herve_hum 19 février 2016 09:54

@herve_hum

Je vais rectifier ma sémantique pour la rendre moins répulsive.

Je ne vais plus parler de la nation dans son sens souverainiste, mais dans son sens culturel.

Si je considère la nation comme principe de souveraineté, alors, je ne peux la soutenir face à l’intérêt général étendu à la planète, car elle l’interdit.

Par contre, si je considère la nation comme unité culturelle au regard du principe de responsabilité, alors, je peux la soutenir car non contraire à l’intérêt général. La défense de la diversité culturelle faisant partie du patrimoine de l’humanité, doit être considérée comme une utilité particulière de laquelle nous puisons un profit culturel, mais aussi de défense, préservation de la biodiversité.

Il faut comprendre que si la concurrence a permise la mise en place de la diversité culturelle, c’était dans un monde en expansion, non fermé sur lui même. Dès l’instant où ce monde se referme sur lui même au niveau de la planète, alors, la concurrence devient ce qui détruit cette même diversité culturelle. Pour la préserver, il faut alors passer à la coopération et à la responsabilité individuelle et collective.

Le changement de paradigme est motivé par le changement d’échelle.Nous ne raisonnons plus au niveau des nations, mais au niveau de la planète entière. D’un monde divisé, nous sommes passé à un monde uni et refuser cette réalité ne peut que conduire à la destruction de ce qui pousse à l’unité, c’est à dire, l’environnement économique. Mais qui souhaite provoquer le feu nucléaire ou la division de la planète en blocs impérialistes, quand précisément le but est de s’affranchir de tout impérialisme ?

ALors maQiavel ou Eric Gueguen, que répondez vous ?

Je crains que vous n’ayez rien à répondre.


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