La menace Nadal se précise. Rafa a fait des progrès rapides sur herbe, qui en disent long sur son potentiel. Il a l’avantage de pouvoir s’entraîner régulièrement avec ses amis de l’armada espagnole, et il bénéficie aussi d’une préparation physique « optimisée » grâce à l’infrastructure du Real. Il a cinq ans de moins que Roger et il a encore une marge de progression...
La 5e victoire de Roger à Wimbledon ne doit donc pas être l’arbre qui cache la forêt :
Si Roger veut gagner l’année prochaine à Wimbledon, il doit optimiser sa propre progression, sinon il va être irrémédiablement dépassé. Sauf blessure de Nadal, mais il ne serait pas du tout fair play de jouer avec cette idée...
Pete Sampras - ce merveilleux volleyeur - serait naturellement un entraîneur de rêve... même à temps partiel...
Roger et son team sont placés maintenant face à un nouveau défi : continuer sur la lancée actuelle pour se voir dépasser dès l’année prochaine par Nadal, ou... se donner les moyens d’optimiser encore la progression de Roger.
Il y a un quart de siècle, face au défi McEnroe, Björn Borg avait finalement jeté l’éponge (burn out compréhensible, il avait commencé à gagner dès l’âge de 18 ans, son talent était plus précoce que celui de Roger). Dommage...