mercredi 4 octobre 2023 - par mat-hac

Quand la "cancel culture" s’attaque à l’histoire : rencontre avec Dimitri Casali

Napoléon, Colbert, Victor Schoelcher, Joséphine de Beauharnais, Voltaire, Lincoln ou Churchill… Les grandes figures de l'histoire de France (et d'ailleurs) sont dans le viseur de certains groupes militants qui ont fait de la "cancel culture" leur principal mot d'ordre. L'historien Dimitri Casali, qui publie Ces statues que l'on abat ! (éd. Plon), est aujourd'hui l'invité de Stéphane Simon.



4 réactions


  • Étirév 5 octobre 2023 08:13

    Pas besoin de la « cancel culture » pour s’attaquer à l’histoire, d’autres s’en sont déjà chargés avant elle.
    En effet, il est des gens naïfs qui croient que l’histoire enseignée à l’école ou à l’université est le récit exact des faits du passé. Ils semblent ignorer que le monde est, depuis longtemps, régi par le mensonge et que le désordre de la société actuelle en est la conséquence.
    A toutes les époques, il y a eu des partis qui, voulant s’emparer d’un pouvoir auquel ils n’avaient pas droit, ont appuyé leurs prétentions sur une idée, un système, une théorie religieuse ou sociale, qu’ils ont propagée par violence, par fraude ou par ruse.
    La dissolution des Etats, c’est-à-dire le désordre, commença quand certains hommes, troublés par le mauvais esprit qui engendre l’orgueil, voulurent mettre leur personnalité au-dessus des autres, s’affranchir des lois établies et dominer les faibles. Cette révolte fut le commencement de l’erreur sociale, c’est-à-dire de l’injustice.
    Suite…


  • Et Hop ! 5 octobre 2023 10:14

    Pas de cancel culture sur les points de détail de l’histoire de la WW2 ?


  • Télé-Afrav Télé-Afrav 5 octobre 2023 14:28

    La « cancel culture », c’est la culture de l’effacement, alors pourquoi ne pas dire en français « culture de l’effacement » (ce qui est plus clair) en évitant d’employer le terme anglais qui participe à effacer notre langue ? Soyons cohérents !


    • Et Hop ! 7 octobre 2023 17:27

      @Télé-Afrav

      Pour dire « culture de l’effacement », il y a déjà en français le mot vandalisme qui désigne des mouvements collectifs de destruction volontaires et systématiques de monuments, de tombeaux, de statues, de symboles, de livres, d’archives, et d’inscriptions publiques, avec une première vague calviniste, et une deuxième pendant la Révolution française.

      Le mot vandalisme a été utilisé par l’Abbé Grégoire dans 3 rapports au Ministère de l’instruction publique pour combattre les destructions et créer des dépôts d’archives et d’oeuvres d’art, qui ont été précédés par un rapport de Romme à la Convention.

      Voir : Louis Réau, Histoire du vandalisme, 2 volumes, Paris, 1959, Hachette


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