerre de tous contre tous.

 

Charité : et notre liberté ?

 

Charia : sans citer Personne, la pierre qui ignore qui l’a lancé quand elle est en l’air, elle s’imagine libre de crever le ciel, et quand elle tombe, elle croit que c’est juste parce qu’elle est essoufflée... mais sa liberté en vérité est une mortelle illusion.

 

Charité : on rappelle Dieu ?

 

Charia : Pas la peine... c’est Dieu qui finira par nous rappeler... que Danielle est morte et que les ignorants sont toujours vivants... ouvrons la Bible ou le Coran !

 

Charité : Je suis l’amour, je ne te demande donc pas qui tu es.

 

Charia : je suis la voie et c’est pour ça que tu me suis ...



10 réactions


  • Hijack ... Hijack 23 novembre 2011 12:45

    Mignonnes toutes les 2 ... (je rigole ...).


    • Vla l'Jean Jean Valjean 24 novembre 2011 16:34

      Hijack, je vais t’apprendre un truc horrible !
      ...
      Tu es assis ?
      .. ... ...
      Ok...

      .. bon..

      Voila.... ... ... .. en fait c’est un homme !


  • Babac 23 novembre 2011 13:53

    Pourquoi tant de haine ?


  • Roger Smith leopold 23 novembre 2011 21:35

    charia sur agoravox tv ? c’etait pas mechant mes comments, ca méritait la censure ?


  • Roger Smith leopold 23 novembre 2011 21:54

    Avec les événements actuels, doit-on supporter une telle tribune libre sans pouvoir s’en moquer...


  • Roger Smith leopold 23 novembre 2011 21:56

    c’est une petite fille 2de Rosnay ou une de ses régulières ?... tsss...


    • Dominique DUCOULOMBIER 24 novembre 2011 15:42

      Toi tu en es à ton 3eme message pour ne rien dire, tu t’appelles de Rosnay ? J’y crois pas, lui il réfléchit et quand il l’ouvre c’est pour quelque-chose. Ou t’es juste un spammeur militant qui voit du sexe partout ?

      Salu ET ! Refais un stage de communication terrestre : o )


    • Roger Smith Roger Smith 24 novembre 2011 16:00

      Tu vois, je t’énerve autant qu’elle m’énerve, mais je peux pas censurer ton vomis. je n’aurais pas lourdement insisté si cela n’avait pas été mon cas.


    • Dominique DUCOULOMBIER 24 novembre 2011 16:24

      Bah tu m’énerves pas, je souris !

      Elle t’énerne par contre, et elle doit être contente, car le pire c’est tout de même l’indifférence non ? A ton troisième message inutile, tu dois être content toi de m’avoir fait réagir non ? Allez, refais ta mise en plis, tout va bien ; o )


    • Roger Smith Roger Smith 24 novembre 2011 16:28

      Et tu me contentes également, car le pire c’est tout de même l’indifférence non ?
      Be seeing you ! =)


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