vendredi 5 janvier - par mat-hac

Notre univers est-il infini ?

Au XVIIème siècle, on mesure pour la première fois la distance d'une étoile. Il y a un siècle, nous ne savions pas qu'il existait d'autres galaxies. Aujourd'hui, les grands catalogues comptent des centaines de milliards de galaxies. Notre représentation de l'univers a ainsi évolué grâce à l'essor de méthodes observationnelles qui nous ont révélé un univers plus grand que nous ne l'imaginions. Il a ainsi fallu, de concert, changer notre façon de le décrire et de le penser. Cette conférence est l'occasion de revenir sur la mesure des distances dans notre univers et sur la question de sa finitude ou de son infinitude.

Jean-Philippe Uzan est directeur de recherche en physique théorique au CNRS. Il travaille à l'Institut d'astrophysique de Paris. Spécialiste de cosmologie et de gravitation, il a publié plusieurs monographies mais aussi divers ouvrages de vulgarisation dont certains pour le jeune public. Ses derniers livres sont L'Harmonie secrète de l'univers (La ville Brûle, 2017) et Big Bang (Flammarion, 2018).



7 réactions


  • JL 5 janvier 19:04

    Je n’ai pas (encore) écouté la vidéo, mais je pense que c’est une question à laquelle l’homme ne pourra jamais apporter de réponse. J’appelle ça un mystère.


    • mat-hac mat-hac 5 janvier 19:21

      @JL
      Notre univers est fini. L’espace est infini.


    • JL 5 janvier 20:39

      @mat-hac
       
      ’’Notre univers est fini. L’espace est infini.’’
      >
       Cette réponse appelle des questions, au moins deux :
       
      Comment est défini l’univers ?
      L’espace n’en ferait donc pas partie ?


    • mat-hac mat-hac 6 janvier 06:54

      @JL
      Il y a notre univers qui est ce qu’on voit autour de nous. Il est dépendant des univers des âmes eux aussi finis.
      L’espace est l’endroit où se déploit notre univers.


    • JL 6 janvier 09:47

      @mat-hac
       
      ’’Il y a notre univers qui est ce qu’on voit autour de nous.’’
      >
      Vous faites dans la tautologie : ce qu’on voit autour de nous n’est pas infini, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais on ne peut pas en dire plus.
      Quant à ce qu’on appelle le temps, en fait la durée des processus de transformation, on ne peut que conjecturer ou spéculer, ou échafauder, sur un éventuel début et ou une éventuelle fin.
       
      Ce qui serait au delà des éventuels confins de l’univers et n’en ferait pas partie ne peut pas être un espace vide qui en serait le contenant, mais serait le néant : le néant n’est ni fini ni infini, par définition. En effet, la question serait : Jusqu’où s’étend l’espace l’espace qui appartient bel et bien à notre univers ? Je dis : nulle part !
       
      Puisque le néant, je ne dis pas le vide, je dis le rien ne peut donner naissance à quelque chose, le néant n’a jamais été. Et çà c’est un truisme.
       
      Et c’est c’est pourquoi je perle de mystère plutôt que d’énigme puisque nous n’avons aucun moyen, aucun indice, aucune piste pour répondre à cette question : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?


  • howakhan howakhan 6 janvier 08:48

    Salut, tout ça pour essayer de fuir cet absolu : naître = mourir.....

    ce qui est impossible..

    notre démence prends naissance tout près de ça...

    mais il y a encore quelque chose derrière...

    cela dit, merci..


  • Gollum Gollum 9 janvier 19:03

    Rasoir sur les deux premiers tiers, bien plus intéressant sur le tiers final..

    Intéressant ces méthodes mathématiques pour répondre au problème.

    Sauf qu’on ne peut pas apparemment, pour des raisons théoriques, trancher de façon définitive.. 


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